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il est grand temps de rallumer les étoiles ft. absinthe
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ft. père qui êtes aux cieux pardonnez-nous d'être (mal)heureux
je ne suis qu'une illusion bercée par vos envies (et les miennes  un peu avouons le aussi) je peux être tout ce qu'il vous plaît tout ce qu'il vous faut sur terre être mortelle mais incarner tous les maux ; vous faites exister le mensonge que je suis (car je suis un mensonge) mais je suis le vôtre et cela rend tout un peu plus (mo)rose. je ne suis rien de plus qu'une appellation et un visage - juste ce qu'il faut pour créer un mirage.

je pourrais
recoudre vos plaies, venir bercer vos nuits chanter des berceuses au pied de votre lit, écouter vos pleurs pendant de si longues heures, passer sous vos coups si injustes soient-ils ou bien en asséner tel un missile oui je pourrais
je peux, si j'osais
(car c'est bien vous qui me peignez) jetez à ma peau les teintes qui vous hantent pour vous accaparer ce qui vous manque et je ne suis que le fantôme de ce que vous voulez sûrement fuir mais qui devient le plus grand de vos désirs.

aujourd'hui aussi (c'est vendredi) et le ciel est gris - l'est-il vraiment ou est-ce juste la tristesse des gens ? coule-t-elle du ciel pour glisser jusqu'à nos égouts, s'épancher lentement ? peut-être que le deuil passe par la pluie ou que la pluie passe par le deuil (après tout elle rend si bien dans sa mélodie sur les cercueils) et aujourd'hui encore je rentre - est-ce vraiment rentrer ? rentre-t-on seulement si l'on a l'impression d'avoir un chez-soi, un foyer, une maison ? être seulement parti(e) ? dans ce cas-là, je ne rentre pas. j'erre, depuis des années. et c'est chez lui (chez toi, chez eux) que je vais m'égarer.

j'ai encore sous le bras ma pochette, mes dossiers. le dos droit, les talons qui claquent et l'air qui se fouette sous ma chevelure bleuette (je me fais voie lactée) sans (personne) astre pour m'étoiler. je rentre comme si c'était chez moi (ça ne le sera jamais) et je me guide à ta (la vôtre, je suppose) cuisine. je remonte mes cheveux resserre la naissance de la cascade qui s'écoule toujours dans mes hanches et m'adonne à la tâche qui m'attend (sans oublier le tablier).  il y aura, après le temps qui passe et la sonnerie des classes, le sourire angélique sur ses lèvres de me voir ici moi qui ne suis pourtant pas à ma place je m'enracine dans la façon qu'il a de parfois saisir ma main ; cette tendresse et douceur que je ne peux que reproduire en toute maladresse.
et j'attends
égoïste humain(e) ;
terrible manant(e) ;
de voir le chérubin
étoile de son (mon) ciel
qui se rallume m'émeut m'émerveille
me guide vers le matin.
Absinthe
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Absinthe
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rallumer les étoiles


Les paupières lourdes dû à la fatigue que tu portais sur tes épaules, le travail était une épée de Damoclès au-dessus de toi, comme un châtiment divin pour malmener ainsi ton corps et ton esprit. Tu n’étais pourtant pas (il faut croire) quelqu’un qui ne prenait soin de lui, bien au contraire, ton prestige t’accordait des droits – si ce n’est plutôt ton argent – que d’autres n’avaient pas. Tu entends l’entrée claquer, signe d’une présence dans ton logis, mais tu ne bouges pas, sachant pertinemment qui cela pouvait être : après tout cet endroit n’était pas facile d’accès.

Tes phalanges encore sur le clavier, fatiguées elles aussi, tu fermais les yeux comme pour quelques secondes de repos avant de terminer un dossier des plus interminables. Tu avais dû – durant l’écriture de ce malheureux – t’informer sur quelques personnes, et cela avait énormément raccourci tes nuits (pourtant si précieuses).

