Venal Mores | PV Karas
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VENAL MORES
CHATON & KARAS


Cause, Nothing good comes after midnight...

Feu, corps embrasé, moeurs incendiées, chaleur intarissable. Que faisait cette silhouette, lente et sensuelle, dans ses rues si prudes le jour, et si perverties la nuit, à se pavaner comme si elle était la nouvelle merveille du monde à découvrir, pressée de paraître au grand jour, choisissant minuit comme heure d'entrée en scène. Ses talons raisonnaient sur le revêtement granuleux que formaient les routes, frôlant d'autres individus, effleurant d'autres chaires. Un sourire las sur le visage, la cigarette entre les doigts, près de ses lèvres pulpeuses, dont le carmin ressortait à chaque bouffée prise, laissant une marque sur le mégot en puissance. Les lumières des néons rendaient son teint pâle lumineux, presque psychédélique, elle aimait ça.

... When you play the devil's game.

L'odeur du tabac tentait en vain de s'imprégner dans son carré ébouriffé. Elle pourrait être une succube directement sortie des enfers pour se repaître de libido, qu'aucun être présent à la scène n'oserait remettre cette hypothèse en question. Elle avait les yeux lilas, auréolés d'un noir charbonneux, des cils infinis et un eye linner doré continuant d'intensifier son visage déjà indécent. Elle remarquait les regards, et à chaque fois qu'un amas de désir se retournait sur son corps pulpeux, elle souriait, baissant les yeux sur le sol, remettant une mèche de ses cheveux derrière son oreille beaucoup trop percée. Son septum brillait, cuivré, reflétant toute l'espièglerie de la demoiselle. Elle aimait ça.

Set me on fire...

L'ensemble d'envie et de corps se dirigea, haut perché sur ses plateformes, vers une enseigne qui lui était agréable. Pas l'envie de passer au QG, elle avait décidé de se déconnecter des affaires de gangs, just for one night. Elle n'avait pourtant pas prévu, dans ce croc-top et ce jean taille haute, de se faire arracher à sa volonté. Refoulez le naturel, et il revient au galop. Elle soupira, elle entendait déjà le brouhaha venant du bar. Qui frappait donc sur qui ? Elle pénétra malgré tout dans l'enceinte maintenant déchue, et son entrée eut au moins l'effet de calmer l'ardeur de la mêlée, dans sa veste motarde. Son regard glacé mais paradoxalement brûlant fit le tour de l'assemblée, elle contourna les dégâts, lassée. Pourtant, cela faisait partie intégrante de son quotidien, elle y était habituée, familière, intime. Elle aimait ça.

... Kerosine Eyes.

Alors que les coups s'échangeaient, et qu'elle zigzaguait pour trouver sa place dans tout le chahut des mâles cherchant à dominer, une couleur, puis une silhouette, attira son regard avisé de créature nocturne, infernale. Le flamboyant de cette chevelure, la musculature et la taille du gabarit. C'était bien lui. Elle soupira, devait-elle intervenir ? Ce n'était pas le moment, après l'explosion de leur antre, de créer des affaires et potins sur les Exodus, pas vrai ? Elle mit les mains dans les poches, et s'avança, démarche assurée, prédatrice, vers les deux humains, tapant de toutes leurs forces dans le second. Elle esquiva un coup perdu, puis s'installa lentement entre les deux silhouettes, face à l'étranger. Karas allait la tuer pour s'être interposée, ce n'était pas l'éthique du clan, mais elle s'en foutait ouvertement. L'homme, complètement saoule, lui crachat quelques insultes incompréhensibles, et tenta de poser une main sur sa hanche, ce à quoi elle répondit par un simple genou bien placé. Concis. Elle se retourna ensuite, et son visage se radoucit en voyant les quelques traces violacées sur le visage pourtant toujours aussi attirant de son chef.

♣️ Oh Karas, dans quel état tu t'es mis...

Sa voix était tendre, et elle passa le pouce sur le contour de son arcade sourcilière, sans toucher aux marques de poings, puis descendit sur la mâchoire si serrée, destructrice. Elle sourit faiblement.

♣️ S'il te plait ne râle pas maintenant par ce que j'ai stoppé ta petite bagarre du soir, et suit moi avant que ton visage soit gâché.

Elle tira légèrement la langue, elle n'avait aucune gêne, après tout, il devait bien se douter que pas mal de personnes le trouvait plus qu'attirant, et elle n'avait que de bonnes intentions en lui proposant une poche de glace. Elle passa une main dans ses propres cheveux et soupira légèrement. C'était ça, le quotidien des gangs, consentante ou non. Elle aimait ça.

Oh, after Midnight.

Karas
Venal Mores | PV Karas 1511790985-karas-x-baby
FT : Mikoto Suoh // K.Project
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Âge : 36 ans
Habitation : Shibuya
Présentation : s t r a y d o g s
Fiche de liens : u.c
Autres comptes : Crescendo et Coma
Messages : 107
Karas
C/1
J'ai oublié d'me plaindre quand ça en valait la peine, j'ai oublié d'ouvrir les vannes quand la coupe était pleine
MUSIC • C'est ce moment là, hors du temps, que la réalité a choisi pour montrer qu'elle décide et que si elle veut elle nous malmène. Elle a injecté dans nos joies comme une anesthésie. Souviens toi d'ces sourires ce sera plus jamais les mêmes.

