Entre vous, tout a commencé après le verre de trop, vous vous êtes tenus les cheveux pour vomir, vous vous êtes raconté vos vies, un peu trop d'ailleurs, puisque l'une connait votre identité de gang, et vous lui subtilisez des informations entre deux soirées potins.

Snow, depuis qu'elle sait que vous fréquentez Shi, rien ne va plus. Elle s'est décidée de vous caser ensemble, alors oui, elle est mignone, et ça pourrait être votre petite soeur, mais parfois, ca devient limite intrusif et malaisant. Heureusement que vous l'aimez, cette petite !

Vous êtes toujours fourrées ensemble pour l'esthétique et la publicité du gang, on dirait deux amies d'enfance qui montent leur entreprise et décide des couleurs à mettre sur l'enseigne, c'est beau, c'est mignon, vous êtes mignonnes, à deux. Est-ce que vous allez étendre cette bonne entente au delà du gang ? On dirait bien, vu qu'elle vous apprend les bases de la défense et que vous discutez de vos coups d'un soir et plus si affinité comme si de rien n'était.

Vous êtes journaliste, elle au grand jour, vous dans l'ombre de vos nuits, et votre travail mutuel vous fascine, il ne passe pas un jour sans que l'une fasse référence à l'autre, ou du moins lise un article venant de l'une ou de l'autre. Ce que vous craignez, c'est que cette demoiselle déteste les gangs, alors vous avez arrêter d'espérer la croiser. Un jour peut-être ?

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Comment vous vous êtes rencontrés déjà ? Ah oui, c'était le petit chaton abandonné dans la rue, qui miaulait pour un peu de quoi manger. Pourquoi s'être attendrie ? Vous vous le demandez. Pourtant, oui, il squatte parfois votre canapé, vous lui donnez accès à la salle de bain, et parfois même, vous lui donnez à manger. Et plus si affinité. Evidemment, quelques infos prises sur l'oreiller n'ont jamais fait de mal à personne, surtout quand on ignore le gang de l'autre !

Ah, Inoshi, comment vous vous êtes rencontrés ? Comment la majorité de vos contacts, par le biais du sexe. Une affinité assez étrange s'est développée entre vous deux, presque malsaine. On appelle ca un PCRA dans le jargon. Pourtant, il va falloir arrêter de se voiler la face, ce n'est pas un PCRA qui crée cette boule au ventre quand chacun de vous flirt avec quelqu'un d'autre que le second concerné. Ce n'est pas un plan cul qui s'inquiète de votre santé sans le dire ouvertement. Amour ? Ne soyez pas ridicules, c'est vous qui le dites, pas moi ! Relation étrange pour partenaire atypique, c'est surement l'une des alliances les plus surprenantes qui puisse se faire au sein de Tokyo, mais après tout, qui suis-je pour juger l'originalité dans une ville originale ?

Votre journal avait failli se faire hacker, mais mauvais hacker qu'est Ledger, vous l'avez choppé facilement grâce à l'adresse IP, emballé c'est pesé, vous l'avez engueulé, pire, menacé. Sunny vous l'a ramené ensuite après vous avoir fait des confessions un peu trop professionnelles, ce qui a créé un gros malaise lorsque vous êtes tombés nez à nez. Le plus drôle, c'est que maintenant, après la soirée psychologie que vous lui avez prodigué un soir, lorsqu'il était saoule, vous vous confessez l'un à l'autre d'une manière assez vigoureuse, l'un réconfortant l'autre en l'insultant, puis en lui proposant un shot de vodka. Soit. Vous l'appréciez pourtant, cette tête de nul.

Gypsy, ou le gars qui a compris comment le système fonctionnait. Pour éviter de payer vos infos hors de prix sur son frère, que vous lui refourguez grace au réseau de prostitution de Tokyo, il vous donne des infos sur les gens que vous voulez, et ça marche bien. Peut-être que ca pourrait virer à de l'amitié, tout ça, pourquoi pas ?

Encore un lien qui a commencé sur l'oreiller, encore un dont l'affection est toute particulière. Karas, c'est quand même votre chef, mais en plus d'être votre supérieur hiérarchique, il y a autre chose. Cette autre chose, c'est l'affection qui s'est développée mutuellement, sans parvenir à aboutir à de l'amour. En effet, divorcé, rongé par des démons intérieurs, vos caractères se sont entremêlés, scellée par un ou deux baiser et quelques unions bien placée, votre relation est devenue unique. Vous êtes l'éponge qui absorbe tous ses maux, par une caresse sur sa joue, et quelques maux doux au creux de l'oreille, une oreille attentive, qui ne répond pas, car vous savez qu'il exècre ca, et une partenaire loyale, qui pourrait même prendre des coups, même s'il n'oserait pas. Enfin bref, une relation qui rend la vie plus facile pour l'un, et plus trépidante pour l'autre, dans le bon sens du terme. Vous ne pouvez mentir, vous êtes ravie que ce lien se soit développé entre vous.

Entre vous, c'est comme chat et chien, l'un ne manque jamais une occasion de pourrir l'autre, aussi bien physiquement que mentalement. Pire encore, une certaine rivalité vous ronge, autant sur les actions du quotidien que dans le domaine du sexe, c'est la guerre des coups d'un soir, entre piques, et coup à boire. Si seulement elle savait votre identité au sein du clan, elle vous insulterait d'avantage.

Rentrer dans la boîte gratis, se faire payer des verres, et en échange faire une ristourne sur la nuit que vous passez ensemble, c'est relativement le quotidien entre vous deux, faut dire que ca vous convient bien, et que personne n'a l'air de poser de question. Si ce n'est râler parce que vous dépassez dans la file d'attente, telle la VIP que vous êtes, rien d'ennuyeux n'est à déclarer, continuez.

Vous l'avez dragué, il vous a fait croire que c'était possible, il était gay. Si ce n'était pas le frère de Saya ca ferait longtemps que vous vous seriez entretué, en vous reconnaissant chez elle, mais bon, tenir un corps pour que celle-ci puisse l'inciser, ca rapproche, au moins l'espace d'un instant. Mais les piques fusent et les coups bas aussi, c'est drôle, on dirait que vous êtes attachée à cette relation.

Qui est celui qui a dit que les agents de lois ne sont pas influençable ? Vous avez bien compris qu'il n'était pas question d'un être calculateur, face à vous, malgré ces yeux étranges. Dystopie, voilà comment on l'appelle, et voilà le nom que vous lui donnez, lorsque vous l'arnaquez, après deux ou trois paroles mielleuses et quelques infos pas si foireuses. Prenez gardes, s'il s'en rend compte, vous risquez de perdre la vie sans même l'avoir vu venir.

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