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What's up doc? || ft. Mayak
Sunny
What's up doc? || ft. Mayak 838658profilicon
FT : Takao Kazunari - KnB / Chen - EXO
Crédit : Raven ♥ (bb d'amour lol keur) & Snow & Cres & Gypsy & Ara & Chaton & Ledger
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Sunny
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What's up doc?
Mayak

C'est peut être mon destin de crever là.
Au milieu d'un escalier entre le troisième et le quatrième. Sans témoins et sans histoire, juste une marre de sang à éponger demain. Ça semblait simple à faire finalement. J'avais juste à attendre ici et fermer les yeux, quelques secondes, quelques minutes. Le temps de partir pour ne plus revenir. Mais soyons honnête, même mourir je pouvais pas le faire comme tout le monde. Crever dans un escalier c'est pas glamour, c'est beaucoup trop con, même pour moi. Alors le destin je lui pisse à la raie. Une marche après l'autre, je me rapprochais de mon salue... si je me vidais pas de mon sang avant, et franchement. C'était mal parti.
Un coup de lame perdu dans une bagarre de rue. C'est du fait et du surfait. Déjà vus. Déjà oublié. Depuis le temps, les pugilats dans les ruelles crades ça me connaissait bien, j'en sortais sans soucis, deux trois bleu, des yeux noirs et du sang plein la bouche. Rien de bien fou, rien qui intéresse qui que ce soit, même pas moi. Mais ce soir, un verre de trop, une insulte de plus et c'est le drame. Quelqu'un a sorti une lame et c'est dans mon bide qu'elle avait finit sa route. L'avantage du sang dans les bastons de sorti de bars c'est que ça faisait fuir tout le monde aussi vite qu'une sirène de police. On aime bien se mettre sur la gueule mais quand y'a un cadavre en sursis, c'est plus la même histoire. Personne a envie de finir sa vie derrière des barreaux pour un clodo. Même pas moi.  
On s'est tiré aussi vite qu'on m'a planté.
J'avais vus assez de plaie dans ma vie pour savoir que celle ci était pas spécialement jolie à voir. Plutôt profonde. Irrégulière, ça faisait un mal de chien. En plus il avait niqué mon t-shirt préféré. Le sang s’était mis à couler lentement, tachant le tissu blanc jusqu’à ruisseler sur mes chaussures. Machinalement ma main s'était empressé de compresser la blessure pour m’empêcher de me vidé comme un cochon à l’abattoir. C'est la merde. C'est la merde et je vais crever. En plus j'ai ruiné mes chaussures.
La panique passé, c'est l'esprit de survie qui s'éveille. Celui qui te dis que t'as intérêt à bouger ton cul fissa si tu veux pas clamser entre deux poubelles. Celui qui te dis que de toute façon t'es trop bourré pour vraiment avoir mal mais pas assez torché pour ne pas aligner deux pas. Alors il fallait marcher. Se casser. Se traîner loin de la scène, loin des regards et des sirènes qui hurlaient déjà à l'horizon. S'enfuir d'ici sans savoir ou aller. Parce qu'a moitié ivre et si proche du décès, c'est difficile de réfléchir. Qu'est ce qui fallait faire ? Arrêter ça. Arrêter le sang qui se répandait partout comme une traîné de poudre. Comment ? Ça restait la question. J'avais beaucoup de monde dans ma liste de contacte, beaucoup de canapé à squatter, beaucoup de numéro à harceler, mais y'avait qu'un personne qui pouvait m'aider à cet instant. Peut être pas le meilleur, peut être pas le plus fidèle ni même le plus sympa, mais c'était le plus doué des bouchers qui rafistolaient des déchets comme moi. Mayak.
Un sms et le compte à rebours est lancé.
C'est comme ça que mon chemin s'acheva sur le pallier de son aparte. Après tout ces étages gravis à la seul force de mon désespoir et des litres d'alcool ingurgité dans la soiré, j'arrivais enfin au but. Mon sang avait fuité un peu partout. Comme un petit vieux qui se pisse dessus, c'était pas glorieux, c'était même pas discret mais j'étais en train de mourir alors on pouvait me pardonner d'avoir laissé ma trace. La porte était là. Elle était a porté de main. Je la voyait trouble, vibrante et obscure. Trop d'alcool ou pas assez de sang, l'un comme l'autre ça m'aidait pas. La douleurs tout comme la chaleur, s'étaient envolées, à croire qu'elles avait jamais été là. Un frisson chassa les idées trouble. Comme un électrochoc, il donna à mon corps l'énergie nécessaire pour faire les quelques pas restant jusqu'à la porte et m'y écraser sans aucune élégance, juste un grognement. Un râle fatigué et douloureux, quoi de mieux pour annoncer son arriver ? Ma main libre se hissa jusqu'à la sonnette pour la harceler frénétiquement. Inutile de dire que ça servait à rien. J'entendais sa connerie de musique depuis l'étage d'en dessous.. aucune chance qu'il capte quoi que ce soit.. mais j’essayais quand même, frappant la porte du poing avec une impatience que je ne prenais même pas la peine de cacher.

