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Ça sonne. Encore, et encore, avec assistance.
Ton visage enfoncé dans un coussin, tu finis par le tourner de profil, plissant les yeux face à la lumière du jour. Si tu ne dormais pas réellement, tu somnolais définitivement. Le bruit est strident, agaçant. T’hésites un instant. À force de jouer la morte, tu espères bien être la dernière à te lasser. Mais il semblerait que la personne martelant ta sonnette en bas soit plus déterminée. Tu tends le bras afin de regarder l’heure, le jour durant lesquels prennent place cette intrusion. Depuis l’incident à ce qui était auparavant la Skytree et qui n’est dorénavant plus qu’un amas de ferraille calcinée, l’on t’as renvoyée chez toi. Quelques jours, afin que tu te reposes paraît-il. On t’as donné la carte d’une psychologue, au cas où tu aurais besoin de parler. Celle-ci s’est retrouvée froissée, traînant dorénavant dans le fond de ton sac à main, parmi les tickets de caisses et les paquets de cigarettes vides.

T’as pas besoin de pleurnicher chez quelqu’un, même si les frais sont pris en charge. Tu balances ton corps d’un côté, puis de l’autre, poussant un râle. Finissant par te redresser, tu regardes autour de toi avec ce même air perdu que quelqu’un se réveillant au beau milieu d’une boîte de nuit à huit heure du matin. Tu enjambes la table basse, saisissant le combiné de l’interphone pour faire cesser la cacophonie. Tu tentes de parler, mais seul un son enrayé sort de tes cordes vocales fatiguées. Tu t’éclaircies la voix avant de finalement pouvoir t’exprimer. Ce sont après tout, les premiers mots que tu prononces de la journée. « Oui? » T’as un instant de doute, savoir si l’on t’as entendu, alors tu réitères. « Je peux vous aider? »

Tu hausses les sourcils avant de les froncer, un sourire embarrassé aux lèvres. La dernière fois que t’as posé cette question, les choses ont terminés étrangement. Le combiné coincé, tu passes une main sur ton front, tes doigts ébouriffant ta frange déjà dérangée, frottant tes pieds l’un contre l’autre pour les réchauffer dans le courant d’air de l’entrée. « Si c’est pour les étrennes de fin d’année, il est encore un peu tôt, vous le savez ça? » Tu râles doucement, entortillant une mèche de cheveux autour de ton doigt.
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Quand il s'agit de grosses fesses, j'en veux toujours plus qu'il n'en faut.

- « Mais t’es vraiment pas bien toi, putain… »

On pourrait p’être penser que c’était une plainte d’ma part, mais on en était loin. D’ailleurs, un rire s’en suivit juste après. J’étais pas vraiment du genre insistant, mais avec la jeune femme, j’me gênais jamais. A ses yeux, y’avait moyen que j’passe pour une grosse sangsue dont elle voulait s’débarrasser. Sauf que voilà, elle pouvait pas. Déjà parce qu’on bossait ensemble. Ensuite parce que j’l’avais dans la peau et pas qu’un peu. J’étais pas du tout amoureux d’elle, qu’on s’entende bien. D’ailleurs, l’amour c’était casse-couilles. Une trop grosse faiblesse que j’me permettais plus. Par contre, j’avais un gros faible pour la p’tite. En particulier pour son derche. On avait pas idée d’être aussi bien foutue comme ça. Surtout dans un monde où toutes les nanas étaient plus plates que des brindilles d’balais. Et j’exagérais pas.

- « J’t’ai envoyé 52000 messages et j’ai essayé d’t’appeler 10000 fois, mais faut croire que t’étais dans un autre monde. Si y’a un bâtard dans ta chambre, dis-lui qu’il peut sortir sans craintes. J’le toucherais pas. »

J’eus un sourire pour le coup. Elle avait dû capter que c’était moi et ce malgré son état lamentable. Sa voix d’merde en disait long. Et pourtant, c’était pas comme si on était d’bonne heure. L’était pratiquement quatorze heures, quelque chose comme ça. L’après-midi commençait à peine. A croire qu’elle avait dû s’shooter à coups d’alcool et d’autres trucs. P’être bien. Mais c’pas vraiment comme si j’m’intéressais à autre chose que son cul. Connaitre toutes ses habitudes relèverait de l’obsédé dix fois pervers, c’que j’étais pas du tout. ‘Fin oui, j’étais un pervers, dans un sens, mais j’étais plus un queutard qu’autre chose quoi. J’voulais pas verser dans c’côté morbide d’la force. Et pourtant, des japonais comme ça, y’en avait pas mal un peu partout. Notre pays était vraiment chelou. En particulier à Tokyo…

Mais bientôt un moment et elle semblait n’pas broncher…

- « C’est Daichi. J’t’ai rapporté d’la bière et des burgers. Ouvre fissa avant que j’défonce tout. Tu m’connais. »

Vu qu’elle semblait être longue à la détente, j’avais préféré donner mon blaze et l’appâter avec les paquets que j’tenais. Et même que pour lui foutre la pression, j’renchéris vite fait :

- « J’compte jusqu’à dix. Si t’ouvres pas, j’te préviens, j’défonce tout !

Un…

Deux…

Trois… »


L’compte à rebours était lancé. Et pour l’coup, j’déconnais vraiment pas. Mais Inoue m’connaissait bien… Elle savait que j’pouvais être un enfoiré capable d’tout.
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La voix résonne à l’autre bout du fil, tu resserres ta prise sur ton crâne, serrant quelques mèches de cheveux entre tes phalanges. Tu finis par lâcher un rire, reposant ton épaule contre le mur. Ton manque d’entrain est pas contre lui, tu le sais bien. T’avais juste pas réfléchis à la probabilité de voir quelqu’un aujourd’hui, ni demain d’ailleurs. En effet, il vient de te tirer de ta parenthèse intemporelle, celle dans laquelle tu t’en enfermée il y a déjà plusieurs jours de cela, rideaux tirés négligemment et sommeil léger agité.

« Ah bon? Désolé, mon portable était déchargé. » Mensonge. Mais il vaut mieux un jolie mensonge qu’une affreuse vérité, non? Tu profites du fil entortillé pour t’éloigner, tendant le bras et le bout des doigts pour attirer le dit appareil vers toi, vérifiant ces dires. Effectivement, c’est étrange que tu n’aies pas remarqué une quelconque activité de ce côté-là. Rectification, le mode silencieux l’a fait pour toi. Tu reviens sur tes pas, jetant ton téléphone sur le lit tandis que la laisse à laquelle t’es accroché à cause de ce fichu interphone menace de craquer. « T’es grave, y a personne. De toute façon, t’aurais pas la permission ni de le toucher, ni de lui adresser la parole si c’était le cas. » Un léger soupir clos ta sentence, un bras sous ta poitrine.

Il est pas possible, tu te demandes s’il y aurait pas un drôle de côté paternaliste derrière ça. Enfin, tu sauras jamais, c’est pas comme si tu comptais lui demander ou en parler. Tu garderas ce genre de sujets pour des jours plus joyeux, des jours durant lesquels tu seras assez narquoise pour te moquer en toute impunité. Il finit pourtant par annoncer le motif de sa visite, tu fronces les sourcils, un sourire incompréhensif plaqué aux lèvres. Tu t’attendais pas à ce qu’il ait ce genre d’attentions. T’en serais presque méfiante, mais puisque tu veux pas diaboliser ce que tu espères être un acte innocent et amical, tu finis par hausser les épaules. Geste qu’il ne peut évidemment pas voir, idiote.

