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(foolish pride) — lieutenant dems
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Foolish pride
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Bla, bla, bla, bla, bla, bla, bla, bla, bla, bla, bla, bla, bla.

Trop de blabla. Quelle barbe ! Achevez-le.

« Passez une bonne soirée et ne traînez pas trop au bureau. Prenez le temps de vous reposer, Carla. Je sais combien c’est difficile de — » tu n’es pas mon père. « Bonne fin de journée, Monsieur. » voilà qui est bouclé. Mes mirettes — qui parcourent minutieusement les feuillets légèrement froissés — s’arrêtent finalement sur l’indésirable qui, lui, n’a pas bougé d’un poil. Hum ? C’est bon, tu peux disparaître maintenant. Son regard interrogateur et insistant a tendance à m’irriter. « Un souci ? » ma voix trahit un début d’agacement. « Du tout. » oui, mais encore ? Faut-il que je le raccompagne jusqu’à la porte ? « Dans ce cas, bonnes soirée et nuit d’avance, Monsieur. » c’est d’un mouvement concis des bras que je lui indique la sortie : je n’aime pas trop répéter et ce n’est pas un fait nouveau. « Hum. »

Il prend sa jambe gauche, sa jambe droite, passe enfin le seuil et disparaît. — dans un silence mortuaire —

Vingt heures quarante-sept. Trente minutes à supporter les bouffonneries tout aussi lourdes que douteuses de cet énergumène. Trente minutes à trancher au couteau. Et puis ne parlons même pas de son écriture. Une vraie patte de mouche. Bon, où est-ce que j’en étais, moi, dans tout ça ? Les rendez-vous des lieutenants sont bien reportés sur l’agenda journalier. Les lieutenants. Le lieutenant Sato. Cet être trop tactile qui a — qui avait — un tant soit peu le don de m’agacer. Et puis ses manières déplacées. Il a toujours été plus gradé que moi, hum. Toujours supérieur et visiblement ce n’est pas prés de changer. Peut-être qu’il est différent maintenant. Quelle importance ? Aucune, sans doute.

Deux jours que j’ai « repris » au Shinsengumi.
— une transition un peu trop radicale —

Regard circulaire dans le cabinet noir à moitié éclairé.

Passer du terrain au bureau, du DAN.338 au stylo. Si ça ce n’est pas formidable. Non, justement, c’est tout sauf formidable.

Vingt-trois heures vingt-deux. Mal au crâne. Céphalées. L’intensité de la lampe du bureau est beaucoup trop forte : il faudra que je songe à demander un changement d’ampoule. C’est sans compter sur l’écran d’ordinateur qui déchire la rétine. « Bon, ça suffit. » je tourne l’interrupteur sur off, abaisse le clapet et me cale dans le fond du fauteuil, fixant — machinalement — la porte. L’obscurité est rassurante.
« Ne rentre pas trop tard. »
Je n’ai besoin de personne pour gérer ma vie. Personne. Et encore moins de mon père.
« Es-tu sûre de vouloir y retourner ? »
Je baisse lentement le regard jusqu’à la moquette du bureau. Cette question est tellement idiote. Et quoi ? Toutes les portes qui m’étaient ouvertes sont closes désormais : pour rester au Shinsengumi je devais accepter de prendre ce poste, pas le choix.
« Tout se passera bien. »
Rien ne sert de chercher à me rassurer ; vraiment. Je n’ai pas besoin que l’on me materne comme il le fait. J’en vois déjà qui vont parler sur mon affectation et sur la position du paternel : il y a toujours des rumeurs, quoi que l’on fasse. Ces personnes peuvent bien médire — clabauder, caqueter, cancaner, commérer ou que sais-je d’autre   — autant qu’elles le souhaitent, ça me passe au-dessus de la tête.
« Tu es parfaite ma fille. »
Grimace. Cesse ton hypocrisie : je ne suis jamais tombée aussi bas. C’est la disgrâce. Une scribouillarde, rien de plus, rien de moins. Ne me fais pas croire que c'est « ça » la perfection pour toi. Me remémorer ses paroles suffit à accentuer la tension dans mes tempes et me donner la nausée. Cocotte-minute en devenir.

Allons chercher un verre d’eau.

Je me lève, époussette et ajuste la si courte jupe crayon blanche, le tailleur et sors de la pièce, atterrissant dans le corridor. De quel côté est la salle de pause, déjà ? Quatre années d’inactivité au sein du Shinsengumi auront eu raison de moi. Pas un chien dans les parages, heureusement. Inutile d’appuyer sur le conjoncteur : plutôt me déplacer dans la pénombre la plus complète que de subir une énième vague de vertiges. Je tends l’oreille, attentive au moindre son de talonnettes — les hommes, ici, ressentent le besoin d’en mettre à cause de leur petite taille, semble-t-il — et tourne au coin. Faites que je ne rencontre personne dans mon périple. Six minutes environ s’écoulent et c’est après bien des virages que se présente enfin le sésame.

Salle de pause des membres de l’administration.
C'est comme ça qu’ils l’annoncent sur l’écriteau rayé.