« Putain ouvre.. je te jure c'est urgent... »

Vitale même.. Mais c'était pas le genre de détail qui l’intéressait ça.. J'avais fais l'effort de prévenir d'un sms. Un sms à la rache, tapé d'un pouce ensanglanté.. mais un sms quand même. Je suis presque sûr qu'il sera content de me voir moi et mon trou au bide, en sueur et en sang sur son paillasson au beau milieu de la nuit.
Ça vendait du rêve.
©️ ASHLING DE LIBRE GRAPH'


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What's up Doc?
FT : Sunny // WORDS : 1090
Tu avais ta musique à fond oui. Un classique qui parvenait à tes oreilles sensibles à cette musique. Ce morceau de Tartini, nommé « Devil's Trill Sonata », une sonate en G mineur. Le violon venait te chatouiller tes oreilles, tu fredonnais tout en arrosant ton cannabis à l’abri dans ton labo, tu étais rentré des cours et tu avais reçu un « jarivevnklmq » de la part de Sunny, ton chat de compagnie. Enfin chat… Un parasite qui traîne sur ton canapé quand il est blessé et que tu l’as soigné… Vu ce qu’il a mis, tu présumes qu’il est dans un état déplorable alors, laissant la porte de ton labo ouverte afin d’entendre la musique, tu vas dans ton salon, t’allumant un joint en même temps, et tu attrapes les draps déjà tâchés de son sang, tu dois tout préparer. Tu vas chercher ta boîte à outils et tu prépares le fil et les aiguilles. Tu sors une seringue propre que tu remplies avec de la Kétamine. Cela prend quelques secondes à faire effet par ce moyen d’injection. Au moins, il n’aura pas mal quand tu trifouilleras dans sa plaie. Car, tu allais t’amuser un peu avant de le soigner, quel que soit sa blessure… Il faudrait déjà qu’il arrive jusqu’à ton étage.
Tu retournes ensuite à ton labo, tu dois ranger. Tu ranges tout bien et tu sors de quoi faire de la cocaïne, tu adores en faire. Tu remets ta blouse et tes lunettes de protections, tu termines ton joint puis tu sors tout ce qu’il te faut. Tu attrapes les feuilles que tu as acheté ce matin sur le marché noir et tu te mets à les hacher menu. Comme de l’oignon. Sauf que tu n’en mets pas dans les pâtes… Quoique, ça ne doit pas être dégeu’. Tu ricanes tout seul, tu feras goûter cette recette à Sunny et au pire, s’il crève bah… Tant pis ? Tu entends ta sonnette se faire violer… Tu soupires, il est là mais là, tu as les mains dans l’essence… Tu termines le liquide jaune, tu y mets les feuilles puis tu coupes ta musique, couvrant le seau d’une taie d’oreiller.
Gardant la blouse et les lunettes, tu fermes ton labo à clé, te rallumant un autre joint, tu ouvres la porte afin de voir un cafard écrasé sur ton seuil… Tu soupires encore une fois, tu le prends par les épaules et tu le tire jusqu’au canapé. Puis tu attrapes un tapis qui est suspendu et tu vas le mettre devant ta porte afin de cacher un minimum jusqu’à ce que Sunny soit assez rétablit pour nettoyer ton immeuble. Tu reviens vers le blessé sur le canapé. Tu lui prends la main afin qu’il tende le bras, puis tu maintiens son bras ouvert, tu passes l’aiguille au point de rencontre entre la veine médiane céphalique et la veine médiane basilique, le début de la veine médiane quoi. M’enfin, tu injectes la drogue fraîche à l’intérieur de son corps avant d’aller jeter la seringue le temps que cela fasse effet.
Une fois revenu, tu regardes sa plaie. Ça va, ce n’est pas la pire qu’on t’as déjà ramené. Son T-Shirt te gêne, alors tu attrapes son col et tu le déchire en deux afin que tu ne sois pas gêné… Tu regardes sa musculature… Même toi tu as plus de muscles que lui…

« Tu devrais faire du sport au lieu de boire, on dirait mon défunt grand-père là… Et encore, même lui était plus musclé que toi. Par contre, tes cicatrices sont bien recousues, je me demande qui te l’as fait, ça doit être un pro.»

