Que pensez-vous de la guerre des gangs ? « Vous savez, quand on est jeune, on se dit qu'il vaut mieux qu'ils se canardent entre eux, puis un jour, par un beau matin vous apprenez que votre progéniture partie étudier à l'étranger ne s'est pas relevée. Alors, outre le fait que vous vouliez relativiser je n'aurais qu'un seul paraphe : qu'ils s'amusent, qu'ils profitent - ils n'entendront même pas la balle siffler. »
Que comptez-vous faire pour remédier à cela ? « A une époque pas si lointaine j'aurais répondu l'extermination, mais je reste persuadée que la plupart des gamins sont sauvables. Et puis ce sont des fils et filles d'une mère, je ne vais pas infliger la même douleur à ces femmes, même si certaines ne doivent pas démériter. Je remédie au cas par cas, ceux qui peuvent sont sauvés, ceux qui sont trop tête de cochon pour écouter se prendront une balle dans le buffet, de préférence en plein cœur ou entre les deux yeux. »
Êtes-vous plutôt anti-gang, pro-gang ou neutre dans ce conflit ? « Vous ne m'écoutez pas si vous n'avez pas compris de quel bord je suis, je vais l'énoncer plus clairement : anti-gang. »
CARACTÈRE ; Une vie s'achève, une autre commence.
Cliquetis sec et amer, déclic suraigu et détonation assourdissante. Une vie sur trois temps, préparer, viser, appuyer.
C’est une dame mince, un œil scellé derrière un cache-œil noir et sobre, un sourire aimable sur la figure et une longue natte de cheveux blancs parcourant ses épaules. Quelque part dans sa démarche, un air meurtrier, quelque part dans ses sourires, un rictus carnassier. Quelque part, un frisson qui vous parcourt la nuque quand vous la regardez.
« Je ne suis pas encore enterrée, et pourtant il est indéniable que je vieillis vous voyez, à une époque, considérablement lointaine quand j’y pense, j’étais une combattante – bien que je n’aie jamais été aussi douée avec des poings qu’avec des armes à feu. De nos jours, malgré une ferveur toujours aussi présente, je préfère la stratégie, ayant dorénavant une sainte horreur de la perte de temps ! »
Une tasse de thé fumante. De jolis dessins, délicates illustrations sur la porcelaine.
Il y a quelque chose de maternel chez elle, dans ses gestes de petite dame inoffensive pourtant incapable de cacher intégralement ses talents. Elle croise les jambes et vous fixe de son unique œil encore là pour témoigner, elle a un air détendu et pourtant, derrière se sourire, tu pourrais presque entendre ses muscles rouler contre ses os.
« La colère est absolument contre-productive tu vois mon enfant, il faut du calme et de la patience, c’est comme ça que l’on arrive à ses fins – il m’a plusieurs fois été prouvé qu’il faut prendre de l’âge pour le réaliser. Un peu comme du vin français tu vois ? Il se bonifie avec le temps, je suis presque pareille. Mais je suppose que ta question est un peu plus profonde que ça pas vrai ? »
Son sourire est soudainement malveillant, comme une ombre qui passe dessus, puis disparaît comme il était venu – tu vas te dire que c’est la lumière qui te joue un tour, l'espace d'un instant tu as sûrement vu flou. Elle tend vers toi une boîte de biscuit en métal – si tu avait eu le temps de regarder avec détail, tu aurais vu, c’est une vieille boîte de munitions. Voilà qui change des grands-mères habituelles.
« Un biscuit peut-être ? Je pense que le temps va être long dans ce bureau. Je n’ai pas besoin de t’expliquer comment je fonctionne, tu n’y comprendrais rien, je vais te raconter qui je suis, ce sera nettement plus efficace tu ne crois pas ? Installe-toi confortablement, j’espère que tu aimes les histoires. Quoi que celle-ci soit un peu longue et redondante, mais tu aviseras de ça plus tard. »
Comment diable pouvait-elle avoir l’air si aimable et pourtant effrayer à ce point ? Il y avait quelque chose de cassé, de tordu, quelque part derrière les quelques rides parcourant sa peau ambrée par la méditerranée. Le biscuit croque sous la dent, il sent la vanille et il y a une pointe de cannelle, elle en prend un aussi et le fait tourner entre ses doigts.