« Ah non! » Tu finis par soudainement te réveiller, criant dans le combiné. « La proprio va être furieuse, déconne pas! Je t’ouvre! » Avant de raccrocher, d’enfoncer le bouton, tu cries une dernière fois. « Je t’ouvre, ne fais rien! » Et c’est ainsi que tu laissas le fauve rentrer. Et te voilà Pure, debout au milieu de cette minuscule entrée, les cheveux ébouriffés, entiché d’un vieux t-shirt, à tenter de te réchauffer le bout des pieds. Tu soupires, profitant qu’il monte les escaliers pour ouvrir les rideaux, entrouvrir la fenêtre. Tu regardes rapidement autour de toi, c’est pas comme si tu pouvais faire mieux niveau rangement. Pas besoin qu’on frappe pour que t’entendes, la porte du couloir grinçant depuis que t’es arrivée ici, tu sais à qui t’attendre. Entrouvrant la porte pour qu’il n’ait qu’à la pousser, tu vas dans la cuisine, le regard perdu sur une étiquette de café.

Parce que t’as beau trouver le geste gentil, tu viens de te lever. Un café te paraît presque essentiel avant de pouvoir ingurgiter quoique soit. Vidant le fond d’une bouteille d’eau dans ton gosier, tu te tournes vers la silhouette imposante qui vient de rentrer dans ton appartement. Déjà qu’il est petit, tu le trouves minuscule depuis que Daichi est là. Y aurait presque un côté maison de poupée. « Hey. T’es pas censé travailler? Dire que t’es payé… » D’un mouvement, tu jettes la bouteille par-dessus ton épaule, celle-ci retombant sur un tas de sacs en papiers en tout genre, des livraisons pour la plupart. C’est pas comme si tu avais eu la foi à faire quoique soit dernièrement. « Me dit pas que tu passais par hasard, c’est à l’opposé le quartier général. »
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Quand il s'agit de grosses fesses, j'en veux toujours plus qu'il n'en faut.

- « T’es trop intelligente pour m’poser des questions aussi stupides… Arrête ta comédie ! »

J’eus un sourire avant d’retirer mes chaussures pour les foutre dans un coin d’la minuscule entrée. Minuscule parce que j’avais même dû m’baisser pour entrer. Vraiment un p’tit coin. J’aurai p’être dû l’inviter chez moi, en fait. ‘Fin… C’est pas comme si elle avait répondu à mes nombreux appels et messages alors bon… Et puis, telle que j’la connaissais, y’avait pas vraiment moyen qu’elle accepte d’venir chez moi comme ça. Elle craindrait trop pour son derche la pauvre. Cette idée m’fit sourire avant que j’ne referme la porte derrière moi. Puis j’me tournai vers sa gueule, encore. Y’a pas à dire, elle ressemblait à rien d’bon matin. Une presque zombie. Sauf que j’la kiffais quand même. Déjà parce qu’elle avait un gros cul -J’le répèterais jamais assez faut croire-, mais ensuite parce que j’aimais les meufs qui foutaient pas trois tonnes d’maquillage sur elles. Les femmes sans artifices quoi. Et elle faisait partie du lot.

- « Dis donc, c’pas glorieux par ici… L’ménage ça tue pas hein ! »

Paie ta propreté. Et l’rangement qui allait avec. Non vraiment. Inoue était une nana à part, singulière. Y’en avait pas deux, des comme elle. Et c’était p’être c’qui m’attirait aussi chez elle si on excluait son cul. Elle ressemblait pas aux autres. Elle avait c’petit quelque chose qui la rendait unique, particulière, intéressante. Si aux yeux d’pas mal d’gens, il s’agissait d’une broussarde -son accent trahissait parfois ses origines loin d’être tokyoïte- qu’avait rien pour elle, j’la voyais autrement. Après, j’étais pas con : La meuf devait avoir un grain. Un grain comme tous les membres du shinsengumi. Son job était plutôt particulier. Inoue, on lui donnerait l’bon Dieu sans confession. Sauf que non. On était très loin du p’tit ange. Elle était vache. Une p’tite salope. Une vraie tortionnaire presque dans les règles de l’art. Une vraie si l’on omettait sa p’tite phobie du sang qu’elle essayait tant bien que mal d’refouler à chaque fois…

- « M’enfin, on s’en fou d’tout ça. »

Ouais. J’me fichais d’tout ça. Elle devait être l’une des rares meufs qui m’supportait et m’prenait comme j’étais. Et ça, c’était cool. Du reste, c’était même réciproque. Elle était folle à sa manière, mais c’fait m’gênait pas du tout. Bien au contraire même. Toutefois, si y’a une chose qu’elle m’confirmait à travers sa gueule d’poupée porcelaine et son physique qui collait plus à celle d’une actrice porno que celle d’une tortionnaire, c’est que les apparences étaient parfois trompeuses. Là-dessus, on pourrait croire que j’étais jamais sur l’qui-vive avec elle, mais j’l’étais un peu quand même. Si cette meuf pouvait faire subir d’atroces souffrances à ses victimes, c’est qu’elle était capable d’tout ou presque. Après, j’savais pertinemment qu’elle n’était pas très forte au corps-à-corps. J’risquais relativement rien. Relativement. Parce qu’avec son imagination, ses doigts habiles et un canif qui trainerait par là, tout pourrait aller très vite…

- « Tu m’as manqué, p’tain… »

Et j’disais vrai. J’m’approchai même d’elle avant d’poser les burgers et les packs d’bière sur son plan d’travail puis j’la chopai rapidement dans mes bras pour la plaquer contre moi. Vrai qu’il y avait une différence d’taille entre elle et moi, mais ça m’empêchait pas d’vouloir la « câliner » à chaque fois que j’pouvais. L’une d’mes mains vint caresser sa chevelure avec amusement, un peu comme un grand frère qui tranquillisait sa frangine. Sauf que l’image s’brisa très rapidement pour virer vers autre chose. En effet, j’avais vite fait d’foutre mes larges paumes calleuses sur son séant. Son cul. Son popotin. Ses grosses fesses qui m’rendaient dingue. « Eux aussi s’portent toujours aussi bien, héhé ! » Bien évidemment, j’m’amusai à les caresser maladivement pendant quelques secondes, avant d’administrer une p’tite claque sur l’une d’elles pour jouer. Sitôt l’forfait accompli, j’la lâchai son cul d’une main pour la foutre sur son menton.

Histoire d’redresser sa gueule vers la mienne et ce dans l’but d’lui voler un baiser comme d’habitude…

Sauf qu’en m’penchant vers elle, son haleine d’chacal m’agressa complètement les narines.

D’quoi m’dissuader d’continuer.

- « Bon ok… J’te lâche pour l’coup…Va t’débarbouiller, j’t’attends pour bouffer… »


Que lui avais-je dit. Avant d’retourner vers sa chambre/salon pour m’poser gaillardement sur ce qui semblait être son lit sans aucune gêne.

Et même que j’chopai la télécommande non loin pour allumer la téloche. Que j’commençai à zapper.