Bien sûr, on ne précise pas mais c’est toi qui l’a recousu hein. Tu ricanes et tu enfiles les gants afin d’éviter que tu lui foutes des microbes dedans et tu te mets à trifougner, un sourire aux lèvres. Tu adores cela ! Alors, son muscle grand droit de l’abdomen est percé et un petit peu le muscle psoas. Bon, ce n’est pas si grave. Tu touches ses muscles, tsch, il était bourré et ses muscles sont dans un sale état, cela se voit que tu as déjà recousu ici. Aucun organe vital n’est touché, dommage. Bon, assez joué, tu vas le vider de son sang.

« Evite de respirer par la bouche. Cela me complique le travail. »

Tu soupires, il ne t’aide pas. Alors, tu te dépêche de le recoudre, tu es un pro pour cela. Rapidement ses muscles sont recousus et tu t’attaques à sa peau mais… Tu décides de jouer encore un peu, tu dois désinfecter et tu n’as pas de désinfectant… Alors tu te lèves et tu te diriges vers ton labo afin de chercher de la vodka, tu t’en sers un verre enfin, un demi, et tu le bois devant lui. Puis, sur un chiffon, tu verses de l’alcool et tu plaques le chiffon sur sa blessure mais, comme Sunny est sous Kétamine, il ne ressent rien puisque c’est aussi un anesthésiant. Cela ne l’endort pas mais il ne sent rien du tout. Alors, pourquoi se priver ? Tu fais mumuse encore un peu avant de finalement le recoudre et de ranger tout. Tes gants sont couverts de son sang, il y en a aussi sur ta blouse et tu as encore les lunettes de protection sur le nez.
Tu retires tes gants mais, tu te prends tout le sang dans laggle puisque ce sont des gants en caoutchouc alors il vient te claquer dessus, tu n’es vraiment pas doué. Tu dois ressembler à un serial Killer avec ta face barbouillée de sang… Mais osef au pire.
Tu nettoies tes mains, oubliant ton visage puis tu reviens vers Sunny, tu le redresses et tu attrapes des compresses, tu remets de la vodka dessus et tu poses la compresse sur sa blessure recousue. Puis tu l’enroule de bandage.

« Voilà. Dans… » tu regardes ta montre… Cela fait 9 minutes que tu lui as mis la kétamine « Une minute, pardon, 30 secondes environ, tu vas redescendre et la drogue va partir. Tu vas avoir un peu mal mais si tu dors, je serais tranquille. Alors repose-toi. »

Puis tu t’assieds dans ton fauteuil avec un livre sur le cerveau. Tu dois encore attendre 5 minutes avant de pouvoir retirer la taie d’oreiller de ton seau et de continuer la cocaïne.

« Quand tu iras mieux tu nettoieras mes escaliers, j’ai pas envie que les flics se pointent chez moi à cause du sang. »
©️ ASHLING FOR EPICODE