« Alors, commençons par le début dans ce cas, peut-être que tu y verras plus clair. »
HISTOIRE ; Mourir est tout au plus l'antonyme de naître, L'antonyme de vivre reste à trouver.
« Je suis née en Israël, mais mes parents ne sont pas israéliens. Ma mère est égyptienne, mon père syrien, l’un a fui l’autre a voulu s’enfuir – vous noterez la nuance particulière de leur passé, quoi qu'aujourd'hui encore je n'en sache pas grand chose. J’ai grandi à Acre avant de quitter la ville pour Tel-Aviv-Jaffa. J’étais, contrairement à l’idée générale que l'on aime répandre à mon sujet, une enfant parfaitement normale, ayant pour but de devenir médecin ou vétérinaire – je m’étais tant et si bien occupée du lapin que l’on m’offrit à six ans qu’il vécut assez longtemps pour me voir devenir mère.
Mais cela prendrait beaucoup d’années, déçue par la longueur anticipée des études de médecine – et aussi franchement dégoutée par l’école au final, j’ai tenté de rejoindre l’armée. Je l’avoue volontiers c’était un pur coup de tête complètement idiot de ma part, mais hélas cela fonctionna au-delà de mes espérances, en échouant pour autant lamentablement à exaucer mes anticipations et prières. J’ai en effet trois défauts majeurs dans ce pays – premièrement je ne suis pas juive, à vrai dire cela faisait des années que mes parents étaient devenus athées et ne suivaient plus leur dogme religieux que par habitude, secondement je suis une femme et enfin mon père était un yahalom pour l’Hamisrad.
Habituez-vous à ce mot, je fais l’effort de dire Mossad, mais même nous on ne l’appelle pas comme ça vous savez ? Une petite délicatesse personnelle je suppose, en vérité j’en sais très peu sur l’origine de ce mot et ça ne m’apportait que peu d’intérêt – je l’ai déjà dit, jeune j’étais loin de la femme que je suis aujourd’hui. J'avais tendance à avoir une foi inébranlable en moi même et dans le système que je rejoignait. Quant au yahalom, c’est un agent du Mossad spécialiste de sa branche – mon père était plus ou moins informaticien dans sa jeunesse, c'était un pieux mensonge, mais à l'époque je n'avais pas besoin d'en savoir plus.
Aussi curieux que cela puisse paraître, je n’ai pas fait une entrée épique dans mes fonctions – quoi que l’on me reconnût très tôt de grandes qualités que la majeure partie des agents possédaient aussi. Pour être franche, le machisme ambiant me découragea plus d’une fois et il fallut les pleins appuis de mon père, lui-même membre du Mossad pour que j’y fasse mon trou. La seule chose qui n’alla pas dans le sens de ses plans c’est que j’étais bien trop douée avec une arme pour ne pas rejoindre les METSADA, les opérations spéciales en hébreu si vous préférez. Pour résumer cela à un néophyte, sachez que nous étions le groupe d'assassins, de saboteur et d'agents secrets actifs du groupe. Le fer de lance si on veut, une sorte de grosse baïonnette.
Comme le père qu’il était, il espérait que je rejoigne la partie administrative du Hamisrad – s’il avait su à quel point je savais me démerder avec un canon, il aurait sûrement changé d’avis, mais il a préféré ne jamais le voir et considérer que mes formateurs voyaient flous. Disons qu’il avait sa fierté d’homme et que moi j’avais ma fierté de tireur d’élite et surtout de femme douée dans un milieu d’hommes. C’est l’armée israélienne qui me forma en majeure partie, mais j’eus rapidement au sein de mon kidon – mon unité si vous préférez, ça veut dire baïonnette justement, deux autres formateurs plus âgés. J'ai grimpé les courts échelons de ma petite échelle très rapidement, au point que je devenais quasiment un agent prêt au terrain.