Le hurlement – qui venait littéralement d’offrir à ton être un bon début de migraine – provenant de ton fils, te fit grincer des dents : il était toujours joyeux quand elle venait, il fallait l’avouer. Shin l’aimait terriblement, alors même qu’il n’était pas un idiot et ne la voyait pas qu’en bien. Pourtant, il était toujours terriblement heureux de courir vers elle, la regarder cuisiner avec des yeux lumineux, peut-être que ton fils (chéri) voyait cette jeune femme comme un secours au manque de sa mère (qu’il a perdu si jeune).

Un souffle s’échappait de tes lèvres, tu te levais – finalement – pour rejoindre à ton tour la cuisine, le regard sombre de sommeil, le crâne douloureux, et la gorge sèche. Une fois dans celle-ci, ta première idée fut de prendre un verre, de le remplir d’eau et d’en boire quelques gorgées pour te désaltérer. Doucement, tu tournais ton regard, la voix rauque.

« Bonjour, heureux de te voir ici. »

Tu ne parlais qu’en ton nom, quand bien même Shin semblait tout aussi heureux mais il était maintenant bien assez grand pour s’exprimer seul et sans l’aide de son père (c’est-à-dire, la tienne). Tu retournais dans le salon – ouvert à la cuisine – pour t’asseoir sur un fauteuil et terminer – tranquillement – de boire la fin de ton verre d’eau. Il te fut logique de ne prendre que cela, un thé serait bien trop long à faire, et tu préférais attendre qu’elle termine sa tâche avant de boire quoique ce soit d’autre que de l’eau : question de politesse selon toi.

« Shin ne t’embête pas trop ? »

L’enfant te criait (suppliait) de ne pas commencer, il ne se trouvait pas agaçant mais seulement curieux – ce qui était le cas, mais comme un bon père, tu le taquinais un peu – et il fit une petite moue (adorable) avant de sourire à la jeune femme en lui proposant son aide. Cette scène t’arrachait un sourire certain.



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ft. père qui êtes aux cieux pardonnez-nous d'être (mal)heureux
il ne faut pas très longtemps avant que les octaves s'envolent non loin de moi, ravivent dans mon regard quelques paillettes et apposent sur mes lèvres cette risette si douce que lui seul arrive à me faire arborer. je pose ce que j'ai dans mes mains, prenant dans mes bras la carrure si frêle du petit asiatique qui semble si lumineux. c'est fou comme je me suis habituée à ce genre de choses qui jusqu'ici m'étaient étrangères. le concept de famille est si abstrait ; j'aurai toujours du mal à le décrypter je pense.

et puis te voilà, toi, si grand et élégant malgré ce que je peux lire dans ton regard, dans la raclement de ta voix qui caresse les graves et la fatigue. bonjour, ravie de te voir. ça faisait un moment. j'ai la voix si douce comparée à la tienne, un ourlet (une étreinte) qui cajole comme un remède alors que ma main s'égare dans les cheveux bruns de ton enfant qui me regarde si impatiemment. cependant avant de reprendre toute préparation je me hâte de faire bouillir de l'eau, déposant au fond d'une tasse quelques herbes de romarin à infuser avant de me reporter vers le petit ange à mes côtés qui s'indigne de tes paroles. ahah non, il est sage comme à son habitude. d'ailleurs shin, j'ai pour toi une mission de la plus haute importance. je me baisse pour me mettre à sa hauteur, posant mon index sur le bout de son nez regarde au travers de la porte du four et quand le haut du gâteau est bien gonflé, appelle-moi d'accord ? hochement de tête vif en réponse, je le regarde s'enquérir de sa quête dans un sourire adorateur alors que je finis de préparer les derniers ingrédients et décorations, sachant d'ors et déjà qu'il n'y'en a plus pour très long. je ne fais simplement une pause pour apporter la tasse d'infusion à côté de l'oméga, le regard (oh) presque tendre. le romarin a bon effet sur la fatigue et les maux de tête. tu devrais te ménager un peu en attendant que je finisse.