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Mayak

Il est directe Mayak.
Pas de bonjour. Pas de comment tu vas. En même temps je pissais le sang sur son paillasson alors je pouvais pas lui en vouloir de se torcher avec la politesse. Surtout que ça faisait désordre un mec en sang devant sa porte. Il me fit entrer en m'aidant à me traîner jusqu'au canapé ce qui était nettement plus confortable que les marches d'un escalier. Pour ma part un vague grognement plaintif suffisait à exprimer un « salut , comme tu vois je suis pas au top », il avait pas vraiment besoin de plus pour m'enfoncer une aiguille dans le lard et y injecter je sais pas trop quoi. Un jour il allait me faire crever.. c'est obligé. Pas de protestations, pas même un vague reproche sur son indélicatesse, il serait capable de se vexer et de me laisser crever là. Et de toute manière vus mon état je l'avais même pas senti. Je sentais plus grand chose en faite et c'était pas plus mal.
A chaque fois qu'il me foutait sa merde dans le bras c'était pareil. C'était bien. Peut être un peu trop du coup. La douleur s'envolait subitement pour laisser place au reste. Un reste qui faisait vibrer chaque cellules de mon corps au rythme d'un extase parfait. Je remarquais à peine qu'il venait de finir de ruiner mon t-shirt préféré. J'aurais jamais réussit à y enlever tout le sang, mais quand même, il aurait pu faire gaffe. Mais la délicatesse c'est définitivement pas sa cam. Il baragouina quelques mots qui me firent à peine d'effet. Je crois qu'il était en train de se foutre de moi et de mon corps d’athlète asthmatique porté sur la picole. Je l’emmerde. S'il croit qu'il est mieux avec sa face d'intello et son demis mètre 50 là. J'en ricanais simplement vus que j'étais pas capable d'articuler trois mots pour le moment. Je lui aurais bien levé mon majeur aussi mais bouger me semblait dérisoire étant donné que j'étais en train de planer. De toute façon il le sait bien que je l’emmerde.
Respiration lente, je le sentais vaguement me tripoter la plaie, pas vraiment inquiet de ce qu'il y faisait. Il m'avait toujours remis sur pied, étrangement, je lui faisais confiance pour ça même s'il prenait toujours un peu trop son pied à recoudre des trucs et glisser ses doigts dans le corps des gens sans vraiment leurs demander. En plus de ça il venait littéralement de me désinfecté à l'alcool pur. En plus d'être du gâchis je suis quasiment certain que c'était simplement pour s'amuser qu'il faisait ça. Encore un putain de taré. Mais faut ce qui faut, et j'étais pas le meilleur placé pour juger.
Un final je revenais toujours alors.. C'est qu'il est pas si chiant que ça.
Quelques minutes de plus filèrent, elles semblaient s’éterniser tant la stase était agréable, mais toutes les bonnes choses avaient une fin, même la défonce. Il me remis sur pied en me tirant sans grand ménagement. Je senti ses mains continuer à chatouiller la plaie en y refoutant un peu d'alcool dessus avant de me momifier dans un bandage. Mayak avait les mains blanche mais le visage en sang. Peut être mon sang ? Sûrement mon sang oui. Il avait l'air encore plus taré comme ça mais sur le coup ça m'avait simplement fait ricaner encore un peu. Plus pour longtemps puisque la douleur ne tarda pas à s'éveiller. C'était déjà finit. Peut être qu'il valait mieux dormir comme il l'avait suggéré, mais franchement j'avais pas tellement sommeil et encore moins envie de nettoyer son escalier comme sa bonniche.
Une main sur le bandage, il me fallut toutes mes forces pour articuler quelques mots à mon sauveur à la tronche de seriall killer.

« Et puis tu veux pas que je te suce aussi tant qu'on y est ? »

Il m'a prit pour qui hein ? Mais il avait raison. Je braillais plus pour la forme qu'autre chose, parce que c'est vrais que c'était pas hyper discret comme situation un escalier plein de sang.. manquerait plus que les flics débarquent ici tien. Je serais pas le plus dans la merde ceci dit, mais j'étais quasi certain que cette fois Mayak allait réellement m'achever s'il se faisait prendre à cause de moi. Lui ou un autre. Il la fabriquait pas pour sa conso perso sa drogue hein. C'était chiant, donc ça me faisait grogner encore un peu. J'avais mal. Je puais l'alcool. J'avais plus de clope. Mon t-shirt était en miette. J'ai pas demandé à venir au monde et tout ça n’emmerde..

« File moi un truc.. pour la douleur.. j'vais maintenant ..  casse les couilles putain.»

Comme ça c'est fait et tu me fais plus chier. Debout sur mes pieds, je vacillais tellement que je me demandais même comment je faisais pour pas simplement m'écrouler au sol. La force de l'habitude certainement. Débraillé, toujours ensanglanté, au moins j'étais à peu prêt décider à faire du ménage dans le couloir à 3h du matin.. même si c'était certainement encore plus suspect que quelques traces de sang par terre du coup.
Mais faut savoir ce qu'il veux un peu après tout.
©️ ASHLING DE LIBRE GRAPH'


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