Sans aucune gêne, mais vraiment.
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Tu regardes autour de toi, une main sur ta nuque. C’est vrai que le ménage laisse à désirer mais c’est pas non plus comme si t’avais prévue de recevoir. Pensive, tu tentes d’améliorer le visuel, tu pousses du bout du pied le tas s’étant formé dans la cuisine de quelques centimètres. Ça fera l’affaire. « Soit pas si pointilleux… » Tu le dis à demi-mots une once de honte visible. T’es pas non plus fière de ton bazar, mais après tout, ça reste Daichi. Tu sais bien qu’il s’en accommodera tandis que toi, tu porteras des œillères le temps qu’il faudra. C’est vrai qu’à la lumière du jour, l’appartement est pas reluisant. On sent qu’un hibernation ou bien une situation de survie s’y es installée. Manger, dormir. T’es pas fâchée qu’il ne t’ait pas demandé comment ça allait, après tout, les cadavres de tes livraisons parlent pour toi, l’état des lieux aussi.

Le sommeil encore ancré dans ta peau, tes gestes sont lents, ton attention se fixe sur des petites choses inutiles. On pourrait penser que tu vois l’ensemble du tableau, mais il n’en est rien, ce ne sont que des détails ici et là qui attirent silencieusement ton jugement muet. Un bras sous la poitrine, une main sous ton menton, c’est comme si tu redécouvrais les lieux avec une sorte d’horreur dissimulée. « Qu’est-ce que j’ai fais pendant trois jours… » Tu te parles à toi-même, oubliant presque que t’as un invité. Clairement, on peut reprocher beaucoup de chose à cet homme, mais pas le fait d’être envahissant. En tout cas pas avec de la manière dont on pense. Sa phrase te tire de ses pensées, t’affiches un air étonné lorsqu’il dit que tu lui as manqué. Un « Hein? » s’extirpe de tes lèvres tandis que tu accueilles maladroitement l’étreinte. « Oh okay. » Que tu murmures, plaçant tes mains qui se perdent dans son dos large.

C’est vrai que ça fait longtemps que t’as pas eu de contact humain, tu t’en rends compte. « Tu t’embêtes au bureau hein, avoue. » Que tu lâches, riant doucement. « Hein avoue, ils te font chier les grattes papiers. » Finalement c’est comme un gamin qui manquerait l’école tandis que son petit camarade est lui, forcé d’y aller. On prend toujours un malin plaisir à rappeler aux autres que nous, on dort et traîne en pyjama tandis que les autres ont des responsabilités. Mais parce qu’on parle de Daichi, cela t’aurait étonnée qu’il garde ses pattes d’ours pour lui. Tu fronces les sourcils, baisse soudainement les épaules. « Forcément… » Tu lèves les yeux au ciel, avec lui, c’est comme si ton cul était un être à part entière, pourvu d’une conscience propre. Un individu en somme.

T’es pas en état de riposter et tu sais bien que si tu lui gâches son petit plaisir de le saluer, ça serait pire après. Et avant qu’il puisse venir t’embrasser pour conclure sa manière à lui de traduire sa, ô combien grande sympathie, t’es sauvée en quelque sorte par la nature. Son air dégoûté te fais sourire, t’arracherais presque un air fier. Tu souffles sur son visage, riant. « Ça te débecte j’sais bien. » T'embrasses ta main, tu lui souffle un baiser, narquoise, comptant bien diffuser l'odeur malgré son départ. Faisant un pas en arrière, t’as du mal à contenir un autre rire moqueur, étant maintenant seule dans la cuisine. Un pan de tissus entre les doigts, tu le portes à ton nez. Son odeur s’est calquée sur la tienne, tu sens effectivement une différence. Le parfum, déjà. C’est vrai qu’il y a pas seulement l’appartement qui laisse à désirer, y a toi aussi. Tu lances un « Heureusement que tu m’attends pour bouffer! » à voix haute qui résonne dans l’appartement vide, peu meublé.

Tu files dans la salle de bain, tu deviens civilisée à nouveau. Tu cries depuis la cloison fine, « Y a un cendrier sur la table basse! » avant de t’enfermer dans une longue douche. La buée sur le miroir, tu l’effaces de ton avant bras, pressant ton index sur tes cernes, étirant ton œil. Il est clair que ton visage respire pas la joie de vivre. Tu finis par sortir, une serviette sur les épaules, venant t’asseoir. Si t’étais perplexe au début Pure, tu dois bien avouer que l’ambiance a clairement changée. Il y a de la lumière, la télé en fond sonore, une odeur de nourriture et une présence malgré tout bien plus solaire que la tienne. Tu le vois étalé sur ton lit comme s’il était le dominant de la meute, ça t’arraches un sourire.

« Daichi, arrête de marquer ton odeur partout dans mon appart. J’vais devoir acheter un répulsif si tu continues. » Tu t’attaches négligemment les cheveux, soupirant. Tu te dis que c’est curieux, parce qu’au premier abord, quand t’as commencé à travailler au Shinsen, tu pensais pas que les choses se passeraient comme ça. Les premiers temps, t’étais toujours crispée dès que tu te retrouvais dans la même pièce que lui. T’entendais parler sur lui, son comportement et ça arrangeait guère l’image que tu avais de lui. Il était clair qu’il avait un certain amour prononcé pour la gente féminine, parfois discutable, soit. Que lorsque vos discussions dériviez, t’avais tendance à lui jeter des regards pas vraiment amusés, que tu lui disais qu’il abusait. Mais dans le fond, à le voir comme ça, t’avais plus l’impression d’un matou de gouttière. Qui se balade, s’incruste, vie par instinct. Un matou, oué.

Tu finis par t’attabler, jetant ta tête en arrière, le rebord du lit te servant de dossier. Tu peux l’apercevoir. « Merci d’avoir apporté à manger. Ça fait longtemps en fait quand j’y pense, qu’on s’est pas captés. » Travailler au Shinsen, à moins d’être dans l’administration, on croise rarement ses collègues. En fait si l’on veut, on peut vivre en autarcie des autres. Tu tends le bras, saisit l’ourlet de son pantalon, tirant dessus pour lui faire signe qu’il est l’heure de manger, ta nuque commençant à tirer. « Qu’est-ce que t’as fait dernièrement? T'as pété des dents? » Tu te redresses, penchant la tête d’un côté puis de l’autre, la massant. C’est vrai qu’avec tout ça, t’as tendance à oublier que c’est ton supérieur. Que s’il a ce poste, il y a une raison. Oh oui, il est bon Daichi pour faire parler de lui pour les mauvaises choses. Lorsque ça concerne le bon, on peut pas dire qu’il soit du genre à s’étaler. La voilà l’une de ses qualités. Humble.
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Quand il s'agit de grosses fesses, j'en veux toujours plus qu'il n'en faut.

- « Ouais. J'ai pété plein de dents en pensant à toi en plus. »

Malheureusement, le calvaire d’la belle n’avait jamais vraiment d’fin avec moi. Inoue avait beau m’repousser ou feindre l’indifférence que j’me lassais pas d’la toucher, la palper, la caresser, la p’loter, avoir mes sales pattes sur sa peau pourtant douce propre et presque laiteuse. Presque. Parce qu’elle apparaissait parfois parle et « pure » comme d’la cocaïne et c’était pas des cracks. Cette fois donc n’fit pas du tout exception. Vu qu’elle était maintenant propre, y’avait plus d’raisons d’m’éloigner d’elle. Tout s’passa rapidement du coup et comme d’habitude. Plutôt que d’céder à l’appel d’la bouffe, j’avais plutôt cédé à c’lui d’la chair en l’empoignant comme s’il s’agissait d’une gamine et la foutant à califourchon sur moi alors que j’étais encore allongé sur son lit. J’étais l’un des rares hommes à savoir qu’elle aimait pas du tout les contacts physiques trop rapprochés et intimes, et ce d’autant plus que j’devais pas du tout l’attirer –c’qui parfois m’fendait l’cœur- ; mais j’lâchai jamais pour autant l’affaire. J’étais pas comme ces puceaux qu’étaient rapidement meurtris et qui avaient leur confiance brisé par des râteaux, mais j’étais pas loin non plus d’ces forceurs qui faisaient tout pour gain d’cause. Et puis, si ça exaspérait généralement ma victime, j’étais sûre qu’elle était amusée quelque part. Juste un peu. Ça faisait toujours du bien à l’égo d’plaire.