C’est à l’armée que j’ai rencontré mon mari, il était sous-officier et briguait un poste – moi je lui avais cassé le nez le jour de nôtre rencontre, au bar des officiers. Les agents comme moi sont toujours chouchoutés par l’armée, c’est la rivalité naturelle, l’armée en général ne nous aimes pas tant et on le lui rend assez bien je dois le dire. Même si aujourd’hui je trouve ce comportement particulièrement stupide – le fayotage pour soutirer des informations fausse est d’un éculé que je trouve particulièrement lassant. Il m'avait un peu cherchée et après quinze ans de krav-maga, il n'était pas étonnant que lui fracture le nez sans détour.
Rafael m’a demandée en mariage trois mois après, une fois que son nez fut entièrement remis et surtout après ma première mission officieuse. J’ai dit oui, je me souviens encore y avoir réfléchis pendant trois jours avant même qu’il me le demande – souvenez-vous que mes meilleurs amis sont pour la plupart des espions et qu’ils m’avaient prévenu en majorité pour le cas où j’aurais souhaité refuser. Sauf que j’ai dit oui et que j’ai épousé Rafael un mois après sa demande. Et que dix mois après notre mariage, alors que David mon lapin allait sur ses vingt ans, je donnais naissance à ma fille : Hayava.
Du reste voit-tu, je n’ai pas grand-chose à raconter, en vérité si je pourrais raconter des livres entiers sur ma fille adorée. Rafael aussi bien sûr, mais il a préféré ne plus faire partie de ma vie et je ne peux que le comprendre. Même une fois mère je passais plus de temps à voyager sous de fausses identités avec un fusil à lunettes dissimulé dans la valise qu’à la cuisine à préparer des galettes au miel. On dira que ça lui déplaisait, mais soyons honnêtes il avait peur, au même titre que moi j'avais peur pour lui, qu'un matin je ne rentre plus jamais.
Pourtant, je suis reconnaissante, elle m’a toujours aimé – peut-être aussi parce que j’ai toujours été honnête avec elle et qu'à mon sens lui épargner la vérité c'était pire que mentir. C’était mon travail, pour autant je l’aimais fort, et parce que je n’étais pas là ne signifiait pas que je l’aimais moins. Elle comprenait, je crois que le fait d’avoir été notre fille à moi et Rafael l’a fait grandir plus vite que les autres, elle savait qu’un matin l’un de nous pouvait lui annoncer que l’autre ne reviendrait plus.
On me l’a reproché tu sais, de l’avoir expliqué à ma fille, de lui avoir appris ce qu’était la mort – comme ils ont tort de croire que je la privais d’enfance. En vérité, bien avant que je lui explique elle savait ce que c’était, les enfants ne sont pas idiots – le fait de lui dire ne faisait que confirmer ses pensées. La mort était une compagne de chambre dans notre maison, il fallait qu’elle sache, qu’elle comprenne, qu’elle anticipe.
Et ai-je encore eu l’occasion de dire à quel point elle me rendait fière ?
Hayava tu vois étais comme moi, mais elle l’a su alors qu’elle était encore enfant. Elle voulait se battre comme sa mère, et aussi comme son père même s’il a prétendu que c’était surtout pour m’imiter moi qu’elle voulait devenir militaire – il avait toujours une pointe de regret dans la voix, il croyait que c’était de ma faute, en vérité c’était notre faute. Lorsqu’elle grandit un peu, son avis varia légèrement, je ne sais pas encore ce qui m’a poussée à lui proposer de faire une partie de ses études à l’étranger tu vois, mais je regrette amèrement cette discussion autour d’une tasse de thé.
J’étais chez moi, assise sur mon canapé à nettoyer mon arme de service quand mon téléphone a sonné. Ne me demande pas comment mais j’ai su, au moment où j’ai posé les doigts sur le combiné, ce qu’on allait m’annoncer. Je crois que je suis morte avant même d’entendre les mots, je crois que j’ai cessé de vivre avant de l’entendre – parce que sans raison, je savais ce qu’on allait me dire.
Mon bébé, ma fille, la chair de ma chair – morte, assassinée, dommage collatéral. Je me souviendrais de ce jour à la morgue, quand en soulevant le drap j'ai vu les yeux morts de ma fille fixer le plafond dans une expression figée de pure panique. Elle avait vu la mort venir, elle l'avait vue la grande faucheuse, elle n'était pas morte sans souffrir, elle avait eu le temps de voir arriver cette échéance terrible et ça tu vois, ça me détruisait.