mon nom résonne à nouveau dans la cuisine et je me hâte d'y retourner après un mouvement de tête par politesse. merci shin, c'est parfait. tu as fait un excellent travail d'assistant, comme toujours. un brin de fierté dans mon regard quand je caresse doucement le haut de son crâne pour le féliciter, faisant attention à le faire se distancer du four pour ne pas qu'il se brûle quand j'en sors le gâteau, les mains dans des gants et j'appose ce dernier sur une grille pour venir le recouvrir d'un glaçage brillant comme un miroir, quelques feuilles d'or et morceaux de chocolat raffinés venant se perdre en décoration. je peux sentir l'impatience dans le regard du plus jeune alors que je dépose à la poche de la crème et coupe quelques parts que je met dans des assiettes. aller shin, c'est l'heure du goûter. j'apporte les assiettes sur la table basse en fasse de toi avec des couverts, quelques tasses de thé pour compléter le tout (une bouteille de jus de fruit si ça ne plaît pas au plus petit) et je conclus simplement par un bon appétit.
Absinthe
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Absinthe
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Le teint pâle et le crâne douloureux, tu es peut-être si faible que la maladie s’installe non loin de toi, malheureusement ta richesse ne peut empêcher un microbe d’infecter ton organisme à t’en rendre souffrant de maux bien plus durs qu’une simple – et pourtant si dérangeante – migraine. Et la tendre (douce) voix de la jeune femme t’apaise – soudainement – un peu. Elle était douce (un peu comme celle de ta femme de son vivant) mais un peu moins vive (certainement car Mitsuha savait se faire entendre).

« Effectivement, cela faisait un moment que tu n’étais pas venu, Shin me demandait parfois où tu étais. »

Ton regard se portait sur l’étreinte de ton fils à Anaidéia, elle semblait si (humaine) douce avec son fils, comme un regain de (bonté) gentillesse à tes yeux : et Dieu sait que tu étais protecteur envers Shin, si elle était là, ce n’était pas par bénéfice mais par mérite (de plus le petit aimait énormément la demoiselle – qu’il doit voir comme la mère qu’il n’a plus). Un sourire (et non pas rictus) caressait tes lippes, ton regard si tendre sur ton enfant (ton trésor) alors qu’il faisait la moue avant d’accéder à la demande de la demoiselle. Il partait – presque de suite – observer le four, alors qu’elle venait à toi (une tasse à la main, certainement du thé, te disais-tu). « Le romarin a bon effet sur la fatigue et les maux de tête. Tu devrais te ménager un peu en attendant que je finisse. » Elle n’avait pas tort, tu travaillais trop et ton corps n’allait pas supporter la charge de boulot que tu mettais sur tes épaules : mais tu étais ainsi fait (et la notion de travail était dans ton sang, tout comme ton père et ta mère qui étaient des acharnés).

« Merci, cela me fera le plus grand bien, tu as raison, je devrais me reposer un peu : en tout cas, du temps que tu es présente. »

Il était clair que tu devais terminer ton travail, il ne te restait que peu de chose à faire avant de pouvoir profiter d’un moment de calme et de repos. Tu avais bien de la chance que Shin fut si compréhensif et déjà (malheureusement) si mature (dû à la perte de sa tendre mère, Mitsuha). Elle repart, terminer le gâteau (tu penses) alors que tu fermais les yeux après une bonne gorgée de l’infusion au romarin. Dieu merci qu’elle soit venue aujourd’hui : un peu de repos ne te ferait aucun mal (bien au contraire). Elle revenait bien vite, Shin derrière elle, heureux comme personne, une part de gâteau face à lui et son immense sourire. Adorable enfant (il aurait aimé qu’il vive plus longtemps avec sa mère). Bon appétit, puis le goûter fut lancé.