- « Ton absence m’frustrait. Fallait bien que j’passe ma rage sur des gens, t’penses pas ? »

C’était pas son jogging informe qu’allait camoufler les rondeurs d’son derche, non. Parce que même dans ces vêtements ignobles, la salope m’faisait bander. Une trique massive qu’elle pouvait sentir sous son cul. L’genre qui pouvait pas s’ignorer. On est black ou on l’est pas. J’me remis à les peloter. Même que comme un affreux bâtard, j’avais foutu mes mains son jogging pour les empoigner sans aucun obstacle. Sentir la p’tite douceur de sa peau, la chaleur qu’elle dégageait… Y’avait franchement rien d’tel ! Et alors que j’m’échauffais tout seul -mais vraiment tout seul comme un grand-, mon regard était braqué sur sa poitrine. Cette meuf avait été tellement gâtée par la nature qu’elle aurait pu susciter d’la jalousie. Mais dans un pays où on préférait plus les plates aux biens foutues, Pure d’vait pas tellement cristalliser de haine et d’jalousie autour d’elle. Quelque part, elle s’en sortait bien. Et c’lui qui en profitait, c’était un… « Bâtard. C’est un bâtard c’lui qui t’nique et qui profite d’tes formes. Sérieux. » Un bâtard que j’pourrais éclater carrément. Sans m’contenir. Sans attendre un seul instant. Parce que j’la kiffais. Parce que j’faisais mon jaloux sans vraiment l’aimer. Et parce que j’avais pas la patience pour attendre des explications lorsque j’la voyais en compagnie d’un autre homme. Et dire pourtant que j’avais pas la légitimité d’être jaloux…

- « Tu m’rends dingue Inoue ! C’pas possible d’être aussi jolie et bien fichue merde ! »

Ça à force, elle devait l’savoir, la pauvre. Mais alors que j’m’aventurais dans des terres plus lointaines et que j’avais même redressé mon torse pour approcher mon visage vers le sien –fallait bien que j’me rattrape vu que son haleine avait précédemment tout gâché !-, j’me rappelai soudain d’un truc. A cet instant précis ! Sans trop savoir pourquoi. Alors, j’libérai les grosses fesses d’la jeune femme en retirant mes sales paluches d’son jogging dégueulasse avant d’la soulever une deuxième fois pour la foutre sur un côté. J’finis par m’lever fissa d’son lit sans rien dire avant d’me précipiter vers la sortie en m’chaussant très rapidement. « J’reviens vite fait. Ferme pas la porte ! » Et sans avoir rajouté autre chose, j’ouvris la porte et j’me barrai d’sa piaule. Pendant genre cinq minutes. Avant d’remonter tranquillement, l’cœur léger. Vu comment j’avais été pressé d’monter la voir, j’avais complètement oublié que j’avais saisi un gros truc aujourd’hui. Que j’l’avais laissé dans mon coffre. C’était l’une des raisons pour lesquels j’étais venu la voir, d’ailleurs. Mais bien entendu, la perspective d’peloter son cul nu comme j’le faisais taleur et d’essayer d’la piner comme pour rien changer à notre routine, m’avaient fait oublier l’truc. Très important même. Ceci dit, j’affichai un gros sourire d’enfoiré lorsque j’revins dans sa piaule chargé d’un sac. Un sac plein d’bonnes choses !

- « J’ai fait une descente pas mal chez des Omega. Mais j’peux ramener tout ça au poste, cocote. C’pas possible. »

Bien entendu, j’refermai la porte derrière moi et à double tour. Lorsque j’entendis l’un d’ses voisins ouvrir sa porte, j’me suis dit qu’il était bon ton d’fermer aussi ses fenêtres. C’que j’fis aussitôt. Comme si j’étais chez moi. Mais elle pouvait bien m’pardonner ça, putain. Y’avait qu’elle qu’avait ma confiance. Et l’petit Jibun dans une moindre mesure. Mais il était pas là. Y’avait qu’Inoue et moi. La pièce était redevenue sombre mais la télé allumée sur un match d’foot éclairait un minimum la pièce. J’me rapprochai d’elle avant d’ouvrir mon sac et d’renverser l’contenu sur son lit. Et là, elle put l’voir. Des tonnes d’paquets d’drogues en tout genre. Bon, ok, c’était pas des tonnes, mais le sac en était bourré. Y’en avait tellement que l’chiffre d’affaires après la vente d’tous ces p’tits paquets pourraient monter jusqu’à cinq millions d’yens, carrément. Y’avait moyen que ça fasse un peu plus même : « J’veux que t’en gardes une partie pour moi. J’sais pas pourquoi mais y’a mon p’tit doigt qui m’dit d’pas tout ramener chez moi. » Lui dire que j’recevais des prostituées et des potes pas très nets susceptibles d’fouiller mes affaires et tomber dessus ? Nan. Inoue savait beaucoup d’choses sur moi, mais pas tout, faut pas déconner. La confiance a ses limites. Prudence est mère d’sureté comme on dit. Et puis, c’était toujours bien d’être mystérieux, tout ça…

- « Si t’acceptes, t’auras un pourcentage. Mais bon, comme t’es pas intéressée par l’fric, j’promets d’plus t’rouler d’pelles et t’peloter l’cul pendant trois mois. Ouais, trois mois. C’est un bon deal non ? »

Que j’lui avais demandé. Avec une gueule presque trop sincère et innocente.

Moi un fumier ? Jamais.
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Tu ris, tu penses à ces pauvres gens édentés.
Aux malchanceux qui ont croisés sa route, qui se sont cassés quelques os et quelques molaires. La main dans le sachet, tu laissas tomber ton burger, attirée en arrière. T’avais été assez naïve pour croire qu’il te lâcherais, qu’il viendrait pas en redemander. Un soupir, la tête jetée en arrière, t’en serais presque à quémander. Parce que si tu veux bien le laisser saluer ce qu’il pense être une propriété privée, parce que tu passes l’éponge avec un forceur pareil, il faut dire qu’il a toujours le geste ou la parole de trop. Le voilà, l’un de ces défauts majeur, lourd. Inconscient aussi quelque part.

Ton visage montre que t’es clairement pas amusée, que la nourriture te ferais en cet instant plus d’effet. « J’ai failli croire que tu m’as manqué, c’est bête. » Tu plisses les lèvres, comme pour faire le décompte. Chaque bonne intention rapportait un point, chaque geste agaçant en enlevait au moins cinq. Ainsi, tu tenais dans ta tête des tableaux dignes d’excel, dans lesquels tu venais quantifier sa bêtise. Parce que c’en était de la bêtise, de croire qu’avec un peu de chance, à l’usure, ça finirait par passer. Dans le doute, sait-on jamais. « Continue de passer ta rage avec tes poings alors, pas avec ta bite. » T’étales ta main sur son visage, serrant ses tempes entre ton pouce et ton petit doigt. C’est pas comme s’il avait besoin d’oxygéner son cerveau primitif.