Coup de tête
Arcade qui craque
Balayette
Corps qui se braque
Il y a ses phalanges qui dansent sur le faciès de gens qui ne lui reviennent pas, il le sait, il succombe encore une fois à un de ces excès de rage ((mais en même temps, il y a de quoi, n'est-ce pas ?)) Approuver ces actions serait étrange, Takeshi le concède, il le conçoit très bien, ce qu'il fait n'est pas rationnel ((il devient juste un peu plus comme son paternel.)) Comment est-ce que tout cela à commencer ? L'homme essaye de se remémorer le cheminement de sa soirée ; essuyant le filet de sang qui coule lentement de son nez, accoudé au bar, il vagabonde dans ses pensées alors que les corps sont éjectés ((il s'improvise videur de temps à autre, ça rapporte des contacts et du blé.)) Descente d'un verre d'une traite, il se rappelle ; déprimer chez lui ne lui ressemble que trop bien, c'était la fois de trop, alors il est sorti, tout simplement. C'est ainsi qu'il est, pas de nature calme, quelque peu réfléchi, mais irrémédiablement impulsif. Main meurtrie posée sur sa nuque, son regard se pose à plusieurs endroits, cherchant les prochaines victimes de sa colère éphémère qui finira par se calmer quand elle sera rassasiée.

Mais il ne se passe rien
Et il finit par se lasser
Alors l'homme dépose l'argent sur le comptoir avant de changer d'endroit ; pour un lieu peut-être un peu moins fréquenté par des cons d'la première génération. Cigarette entre les lèvres, Takeshi sort et vagabonde pendant quelques mètres ; il ne lui aura fallut que vingt deux minutes et treize seconde de marche pour pénétrer ailleurs. Un lieu qu'il connaissait bien, mais qu'il ne côtoyait que très rarement. Son énième sucette à cancer finie écrasée sous sa semelle et le mégot s'retrouve jeté vers une poubelle. Au comptoir, il commande encore une fois un verre ; les regards posés sur lui l'indiffère ((sauf ceux dans lesquels il peut y déceler un brin de haine.)) Il sent que quelque chose est différent, que tout ne tourne pas vraiment rond ici ; peut-être qu'il n'est plus le bienvenue vu les récents événements et en soit, il ne peut blâmer personne ; mais il demande juste un peu de paix, de sérénité ((la tempête à besoin de se calmer.)) Assis sur un fauteuil libre, l'homme contemple les ravages du soir, sourcil arqué devant un tableau de cauchemar. S'il y a bien une chose qu'il a apprit en entrant dans un coma étant adolescent, c'est bien de ne pas maltraiter une femme ; mais deux loubards ne semblent pas avoir été enseigné à bonne école.

Alors il se lève doucement sans rien dire
Et décroche une droite mémorable sans sourire
Les hommes comme ces deux énergumènes lui donne très clairement envie de vomir, mais il se retient, garde la mâchoire fermée et serrée avant de donner un coup de genou sans réfléchir. La jeune femme qui se faisait tripoté sans ménagement en profite pour déguerpir et les insultes fusent dans tous les sens, couvrant la musique. Les coups pleuvent et les verres se brisent ; la nuit en elle-même en agonise. Il voit rouge, il voit blanc, il improvise. Puis vient l'écho d'une voix qui le ramène à la réalité alors que son poing serré ensanglanté freine sa course. T'es devant lui Chaton et Takeshi ne comprend pas pourquoi, ni même c'que tu fous là. Du sang coule sur son visage, il le sent, ça tape contre sa joue dans une souffrance silencieuse et tu lâches tes sentences qu'il réfutent magistralement. Haussement de cils, les yeux suivent le mouvement ; tu l'embarques alors qu'il recule sans attendre. Ne pas râler ? C'est une blague ? Il n'en sait rien, y'a plus rien qui marche vraiment comme il faut dans sa caboche esquintée. Y'a une cigarette qui se glisse machinalement entre ses lèvres déchiquetées, qu'il allume dans un geste brutal, presque bestial. « J'crois que tu devrais rester à ta place ma belle. J'suis pas d'humeur et je crois que ça se voit. »

Et il recrache sa fumée d'un coup sec par les narines
La rage s'insuffle dans ses veines, comme sa clope, ça le calcine.
Son regard maintien le tiens, la colère l'aveugle, c'est une règle à laquelle l'homme, jamais, ne se dérobe. « J'ai perdu mon QG, des membres, des amis de confiances et tu m'demandes de pas râler ? Mais t'es qui pour m'dire c'que j'dois faire au juste ? » Et il sait très bien qu'il n'est pas juste, qu'il est violent, dérangé et paumé. Y'a plus que la haine qui subsiste. « J'voulais du calme, mais où que j'aille, y'a l'chaos qui s’immisce ; alors t'es gentille, mais ma "petite bagarre du soir" qui est au passage la troisième, elle te dit "bonsoir". » D'un revers de main, il éponge le sang qui dégouline le long d'son arcade, le regard toujours aussi carnassier, comme celui d'une bête assoiffée.