Pas plus de cinq minutes, histoire d’ingérer la petite pilule bleutée qui se trouve dans ma veste et de rebrousser chemin. La porte se rabat automatiquement derrière mon passage, néanmoins ralentie dans sa course par l’amortisseur de fermeture. Cliquetis. J’allume après avoir habilement tâtonné le mur — bien obligée cette fois —, ôte un gant et me dirige vers l’évier afin de me verser un godet d’eau. Les néons peinent à fonctionner et grésillent. Il n’y a pas âme qui vive dans ce local, c’est agréable. Pensive, je m’adosse tout contre le mobilier en inox, gobelet à la main. La fraîcheur du métal — que je sens bien sur mes jambes dénudées — parvient à me faire frissonner. La chair de poule n'est pas loin et me donne déjà des « boutons ». « Brrrr. Ils ne connaissent pas le chauffage ici. »

Le calme n'est que de courte durée.

Dring, dring, dring, dring, dring, dring, dring.
Sursaut. — question discrétion, on repassera —

Papa. Coup d’œil furtif vers l’heure : minuit vingt. Je plisse les yeux et refuse l’appel avant de glisser le téléphone dans la poche externe gauche du blazer. Je ne rentrerais pas. « Désolée, mais pas ce soir. » que l’on me laisse respirer, j’ai besoin de souffler.

Gloup, gloup.

Un gros bruit retentit et résonne dans le couloir. L’un de ces ramdams qui vous fait vous poser la question du « pourquoi » et — surtout — du « comment » . Il vient de littéralement crever le silence. « Hum ? » sourcil gauche haussé et doigts qui se resserrent autour du contenant. On trouve de tout et de rien dans ces contrées, ainsi aux inséparables « pourquoi » et « comment » s’ajoute le subtil « qui ».

... ?

Mon air se veut perplexe tandis que je garde en suspens la gorgée d’eau que j’allais avaler, respiration bloquée.
Myrddin ♕ Epicode

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on recommence ?

La porte finit par s’ouvrir et là…

- « Hééééé... Mais regardez qui voilà !  Si c’est pas not’ chère Krista ! »

La voix fut moqueuse. Railleuse. L’genre d’intonation à faire frissonner désagréablement. A mettre mal à l’aise. A faire peur même. Puis un p’tit rire s’en suivit, tout aussi goguenard, avant qu’la porte s’referme doucement derrière mon immense silhouette. Deux mètres pratiquement… Clairement pas commun pour un jap’. Mais l’sang métissé y était pour beaucoup et la daronne dans l’temps était une femme plutôt grande. Héritage génétique plutôt intéressant qui m’conférait une force d’bâtard mais aussi une envergure considérable. D’quoi mettre mal à l’aise pas mal d’nippons ; dont parfois cette meuf qui s’trouvait devant moi, là, à faire j’ne sais quoi. L’rire finit par s’estomper, mais un sourire tout aussi malsain subsistait toujours. La situation était plutôt marrante, mais elle relevait pas forcément du hasard. Si pendant ces deux derniers jours, j’avais pas mis pied dans l’coin, c’était bien parce que j’gérais une p’tite affaire. Les personnes d’mon rang et d’mon calibre étaient pas obligées d’se présenter tous les jours au bureau, sauf injonction du big boss. J’pouvais donc parfois m’taper une très grosse semaine sans pointer l’bout d’mon nez dans l’coin. Mais alors, pourquoi un retour et à cette heure-là ? Parce qu’en revenant récupérer vite fait quelques trucs dans mon bureau, l’un des gentils toutous de Shiki m’avait annoncé avec enthousiasme l’retour d’not’ miss. Celle-là même qui par sa plastique, déformait l’froc d’pas mal d’types dans l’coin…

- « T’as toujours aussi bon gout, p’tain… »

Mon sourire s’fit plus carnassier, dévoilant ainsi mes quenottes d’profond fumier. Mes yeux eux, s’mirent à détailler plus en détail l’physique d’la pauvre donzelle qui s’retrouvait coincée dans la salle avec son lieutenant. Son supérieur. L’connard qui avait fait d’elle une véritable chienne pendant un bon p’tit moment. L’tailleur et la jupe étaient bien trop sexy… On sentait la p’tite touche d’papa. Quand on est conseiller militaire au japon, c’est clairement pas l’oseille qui manque. La gamine pouvait donc s’servir à satiété et s’payer c’qu’elle voulait. C’est à s’demander si elle avait vraiment connu la galère. ‘Fin, après… Elle aura eu son lot d’période difficile… Mais tout ceci semblait n’pas l’avoir affecté physiquement. Du moins d’manière visible. A moins que les séquelles aient déjà disparu après ces longues années d’absence radio. Qui sait… « Joli choix d’couleur… » Qu’avais-je fini par lâcher en la matant d’bas en haut comme si j’jaugeais une pute. Sauf que j’avais appuyé là où ça faisait mal. Sans l’savoir. Mais en même temps, Kris’ comme j’aimais l’appeler dans l’temps m’avait jamais vraiment habitué à c’genre d’couleurs criardes. Ça pétait pas les yeux, mais ça s’remarquait à des kilomètres à la ronde. Comme si elle essayait d’dire « M’revoilà ! J’suis d’retour ! Regardez-moi ! Ouhou ! » Quelque chose du genre. Mais dans tous les cas, c’n’était à chaud que mon interprétation. Ma manière d’voir les choses. Et elle comptait pas trop quand on y repensait en fait…