Et puis tu la sens. « Daichi, tu m’emmerdes! Si je suis cloîtrée depuis trois jours chez moi, y a une raison! » Tu hausses le ton, tu peux pas toujours rire de tout. Dans le fond t’es pas outrée, avec lui, t’as appris à ne plus l’être. Y a une sorte de lassitude mêlée à une indifférence. Compliments ou pas, t’en as assez entendu. Tu la connais la chanson, ça commence lentement et tout d’un coup, la mélodie meurt. Elle est coupée par un son strident, comme si quelqu’un se roulait sur un piano. Y a rien de mélodique chez lui. « J’ai hâte d’être mariée et d’avoir des gosses, t’arrêteras de m’emmerder quand ma taille fera trois fois la largeur de mon cul! » Et sur ces paroles, tu relâches son visage pour balancer ta main en arrière, saisissant l’engin. Tu l’empoignes, tu le tords de quelques degrés. T’es pas sentimentale. Et parce que tu sais qu’il va se relever, tu poses ton genou sur sa joue, l’enfonçant dans le matelas.

« Est-ce que tu as compris? Rappelle-toi ce que je suis cinq minutes, c’est mission suicide pour toi et tes bijoux. » Si t’as rarement le dessus, que tu sais bien que sa force te dépasse, il t’arrives cependant d’être plus maligne. Voilà le résultat. Tu finis par te reculer, retournant à ta place. Te détourner de ta nourriture tout comme jouer avec ta patience n’auront pas été en sa faveur aujourd’hui. Tu ouvres ta bière, allume une cigarette, un air de souillure dans l’air. C’est qu’il aurait presque réussi à t’énerver aujourd’hui le con. Tu souffles, pas réellement prête à fournir un quelconque effort physique. Tu lui laisses le temps de se reprendre et une nouvelle idée semble l’exciter. Tant qu’il trouve quelque chose de nouveau sur lequel jetait son dévolu, t’es pas réellement contre.

Cigarette à la main, tu le regardes ramener un sac, un sourcil haussé. Qu’est-ce qu’il a encore trouvé? Tu le regardes faire dégueuler le contenu sur ton lit, les yeux plissés. Tu regardes les paquets, tente de le sous-peser du regard afin d’en faire un total. Sur le moment tu restes stoïque, l’air pensive. « Fais quand même en sorte que ça paraisse crédible… » Que tu lâches, recrachant la fumée en sa direction. Il en avait certes l’habitude, mais tu pouvais pas t’empêcher de penser qu’un jour ça serait le paquet ou le sachet de trop. La proposition en tête, tu pèses le pour et le contre. « Personne est contre un peu d’argent. Mais je t’avoues que je préfère l’abstinence. Quatre mois si tu veux en stocker une partie ici. Si t’avais su te tenir tout à l’heure, j’aurais pu accepter les trois mois, mais vu que t’étais à deux doigts de vraiment m’énerver, on passe à quatre. Et si tu discutes, c’est cinq. Si tu tentes de négocier ou le chantage, c’est six. » Tu t’enfonces contre le rebord du lit, les bras croisés, un léger sourire au coin des lèvres. « C’est pas comme si t’avais beaucoup de personnes à qui demander ça. En plus, t’as un bonus sûreté parce que tu sais que j’y toucherais pas. Pas comme d’autres. »

Et tu regardes à nouveau les sachets étalés sur ton lit, comme si vous viviez en Colombie. Pure, ton surnom, tu te dis parfois qu’il a été étrangement choisit.
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Quand il s'agit de grosses fesses, j'en veux toujours plus qu'il n'en faut.

Pure. Oui, Pure. Son surnom lui allait vraiment à ravir. Parce que…

- « Ouais, c’est cool. Quatre mois, ça m’va. J’discuterais pas. Mais ça commence demain les quatre mois, bébé. »

Parce qu’elle était conne. Ou naïve. Mais conne quand même. Un peu parfois. Elle était jolie, elle était bien foutue, rigolote, un peu tarée dans son sens, mais elle était souvent pas futée. Pour les bonus, elle avait raison. C’était d’ailleurs les raisons pour lesquelles j’l’avais choisi elle. Mais pour l’deal, évidemment qu’il était pas du tout crédible. Quatre mois sans lui p’loter l’cul ? Et puis quoi encore ?! Pouvait rêver, cette folle ! M’suffisait juste d’tout vendre en moins d’un mois et l’contrat s’annulait de lui-même. Des acheteurs, j’en connaissais plein. J’avais même des intermédiaires dans mon réseau qui pourraient m’faciliter un peu la tâche. C’était une question d’doigté mais j’allais m’faire un max de thunes en un temps record et pouvoir reprendre mes p’tits attouchements. Elle avait beau râler, s’énerver, m’latter les couilles et m’tordre la bite que j’revenais toujours. En vérité, c’était pas une tactique d’usure. J’la draguais pas vraiment d’cette manière. C’est juste que c’était naturel et que l’appel d’ses formes m’rendait dingue. C’était presque viscéral. Fallait que j’la touche, que j’la bécote, que j’me frotte comme elle comme un gros pervers, que j’la sente… Parce que putain, j’l’avais dans la peau cette p’tite salope. Obsession, tout bêtement.

- « Et puis t’énerver parce que j’te p’lote le cul, ça f’sait longtemps, non ? »

En vrai, ouais. Ça faisait même très longtemps. Faut dire qu’elle avait fini par plus ou moins se résigner lorsque j’venais à lui claquer l’derche ou lui presser ses gros loloches. Elle avait compris. Il lui arrivait bien entendu d’tempérer mes ardeurs, mais ça s’arrêtait là. D’ailleurs, j’me demandais qui la défonçait, en vrai. Il avait une sacrée chance c’bâtard. Une si grosse veine qu’elle s’transformerait en déveine si jamais il croisait mon chemin. J’allais lui déboiter la mâchoire et lui couper les couilles. Carrément. D’ailleurs, une question poppa d’un coup dans mon p’tit esprit d’vieux con : Comment est-ce qu’elle pouvait ignorer ma teub après l’avoir tant touché ? J’veux dire, elle était énorme quand même ! Elle en trouverait pas des comme ça ! A moins que ce soit déjà le cas ?! Parce qu’elle pouvait clairement pas en avoir peur vu comment elle la tordait dans tous les sens. J’avais parfois l’impression limite qu’elle m’branlait vu sa force et sa poigne d’merde. J’avais vu et vécu pire à c’niveau là ! Et puis, une tortionnaire qu’aurait une peur bleue d’grosse bite ? Ouais non. Elle avait déjà la phobie des effusions d’sang. Sa crédibilité en tant que membre du shisengumi en prendrait un coup, surtout quand on savait d’quoi elle était capable niveau atrocités…

- « Sinon… Pourquoi t’es en mode ermite ? C’quoi l’souci ? Y’a un type qui t'fait chier ? »

C’est sous un ton plus grave que j’lui avais posé mes questions. J’avais pas vraiment demandé à un membre du shisengumi les raisons d’son absence parce que j’préférais les entendre d’sa propre bouche. D’toute façon, elle était à peine mieux que moi, niveau sociabilité. Faut croire qu’on était vraiment la mauvaise herbe d’notre chère faction. A ma gueule plutôt réfléchie, elle pouvait constater que j’étais sérieux et que j’m’inquiétais pour elle. Au-delà d’ses fesses, j’l’appréciais vraiment. C’était un peu la pote que j’avais jamais eu ou la frangine que j’aurai aimé avoir -et que j’aurai pas eu des remords à baiser parce que ballec’ d’l’inceste, oui. L’idée m’amusa sans que j’le montre une seule seconde. C’est d’ailleurs sur cette pensée que j’me mis à ranger quelques boules dans mon sac que j’aurai aucun mal à écouler dans les deux jours. L’reste était à garder. Elle consommerait pas et elle vendrait pas sans ma perm… Tout bénef quoi. Mais comme prudence est mère de sureté, j’avais compté l’nombre d’paquets que j’avais envoyé. J’lui faisais confiance à 90%, mais j’laissais toujours une marge au cas où. La confiance absolue, elle existait pas et j’étais sûr que c’était pareil pour elle. Là d’ssus, j’m’approchai d’elle pour choper mon burger et une bière bien fraiche.