Mon monde devenait noir vitreux, mon existence même perdait toute substance – oui j’ai eu envie de mourir, de rejoindre ma fille, mon bébé. Au nom du ciel elle n’avait pas encore vingt ans ! Mon bébé, ma petite fleur de sucre, un dommage collatéral ? A ce moment, je me disais que j’en connaissais déjà d’autre des dommages collatéraux, du haut d’un immeuble, ils entendraient siffler la balle après qu’elle ait transpercé leurs crânes de meurtriers patentés.
Étais-je mieux qu’eux à souhaiter leur mort ? Non, j’admets parfaitement que je n’étais rien de plus qu’une mère assoiffée de vengeance – et si tu veux le savoir je ne regrette pas d’avoir été la tigresse que j’ai pu être sur les années qui suivirent. Bien entendu il fallut que je quitte ma vie d’avant, et cet état de fait termina de détruire Rafael.
J’ai été égoïste tu sais, je n’ai vu que ma douleur et aujourd’hui j’ai des remords, de ne pas avoir vu qu’il avait aussi perdu sa fille, qu’il souffrait de me voir souffrir et qu’à son tour il s’enfonçait dans une spirale malvenue et inexorable. On s'est éloignés, on a presque fini par se haïr, moi parce que je partais en croisade vengeresse, lui parce que tout ce qu'il voulait c'était oublier. Des remords, voilà ce qui me reste de l’homme que j’aimais – si j’y pense je crois que je l’aime encore, mais ce n’est pas le sujet.
Il m’a fallu deux ans pour démissionner du Mossad, mais avant mon départ on me gratifia d’un rang plus élevé – pour mes condoléances et ma peine, bandes de foutus crétins administratifs. Mais j’y ai gardé de bons contacts, de bons amis – comme les parrains de ma défunte fille par exemple, ou mes anciens subordonnés…
Ah, serait-ce que nous manquons de temps ? En effet, mais vois-tu il y aura d’autres occasions pour m’entendre te raconter la suite. Y vois-tu plus clair maintenant ? C’est bien, j’espérais que tu comprendrais. Oui c’est vrai qu’elle avait un joli nom ma gazelle, Hayava…
Oh mon nom à moi ? Némésis se suffit à lui-même tu ne crois pas ? Je suis un peu elle, elle est un peu moi, la colère, la justice, la divine redresseuse de torts. Avant c'était Hanasati, mais c'était il y a très longtemps, les jeunes aiment m'appeler Mamie tu vois, ça ne me dérange pas. Tu veux un autre biscuit avant de sortir ? Je t’en prie sert toi, nous nous recroiserons sûrement bientôt, je te raconterais pour mon œil, nous n'avons pas eu le temps d'en parler... »
rolly ; 23 ans
J'aime le café, les jeux vidéos, j'adore lire des livres dans le train, et même en cours, j'ai des horaires de merde mais j'aime mon week-end. Vous êtes beaux, frais et j'ai adoré lire ce règlement, voilà. Amour sur vous.
Mais cette badasserie, jpp. en plus Shinsengumi, je. je suis joie, j'vais pas le cacher. (pis rien qu'avec les réponses ça sent déjà le drama, j'veux en lire plus ;;)
????????????? J'aime trop Némésis à tellement la classe, mais on sent aussi qu'elle est ultra torturé par la perte de sa fille alors que t'as quasi rien écrit je ??? Wow, j'veux lire le reste
Bonjour parait que ça pue la classe ici? Je peux qu'approuver ce perso en vrais j'ai un faible pour les maman dangereuses jsp c'est badass af je trouve. Puis là c'est drama en plus olalal je crois que mon kokoro il va pas assumer On est en hype pour la suite maintenant.