Il est vénère
Il a la haine
Et dans ces moments là
Il faut juste le laisser faire
V o c i f è r e



ft. chaton • color 589ee0 • hrp il était temps que j'réponde sorry !
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VENAL MORES
CHATON & KARAS


Elle ne s'offusqua pas d'autant de piquant dans cette voix grave qu'elle avait l'habitude de devoir confronter. Elle laissa simplement aller, laissant cette goutte de sang gâcher ce visage, jusqu'à ce que la chevelure flamboyante l'éponge elle-même d'un revers de main. Elle laissait juste son flot de paroles se répandre, sans l'interrompre, il déteste ça, et esquissa un sourire. Ce rictus qui signifiait qu'elle restait admirative d'une personnalité si carnassière même après un taux de verre qui dépassait la dose du raisonnable. Seul son regard, plongé dans l'amertume de l'autre, montrait qu'au plus profond d'elle même, elle comprenait. Et c'était souvent comme ça qu'elle devait communiquer, par langage corporel. Tous les bleus sur son corps était un catalyseur à ses futures paroles, preuve intangible qu'elle était là quand tout ce merdier avait débuté, et qu'elle restait auprès de la seconde famille qu'elle s'était créée malgré tous les ennuis qu'elle pouvait s'attirer. Elle soupira légèrement.

♣️ Avec tout le respect que j'ai pour toi, je dirais qu'à la base on est du même camp, le QG, on l'a tous perdu, et c'est pour ça que je suis intervenue, tu peux continuer à me faire morale si ça te chante d'ailleurs. Mais je t'en prie, retournes-y, tu me diras si casser des gueules t'as permis de trouver une solution.

Pas une once de méchanceté, juste une certaine ironie qui était propre à la demoiselle, elle aurait même pu être considérée de tendre dans son attitude. La silhouette faite de rondeur s'assit sur un tabouret du comptoir et machinalement, commanda pour les deux, après tout elle était venue pour se détendre également, à la base. Son regard était dénué de toute agressivité, et elle espérait bien faire tarir une rancoeur qui s'était installée brusquement entre les deux individus, dans un sens unique. Lorsque la commande arriva, elle fit glisser le verre sur le bar vers l'entité musculeuse, impressionnante. Parfois, elle se disait que s'il voulait l'anéantir, il pourrait le faire si aisément, et un frisson caressait son échine, mais elle avait appris qu'il ne le ferait pas, quelle que soit l'intensité avec laquelle la créature de minuit pouvait le titiller. Elle trempa ses lèvres dans le breuvage et continua d'agir. C'était fou ce que le langage silencieux pouvait être puissant. Elle laissait tout son corps accessible, ses flancs, son ventre, comme le ferait l'animal qui accepte de se laisser dominer. Encore une fois, seul son regard laissait filtrer une certaine affection, loin d'être un amour, elle appréciait juste l'Alpha du clan, et s'était laissé entrainer dans une aide qu'il ne désirait pas parfois. Une certaine loyauté que, pourtant, la famille Exodus ne connaissait pas toujours, loin derrière l'unité d'Alcatraz.

La demoiselle balaya l'assemblé d'un regard circulaire, et les quelques regards noirs qui se posaient sur elle étaient vite rabaissé lorsque le sien se faisait glacé, meurtrier. Elle sourit de satisfaction quand l'ambiance redevint normale, ce que l'on trouvait normalement dans les bars. Une musique assez rock, sympathique, le rire et les discussions autour d'effluves anisées. Elle se tourna à nouveau vers le sujet principal de sa soirée.

♣️ Je dois malgré tout avouer que c'était très chevaleresque de ta part de défendre cette fille.

Pas sûr que l'adjectif lui plaise, tant pis, c'était une parole dénudée de toute ironie, et elle espérait qu'il capte cette sincérité qu'elle y mettait. L'incarnation de la nuit possédait ce sentiment qui la poussait à lutter contre le patriarcat, et même s'il n'en avait surement pas conscience, le mâle dominant avait joué un rôle dans ce combat intérieur, viscéral que pouvait éprouver la jeune femme. Son regard s'était fait gratifiant, son corps n'était plus en gestuelle de pseudo défense. Elle reprit une gorgée de ce fluide qui à première vue aurait du lui arracher une grimace. Elle n'en fit rien.

♣️ Tu permets que je nettoie ta plaie, malgré tout ?

Toujours dans l'amabilité, c'était l'une des seules personnes qui pouvait se vanter, ou non, de révéler cette facette de sa personnalité sans qu'elle soit biaisée, sans qu'elle soit pourvue d'arrières pensées. Elle esquissa un léger sourire, celui qui implorait la trêve, celui qui ne demandait qu'à apaiser cette colère qui fulminait dans ce corps. Elle finit son verre, posant le récipient homonyme sur le comptoir, laissant le boss décider de quelle tournure la soirée prendrait.



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