« Qu’as-tu fais ces derniers temps, tu ne donnais pas tant de nouvelles, tu aurais pu venir voir Shin, tu sais, il n’y a aucun problème avec ta venue ici. »

color : #540303.


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ft. père qui êtes aux cieux pardonnez-nous d'être (mal)heureux

hrp ; j'passe en tu pask je galère avec le je mdr nvm me

c'est un instant de douceur (d'impatience, légèrement) de doute probablement que d'attendre le verdict sur la qualité de ton travail bien que la cuisine dans tous ses domaines n'a plus vraiment de secret pour toi. avant toute bouchée tu te permets cependant une gorgée de thé, abaissant sur tes orbes lazuli un rideau épais de cils noirs l'espace de quelques secondes. que de (grâce) que (d'élégance) dans le moindre de tes mouvements, comme un courant d'eau limpide, une symphonie parfaitement orchestrée, un mouvement de drapé fluide ; beauté naturelle aux allures intemporelles (anaidéia, mythe qui semble si irréel)

tu t'autorises finalement à goûter le fruit de ton labeur, laissant la mousse au chocolat, la crème et la légère douceur de pointe de caramel fondre sur tes papilles. tu te dis, éternelle insatisfaite, que tu aurais pu travailler quelques saveurs un peu plus harmonieusement (mais le sourire de l'enfant reste si grand) et ça te suffit bien largement. je sais, j'en suis navrée. non, pas vraiment tout au fond même si ton sourire désolé semble si sincère - oh, ana, quel poison (elle en est désolée absinthe, mais tu sais contrairement à vous autres elle ne sait pas vraiment ressentir l'attache et le manque) un léger rire t'échappe alors que tu te retournes vers le-dit shin, prenant la serviette sur tes genoux pour essuyer doucement la crème sur sa joue tu devrais mettre quelques limites tout de même, je vais finir par devenir présomptueuse si tu m'invites tant à venir. et puis, je ne suis pas chez moi ici après tout. c'est chez vous, c'est normal de vous laisser votre cocon.

malgré tout, tu reprends une bouchée de ton gâteau, coupant les morceaux de ta cuillère en surveillant shin au cas-où de la crème viendrait encore s'égarer sur son visage telle une figure protectrice et (ça ne te ressemble pas, ana) d'être aussi sincèrement douce et attentionnée envers quelqu'un, finissant par conclure et répondre. j'étais occupée avec le travail. je suis sur quelque chose d'assez sensible en ce moment, donc ça me prend du temps et je ne rentre pas beaucoup chez moi. et tu es fatiguée fatiguée si fatiguée anaidéia (mais ça ne se voit pas) parce que tu as fait tellement pire que quelques simples journées à ne pas dormir. ana, ana, ana il y a sur tes lèvres un léger brin de soulagement alors que tu tournes enfin ton regard vers ton aîné, toujours cette expression tendre qui ne saurait te quitter quand tu es en ces lieux mais c'est vrai que ça fait du bien de pouvoir se détendre un peu ici, après tout ce travail. et toi, comment tu vas ces derniers temps ? un léger rire cristallin et on penserait presque qu'en ces jours tumultueux à tokyo tout est si calme, tout va bien tout est si (serein).
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Absinthe
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La bouche pleine, le sourire toujours sur ses fines lèvres, les yeux brillant de bonheur et certainement l’estomac hurlant de joie dû au bon goût de la pâtisserie qu’il avait en bouche, Shin semblait aux anges. Un sourire courbait doucement tes pulpes, alors que ton regard se portait sur ton adorable fils (qui mangeait le gâteau d’Ana, avec passion, on pourrait le dire). Absinthe, tu reportais ton attention sur la fille, qui, maintenant s’excusait avec tellement de sincérité (que cela semblait faux). Tu n’y prêtais pas tant d’attention, tu la savais (en tout cas tu t’en doutais) pas des plus honnête (et ce, même envers elle-même) car elle semblait apprécier Shin, plus, qu’elle ne voulait y croire en te disant qu’elle n’était ici (chez toi, vous) pas à sa place.