Non mais j'ai grave la pression en fait d'un coup, soyez pas hypés plz, c'est du caca ça, je viens de boucler l'histoire et j'ai tellement envie de recommencer héhé, voilà je me hais.
ptn vous allez être tellement déçu en lisant, j'ai envie de sauter par la fenêtre. mais je vous aimes hein, vous êtes beaux, vous êtes soyeux ~
Enfin une personne dépassant la trentaine, ça fait plaisir Et un membre du Shinsengumi en plus = énormément de classe J'en connais une qui va être ravie vu que son kink c'est la mythologie (et Némésis uhuhu) Ouais, elle va être heureuse Bref, j'te dis bienvenue Ton personnage pète la classe (et va décrocher des dents, sans aucun doute) 8D
ok. certes le pseudo est épique (némésis, mythologie, tout ça) MAIS ANA DSQJKLDSJLDSQ je crois que je t'aime et puis l'histoire de némésis est belle et touchante et puis ça fait du bien d'avoir un peu de maturité sur ce forum /bus/ tu as volé mon amour mais j't'en veux pas adieu
jesaispasquoimettredslJe sais pas quoi mettre en titre parce que j'ai trop de chose à dire. Mais je vais essayer d'être bref (on verra bien le résultat à la fin). Déjà je vais faire mon original mais je suis en admiration devant Ana. Parce que j'adore l'histoire de ce personnage mais aussi son visuel. Ensuite (toujours pour être original) ENFIN UN VIEUX. Pardon. Mais cette ville commencer à manquer de personne âgée
J'adore ta manière d'écrire. C'est simple et efficace et ça correspond bien à Némésis. Quant au personnage, well je commence par où ? C'est quelqu'un qui a vécu et ça se voit dans sa manière de penser. Elle a vu tellement de choses, vécu tellement de combats que rien ne semble pouvoir lui faire peur. Et pourtant elle est pas devenue aigrie. Au-delà de son ancien métier de tireur d'élite, elle a un côté mamie gâteau. Elle me fait un peu penser à une grand-mère qui boit son thé en racontant des histoires et en donnant des conseils aux enfants du quartier qui viennent lui rendre visite. Et pourtant elle n'en reste pas moins une effrayante lieutenant du Shinsengumi. Le genre de personne que tu préfères fuir à l'autre bout du monde (surtout si tu fais partie d'un gang).
Le point de vue de son histoire, tout raconter à la première personne, c'est ultra efficace. J'avais vraiment l'impression que c'était elle qui me racontait sa vie. Mais je sais toujours pas si j'étais une proie avec qui elle jouait ou juste un gamin du quartier. C'est assez dérangeant et si c'était le but bah c'est réussi bravo XD L'histoire d'Hanasati c'est avant tout l'histoire d'un soldat qui voulait bien faire son job. Trop doué dans le tir pour n'être qu'une simple secrétaire du Mossad. Toute sa vie semble être une réussite, sa carrière, son mari (mention spécial pour la rencontre où elle lui casse le nez), sa fille. Et puis tout s'écroule. Sa fille meurt et la femme devient une bête assoiffée de vengeance et de sang. Elle cherche la paix dans la mort des meurtriers de sa fille et mais elle n'est pas stupide, elle sait où tout ça va la mener. Elle a sacrifié tellement juste pour calmer la douleur de la mort de sa fille et en même temps on ne peut pas lui en vouloir. C'est humain. C'est être une mère aimante.
L'histoire de Némésis est longue et pourtant il y a encore tant de choses à savoir que j'ai hâte d'en savoir plus. Où sa fille est-elle allée ? Comment est-t-elle devenue japonaise et lieutenant du Shinsengumi ? J'ai mes petites suppositions mais je préfère les garder pour moi ahah. En tout cas avec quelqu'un comme elle les gangs n'ont qu'à bien se tenir et ça me plaît beaucoup 8DD J'ai hâte de lire tes rp
Bref. Je file te valider. J'ai fait mon maximum pour éviter le pavé et on va dire que c'est réussi huhu. Bienvenue sur Rift !! Et si tu as des questions n'hésite pas
je sais pas non plus si j'ai le droit de reposter dérrière, mais omg merci
l'histoire à la première personne c'était un petit challenge, je trouve que ça se prêtait bien à mamie némésis, je suis contente que ça ai fonctionné dans le bon sens, merci, genre vraiment, ça me fait grave plaisir et je suis rouge de contentement voilà
(pis rien qu'avec les réponses ça sent déjà le drama, j'veux en lire plus ;;)
je me méfierais de toi, les ancêtres son toujours badass!