- « T’en fais pas, j’te ferais pas chier longtemps. J’vais me casser dans pas longtemps. Genre deux ou trois heures. »

Et sur ces paroles, j’me posai en face d’elle en mettant un peu de distance histoire qu’elle se braque pas plus.

Y’a des jours où elle pouvait être pire qu’une huitre.
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T’ouvres ta bière, pas besoin de l’attendre.
Parce que tu trinques à ta propre survie. À peine une demi-heure s’est écoulée que tu retrouves déjà un brin de quotidien. Toi qui t’es terrée, t’as pas eu besoin d’attendre longtemps pour que l’agaçant, le terrible et dans le fond, camouflé sous cette couche d’hormones incontrôlables, bienveillant Dems débarque. Mais t’évites de penser ça trop fort. Parce qu’à chaque fois que tu sembles pouvoir trouver une parcelle de qualité où te dire qu’il y a pire, il semble t’entendre et faire le contraire. Un peu comme un sale gosse. Parce que tu te dis que finalement, il est pas plus évolué que ça. Il en fait qu’à sa tête, possède une grande désinhibition, prend une grande partie des êtres et des objets pour sa propriété.

« C’est pas parce que ça faisait longtemps que ça m’a forcément manqué. » Tu hausses les sourcils comme pour marquer tes mots, buvant une gorgée. On pouvait pas dire que t’étais vraiment encore énervée, c’était passé. Si la colère pouvait tirer tes traits, gouverner ta pensée avec hargne, le tout était toujours passager. Tu passais aisément de la rage au calme plat et c’était peut-être cette facilité à tomber dans l’un puis dans l’autre qui faisait de toi cette personnalité dérangeante. C’était ça, ton pète au casque à toi. « Du coup je me demande comment tu fais pour pas avoir plus de problèmes que ça. Est-ce que t’as instauré un régime de la terreur qui fait qu’elle osent pas parler ou alors t’as un deal avec la secrétaire du grand manitou, qui fait que les plaintes se retrouvent miraculeusement à la poubelle… » Tu tentais de t’imaginer par quel miracle il siégeait toujours dans la hiérarchie. Parce que ce genre d’événements te faisaient oublier qui il était. « Faudra que tu m’expliques un jour comment tu fais pour pas te faire virer. » Tu lâches un léger rire, lisant en diagonale l’étiquette de ta cannette sans concentration ni curiosité aucune. Parce que t’allais pas mentir en disant que parfois ça te vexait qu’on vous compare, qu’on vous mette à la même échelle. Si t’étais ni d’une grande sympathie, ni dotée d’un don social extrême, on pouvait pas dire que tu remuais autant les foules que lui. Qu’est-ce qu’on pouvait bien te trouver à toi, d’assez abjecte?

« Mode ermite? » Tu lâches un rire, tu tires sur ton jogging quelque peu élastique, attaquant les frites. « J’ai reçu un mot de là-haut. On m’a dit de prendre mes distances après l’incident de la Sky Tree. » Là-haut, ça voulait tout dire. Celui qui dirigeait, prenait les décisions. Celui que tu nommais jamais et que t’affublais de surnoms et synonymes multiples afin de jamais avoir à le faire. Comme si dans le fond, tu refusais de t’y confronter. « J’ai encore quelque jours à tirer avant de revenir travailler. Ils m’ont filés le numéro d’un psy. La blague. » Tu tires de sous le cendrier la fameuse carte de visite, d’une tristesse sans nom. De la couleur à la typographie, tout te cries de t’en servir comme dessous de verre. Mais si t’es aussi têtue sur le sujet, c’est parce que tu sais que le secret déontologique, il existe pas. Que tout ce que tu diras sera pas scellé, que tout ça un jour, ça pourra se retourner contre toi. « Si c’était un problème avec quelqu’un du sexe masculin, je m’inquiéterais pas autant. » Tu ricanes, jetant un regard en direction de Daichi. « J’aurais qu’à te filer son nom pour être tranquille. »

Et même si tu ris, il y une part qui rit jaune. Parce que c’est terriblement vrai. T’oses pas imaginer le jour où t’auras quelqu’un, tu sais même pas si ce jour viendra. Mais quoiqu’il arrive, tu sais bien que ça sera un grand moment. Parce que Daichi parle mais surtout avec ses poings. Cette parenthèse, elle t’oxygène, ça te permets d’oublier cette foutue carte qui t’as contrariée. Parce que sa simple vue te déplais. Tu finis par la faire voler à côté de lui, tu lui envoies, qu’il y jette un coup d’œil. « J’ai pas confiance. Ou alors je deviens parano. S’ils étaient intéressés par la psychologie, ni toi, ni moi ni personne auraient pu rentrer au Shinsen. » En réalité, c’est surtout ta conscience qui te fais t’inquiéter. Parce qu’elle te dit que tu sais bien, que t’as dépassé les bornes récemment. Que t’as déconné. Et t’as beau apprécier Dems, avoir confiance en lui, vous gardez chacun ces 10% que vous réservez. Alors tu fermes cette parenthèse, tu la balance d’un revers.

« Deux, trois heures? Parfait, ça sera ma limite de patience. » Parce que point trop n’en faut. Et puisque tu sais comment détourner son attention, tu lances « Ça fait longtemps que je t’ai pas entendu parler de tes dernières conquêtes et de leurs formes folles. »
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Quand il s'agit de grosses fesses, j'en veux toujours plus qu'il n'en faut.

- « J’t’ai toujours dit que y’en a aucune qui t’arrives à la cheville et que t’as l’cul l’plus voluptueux d’toutes les meufs que j’convoite. T’as vraiment pas l’air d’me croire. Faudrait p’être que j’te pelote un peu plus pour que tu l’intègres définitivement dans ta p’tite caboche… »

Et là, j’eus un p’tit rire moqueur. D’circonstance.