Tu aurais pu sourire, mais tu étais trop fier pour le faire si tendrement devant la jeune femme, alors tu ne portais qu’un regard doux aux deux êtres qui étaient en ces lieux. Elle parlait de limite, tu en mettais, mais tu savais que sa présence faisait énormément de bien à Shin, alors, qu’elle vienne si souvent n’était assurément pas un problème, tant qu’elle était bénéfique à ton enfant. Shin était vraiment son monde.

« Je m’en fiche bien, Shin est heureux quand tu es là, alors, ça ne me dérange pas. »

Shin, shin, toujours Shin. Il passait avant, tu voulais simplement son bonheur et il était heureux avec l’idée que la jeune femme puisse venir plus souvent, alors, tu acceptais sa présence – pas si désagréable que cela – à tes côtés (le temps d’une discussion ou d’un goûter avec ton petit Shin). Le travail, alors, il comprenait mieux les légers cernes qui ornaient ses yeux.

« Tu devrais faire attention, avec ton métier, tu devrais garder une bonne santé. »

Tu prends un bout du gâteau, que doucement, tu apportes à tes lèvres pour le déguster un peu.

« Fatiguant, je pense que je me surmène un peu, mais bientôt, j’aurais terminé et je pourrais me reposer un peu, fais de même, repose-toi avant de tomber de fatigue. »

Tu soupires, la fatigue te prend aux tripes, sincèrement tu devrais penser à te reposer un peu.


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Shin shin shin il n'y a que ce nom qui résonne dans la salle depuis tout à l'heure (et tu comprends bien pourquoi) et ça ne t'étonne pas non ça te fait doucement (sou)rire ; comprenant la préciosité de l'enfant qu'il chérit te demandant si
Un jour, tu pourras le ressentir aussi.
Mais avant tu te demandes si tu serais bien capable de ressentir quoi que ce soit oh ana ; tu t'ennuies si fort que c'en est triste, tu es si vide que c'est un peu morbide. Tu te demandes si l'on venait à ouvrir tes chairs et tes entrailles, si l'on étirait ta cage d'os et tes côtes
(verrait-on un cœur battant
Ou qui ne palpite pas même plus d'un temps)
Et ça te laisse tant de marbre que même ça c'est attristant. si shin est heureux, alors tu accordes un regard au concerné avant de siroter tranquillement ta tasse, retournant ton regard vers le plus âgé que tu écoutes attentivement. avec ton métier, lequel - à force tu ne sais plus trop, tu en cumules tant il faut dire oh, ne t'en fais pas je prends soin de moi. Il y a juste certains moments plus fatigants que d'autres je suppose.  c'est sûrement vrai il faut bien se l'avouer - tu sais prendre soin de toi, ne pas te surmener même si tu te plaies à te noyer dans la paperasse et les dossiers afin d'oublier les nuits à
(ana ana ana)
Un éclat de fatigue l'espace d'un instant ; juste le temps de reprendre le faire-semblant en main. Au final, vous avez beau dire, vous êtes tous les deux en piteux état et ça t'arrache un rictus ironique que tu ne peux retenir, cachée derrière le cuir de ton gant. tu ferais bien de faire une sieste dès que tu le peux, à défaut d'une bonne nuit de sommeil sinon tu seras le premier des deux à t'écrouler. tu abaisses ta main, plus sûre du regard que tu lui accordes plus sérieusement, tu devrais prendre du temps pour toi. Pourquoi ne pas partir quelque part avec shin ? Je suis sûre qu'il serait content aussi. tu reposes ta tasse, remettant une mèche de cheveux derrière ton oreille enfin, ça ne me regarde pas je suppose il fait bien ce qu'il veut au final.
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