‘Fin bon. Y’en avait quand même pas mal avec qui j’prenais pleinement mon pied. Genre Momoka. Jolie gueule. Gros cul, beaux seins, superbe suceuse… Franchement, les stars du p’tit écran, y’avait pas à dire. Pourtant, celle qui m’semblait avoir un potentiel intéressant, c’était la meuf assise devant moi. A bien la mater, elle dégageait vraiment rien d’particulier, même avec son gros uc. Pourtant, j’étais sûr au plus profond d’moi-même qu’elle devait être bien sale au lit. Les meufs trop simples en apparence étaient d’très grosses vicieuses. Ça s’tenait comme réflexion quand on connaissait son métier. Ça m’faisait d’ailleurs penser que j’connaissais pas vraiment les circonstances dans lesquelles elle était devenue une tortionnaire. Ni si elle prenait du pied à faire son boulot. J’pourrais lui demander, mais j’étais pas trop fan d’farfouiller l’passé. En attendant, elle avait aussi soulevé des points importants. J’avais beau être lieutenant que j’me suis pas du tout intéressé au fameux incident de la Sky Tree. J’avais juste entendu deux trois échos tout en prenant en compte une note d’service, mais c’était tout. J’avais bien entendu accès à des rapports et dossiers, mais j’étais pas vraiment très pressé pour lire tout ça. Moi et la paperasse hein…

- « Par contre, te bile pas. C’est pas parce qu’on est sensés représenter la loi que ces gens n’ont pas conscience de ce qu’on est. J’ai déjà fait d’la taule quand j’étais gosse. Ça m’a pas empêché de devenir flic et d’gravir les échelons fissa. Combattre l’mal par l’mal, ça t'parle ? T’penses vraiment que des gens honnêtes et bien sous toutes leurs coutures pourraient faire ton job par exemple ? Si t'penses qu’ils ont pas conscience d’qui ils emploient, t’es bien trop naïve ma pauvre. »

J’l’avais pratiquement engueulé, surtout avec ma tronche presque trop sérieuse. Croire que nos chefs n’étaient pas conscients d’ce que nous étions relevait d’une très grave erreur. Nous étions p’être du bon côté d’la ligne, mais nous effectuons les basses besognes. Faire l’sale boulot, ça revenait pas aux honnêtes gens. Les braves zigs, c’était la police simple, visible, affiché au soleil comme les feuilles d’un chêne solide et majestueux. Nous, nous étions les gros bâtards profondément enfoncés dans le sol et ses ténèbres. Un peu comme les racines du même chêne. Le shinsengumi, c’était rien de plus qu’un ramassis de pourritures. Ou presque. Car quand bien même il y avait d’bons types, ils pouvaient rapidement changer ou tout du moins devenir insensibles. Faut dire qu’à force d’voir des atrocités et patauger dans la merde, on finit par s’y habituer et par trouver tout ça normal ou banal. « Ceci étant dit, j’capte clairement pourquoi tu veux pas voir un psy. C’est légitime. Si tu penses que tout c’que tu diras pourrait remonter en haut, ouais, reste tranquille dans ton p’tit coin. » Là-dessus, j’étais clairement d’accord. C’était pas parce qu’ils savaient qu’on était un groupe de sales chiens qu’on devait leur donner du grain à moudre et à foison.

On avait p’être la justice derrière nous, mais c’était à double tranchant.

‘Pourraient estimer un jour qu’on était devenus bien trop dangereux, même pour eux.

- « L’homme a la trahison dans le sang. Toi avec toutes les informations qu’tu soutires aux gens que tu charcutes, t’penses vraiment que t’es pas une bombe à retardement pour eux ? »

Mes paroles étaient presque acerbes, amères et caustiques, mais rien d’mieux qu’un bon coup d’fouet au gros cul d’cette rêveuse pour lui faire comprendre qu’elle imaginait pas à quel point même notre camp pouvait être pourri. Personne était tout blanc. Personne était tout noir. Y’avait pas d’mauvais. Y’avait pas d’bons. Juste l’plus fort qui dictait sa loi. Et quand tu t’assures d’être du bon côté d’la ligne, t’es plus ou moins tranquille. Sur cette pensée interne, j’ouvris ma canette avant d’la vider de moitié d’une gorgée. Presque cul sec. Et bon Dieu que ça faisait du bien ! « Ça s’trouve, ils savent déjà que j’choure une bonne partie d’la drogue. Mais des éléments comme moi, prêts à mordre les "méchants", on en trouve pas des masses… » Alors on m’conservait dans les rangs. Tout en me gardant plus ou moins à l’œil. J’étais sûr et certain que le gouvernement avait des infiltrés dans chaque gang. Et que ces infiltrés pouvaient savoir comment on bossait. « ‘Toute façon, j’les servirais bien comme y faut. Jusqu’à c’que j’remonte sur ces putains d’chiens qu’ont buté mes darons ! » Ma poigne se serra sur ma canette qui finit complètement écrabouillée, pétant et déversant l’reste d’la binouze sur l’sol. C’est à c’moment là j’crois que j’réalisai ma connerie…

- « Ah putain… ! Désolé... »

Ouais, j’venais d’gaffer. Salement. Lui révélant ainsi l’pourquoi d’ma présence dans le shinsengumi.

L’pourquoi d’mon caractère d’fumier.
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Tu sais bien Pure,
que celle qui a amené le sujet, c’est toi. Parce que t’as cette tendance exaspérante à te noyer dans un verre d’eau, qui parfois, déborde. Et que dans ce cas-là, tu finis par verbaliser ce qui te tracasses plutôt que de continuer à faire la grimace. Mais Daichi, ce qu’il te dit, ça te frappe. Il aurait pu te coller un pain que ça aurait eut le même effet. T’es sonnée, confuse. Parce que tu y avais pas pensé de cette manière, que t’avais fais le tour de la chose sans penser à regarder les dessous. Et surtout finalement, que t’en as apprend davantage sur lui. T’aurais pu fouiller son dossier pour en apprendre davantage ou tout simplement lui demander. Mais finalement, vous vous êtes jamais vraiment parlés, pas de cette manière.

T’analyseras pas ce qu’il vient de te dire. Tu feras pas des raccourcis idiots dans ton esprit en signe de compréhension bancale. À te dire que s’il a été en taule jeune, ça explique tels éléments ou telles choses. T’écoutes simplement, tu digères en silence. Il aboie contre toi et ton cou rentre instinctivement entre tes deux épaules. Bien sûr qu’il avait cette fâcheuse tendance à hausser le ton constamment, vu son travail, il était forcé quelque part. Mais lorsque c’était dirigé contre toi, qu’importe qui cela pouvait être, t’avais toujours ce réflexe de recul. « Je sais bien qu’ils ont conscience… » Tu tentes de trouver un argument, tu laisses ta phrase en suspens, ton regard baignant sur ta cannette. « Mais j’ai rien à voir avec tout ça. J’étais étudiante pis j’ai travaillé dans l’armurerie et... voilà. » Tu résumes la chose et même si tu y avais ajouté des fioritures, faut avouer que ça aurait toujours pas été reluisant. Ton parcours il était comme toi, bancal. T’avais jamais vraiment rien terminé, ou peut-être que c’était parce que t’avais jamais eu le projet de commencer quoique soit.

T’entends bien ce qu’il te dit.
Et ça résonne,
Sans te parler pour autant. Parce que tu te sens pas concernée par tout ça, t’es banale.

(…) t’penses vraiment que t’es pas une bombe à retardement pour eux ? Tu fronces les sourcils dans la surprise, y a une expression de vide gravée sur ton visage. Un knock out qui te laisse perplexe. Ça t’as jamais percutée, parce que tu pensais qu’on t’avais offert une chance de faire quelque chose. En réalité, on t’avais donné le choix entre un cercueil en noyer ou bien une camisole, parce que c’était qu’une question de temps. Si t’as pu te complaire là-dedans aussi longtemps, c’est parce que t’as jamais vraiment réfléchit. T’as sûrement pas voulu, t’as attrapé ce qu’on t’as renvoyé, t’as saisis l’occasion. On attend de toi à ce que tu t’enfonces et tu le fais d’ailleurs superbement bien, de ton propre chef qui plus est.

« Merde. »

Ça t’échappes d’entre tes lèvres, tu ramènes un genou contre ta poitrine, tu poses ton menton dessus, ta cigarette à la main. T’as un léger sourire aux lèvres pourtant. T’es pas attristée, ni réellement choquée. Parce que ça te pendais au nez depuis un moment et qui fallait sûrement quelqu’un pour venir te secouer. T’avais jamais vraiment cru aux théories héroïques, à la droiture. Tu trouvais les théories jolies, oniriques, mais bien éloignées de la réalité. Et de toute façon, si t’avais été partisante, t’aurais tenté de les mettre en applications. Tu relèves ton regard vers Daichi, sourcils haussés à l’écouter. Parce qu’il faut croire que la grande révélation du jour était toute autre.

La bière se répand, il s’excuse.
Il s’excuse. C’est probablement à ce moment-là que tu réalises l’importance de sa gaffe. Parce que ce genre de mots sont rares dans la bouche du lieutenant. Mais toi tu restes là, silencieuse, à regarder le liquide se répandre, couler de la table en cascade pour se déverser sur le sol.

« … Tes parents. » Ça explique bien des choses. Mais ça démontre une fois de plus que tous ont un but au Shinsengumi. Quelque chose de précis, de viscéral. Terrain miné, tu t’avances prudemment sur le sujet, parce que tu risques pas de le laisser filer.

« Ils sont pas au courant je suppose. » Tu te relèves, t’es à nouveau droite, abandonnant la position avachie. C’est ton boulot après tout, de soutirer des informations. De vouloir en connaître davantage, de creuser, exploiter les filons. Et si la plupart pensent que la peur ou la violence sont les meilleurs moyens de parvenir à ses fins, toi tu sais bien que le plus efficient, reste la confiance. C’est ça de gaffer, après tout. Un excès de confiance, une langue qui se délie.

« Sinon tu serais pas là. » Parce que dans le fond, même si la fin justifie les moyens, est-ce qu’ils ont vraiment envie de prendre le risque d’engager quelqu’un qui est là pour quelque chose d’aussi viscéral? La rage c’est un bon moteur, mais c’est jamais un élément sur lequel on peut se reposer les yeux fermés. « Je vois. »

« Même toi t’as tes raisons. » Que tu lâches. Tu sais pas s’il y a vraiment quelque chose à ajouter. Si c’était quelqu’un d’autre, tu t’empresserais probablement de saisir l’occasion pour extraire. Mais parce que c’est lui, t’as envie de respecter le silence. De faire la sourde oreille, celle qui n’aura rien entendu de tout ça, qui n’en saura rien et qui, ne l’évoquera probablement pas.
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Quand il s'agit de grosses fesses, j'en veux toujours plus qu'il n'en faut.

- « S’ils étaient au courant, j’serai pas si haut dans la hierarchie. Ça s’trouve, c’est p’être eux les responsables… »

Et si c’était le cas, j’allais rire jaune. La perspective me faisait déjà sourire d’cette manière. J’imaginais pas que c’soit le cas. D’ailleurs, jusqu’ici, j’m’étais jamais vraiment posé la question. Qu’est-ce que j’ferais s’il s’agissait des politiques qui étaient en cause ? Les assassiner ? Pour croupir en prison après ou même crever comme une merde ? Nan… C’était pas très tentant. Démissionner et les trahir en partant bosser pour un gang ? Y’avait moyen. Ça, ça leur ferait vachement mal au cul. Mais en y repensant, j’allais finir comme un fugitif même comme ça. D’quoi m’faire carrément rire avant d’passer une paluche sur ma gueule. Décidément, y’avait pas d’échappatoires avec ces chiens. Ça en devenait tellement risible et malsain que j’préférai n’plus trop y penser. Puis là, fallait que j’me rende à l’évidence. J’venais p’être d’l’avouer –accidentellement- à la meuf en qui j’avais l’plus confiance dans c’monde pourri, mais c’était certainement pas la meilleure personne. Elle-même était paumée. Elle-même était résignée et c’était à s’demander si elle avait vraiment des perspectives d’avenir. ‘Fin maintenant que j’y repensais bien, comment ça s’faisait qu’une bombe comme elle fasse un travail aussi sale alors qu’elle pouvait pécho facile un vieux pigeon dont elle jouirait de la fortune une fois mort ? Des amateurs d’gros culs, y’en avait quelques-uns dans c’foutu pays…

Quoique… Elle avait quand même lâché une phrase qui voulait tout et rien dire à la fois. A croire qu’elle aussi avait ses raisons. Des raisons d’faire ce sale boulot. En fait… Avec un autre recul, j’venais de comprendre que si j’m’étais maintes fois posé cette question sans chercher à creuser loin ou savoir l’pourquoi du comment. Dans l’temps et quand bien même j’avais d’l’affection pour elle, c’était plus son amitié et paradoxalement son cul que j’voulais avoir. Pas son histoire. Pas son vécu. J’étais pas du genre très curieux à la base, en fait. J’voulais bien m’immiscer entre ses fesses, l’enculer sec, mais pas dans sa vie en tant que tel. Dis comme ça, j’étais un connard, mais en même temps, j’nous voyais vraiment pas faire notre vie à deux. Elle avait besoin d’quelqu’un d’bien. J’avais besoin d’quelqu’un d’bien. Sauf que voilà, personne pouvait tenir avec moi. J’faisais partie d’la lie. J’étais un cas désespéré. Un fumier qui avait déjà vendu son âme au diable et dont la destination dans les cieux s’posait plus : Pour moi, c’était l’enfer et rien autre chose. Mais aussi bizarre que cela puisse paraitre, j’en riais. J’m’en marrais. C’était déjà écrit d’toute façon. Et puis, c’était pas comme si j’croyais en ces sottises d’toute. J’finis par soupirer avant de relever mon regard vers l’sien. En la matant de plus près, j’me demandai si j’l’avais pas fait chier avec ça en fait.

Déjà que j’étais venu la tripoter comme one le fait avec une sale chienne des bas quartiers, manquait plus que j’cause d’ma vie et d’mes motivations.

- « Bon, j’te laisse tranquille. C’est plus tôt que prévu, mais j’pense pas que tu t’en plaindras. Et bien entendu, tu pipes pas à un mot concernant c’que tu sais. »

J’avais plus qu’à faire ça : M’casser. J’aurai bien voulu la peloter encore et encore, mais à un moment donné, ça suffisait plus. Fallait que j’passe à la vitesse supérieure, qu’on aille plus loin quoi. Seulement qu’elle semblait pas cap. Normal vu la tête d’gland que j’avais parfois. J’la comprenais. J’pouvais donc sortir l’grand jeu, mais j’serai tellement pas crédible que j’préférai oublier cette option : Non parce que l’bail foireux d’la déclaration d’amour venu de nulle part ou encore les fleurs, l’resto, les regards intenses machin quoi, c’était pas mon kif. J’serai pas naturel en plus. On va dire qu’à c’niveau là, j’avais raté mon éducation. J’étais plus habitué à queuter les filles faciles, les pré pubères trop peu avisées ou encore les putes, mais bon… D’ailleurs, dans quelle catégorie on pouvait foutre Pure ? Y’a même des jours où j’me demandais si elle avait déjà baisé, mais elle avait pas non plus la tronche d’une grosse pucelle malgré sa manière de se fringuer qui faisait parfois pitié. Oui parce qu’autant elle s’perdait pas trop dans l’maquillage et autres conneries du genre ; autant elle faisait pas non plus d’efforts au niveau vestimentaire. Presqu’un garçon manqué la meuf. M’enfin… C’était tant pis pour ma gueule. J’me relevai donc et j’chopai mon sac plein d’coke avant d’me retourner vers la porte et de l’ouvrir non sans lui glisser une p’tite salutation d’mon cru :

- « A la r’voyure gros cul. »
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