- « C’est moi ou t’as pris du cul… ? »

Avec moi ? Ouais, ça manquait jamais. Jamais. Malheureusement pour elle. Malheureusement pour toutes les meufs qui m’tapaient dans l’œil et qui en valaient la peine. On est un gros porc où on n’l’est pas. En attendant, mes yeux s’fixèrent non pas sur sa belle gueule, mais son cul un peu trop valorisé par sa jupe bien trop courte pour être décente. Parce que oui, on frisait clairement l’indécence là. Il y avait une certaine magie pour nous autres les pervers même si j’avais déjà tout vu et déjà tout exploré. Pure venait d’avoir une rivale XXL. On avait là une beauté naturelle et sans artifices là où Krista en plus d’être mignonne était plutôt du genre sophistiquée. Féminine à souhait. Mon cœur balançait dangereusement, d’autant plus que j’pensais pas revoir un jour la dernière ici. Son vieux en plus d’pas trop aimer ma tronche, avait limité les contacts d’la gamine. Cette dernière n’avait jamais essayé non plus d’me recontacter, comme si elle avait regretté ces six mois où nous nous étions découverts à tous les niveaux. L’bon vieux temps. Mais d’l’eau avait coulé sous les ponts et tout avait changé. Ou presque. Les bribes d’sentiments que j’avais nourri à son égard étaient partis en fumée et n’restait plus que l’bon vieux Dems, en fait. C’lui-là même qui n’jurait que par la malbouffe, l’alcool, la baston et surtout par l’cul. Les gros culs. Franchement, y’avait que ça d’vrai. Et l’héritière des Helïovaara avait été trop gâtée par la nature que c’en était injuste pour les autres japonaises.

- « C’est une heure bien tardive pour une fille à papa, tu trouves pas ? »

J’aurai pu m’ruer vers elle et poser mes sales pattes d’gros porc sur ses formes, histoire d’rappeler à son corps l’bonheur d’se faire tripatouiller dans tous les sens, mais non. C’était trop tôt. Bien trop tôt. Et puis, elle était pas encore à point comme j’le voulais. Il fallait tout d’abord l’observer. Tâter l’terrain, comprendre certaines choses comme ce silence radio et les motivations d’son retour en tant que secrétaire, avant d’passer au plus intéressant dans l’histoire. En attendant, mon regard trop salace arrêtait pas d’la déshabiller carrément. J’allais pas m’gêner en tout cas. Mais surtout, il fallait que j’lui montre qu’elle allait pas s’en tirer facilement, ce pourquoi j’m’avançai vers la table qui trônait au centre du local, avant d’choper une chaise et d’la tirer vers moi sans m’soucier du boucan que j’engendrais puisqu’elle raclait l’sol dans un bruit plus qu’infernal. J’finis par poser la chaise pile d’vant la porte d’entrée puis j’m’assis gaillardement d’ssus avant d’croiser mes jambes comme un pacha. Définitivement, elle n’avait définitivement plus d’échappatoire. D’ma poche et comme à mon habitude, j’sortis une cigarette que j’allumai vite fait à l’aide d’un briquet avant d’en tirer une première taffe et d’me sentir bien. Ma première cigarette depuis deux ce matin d’ailleurs. C’était clairement un exploit. Sur ce constat, j’fis sortir de l’une des poches d’mon uniforme –parce que oui, j’étais en uniforme-, mon smartphone avant de commencer à l’manipuler distraitement.

- « Alors ? T’as rien à raconter d’puis l’temps, fille à papa ? »


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Ajustement rapide de la jupe.

Lui. Je réprime ma nervosité et avale le liquide. Son ton narquois, ses regards divers et variés. Sa perversité. Ne me cherche pas.
« Méfie-toi de Dems. »
Je sens mon cœur battre dans les phalanges qui enserrent assez violemment le gobelet en plastique. Cesse de me scruter comme ça : je ne suis pas un morceau de viande. Ce n’est pas une bonne personne. Loin de me démonter, je suis attentivement ses allers-retours grossiers, retombant toujours sur ses yeux. « Joli choix d’couleur… » couleur. Qu’est-ce que c’est qu’une couleur, au juste ? Je ne m'en souviens plus. Je me contente de hausser un sourcil et de reprendre une gorgée d’eau tout en détournant le regard ailleurs. Iria ne fait rien à moitié. « C’est une heure bien tardive pour une fille à papa, tu trouves pas ? » fille à papa, hein. Dans un premier temps, je n’ajoute rien et attrape le médicament — un peu rageusement, ne nous en cachons pas — avant de le gober.

Crrriiiic, criiiiic, criiiiic. Air dédaigneux.
— n’a-t-il jamais appris... à soulever une chaise ? —

« Alors ? T’as rien à raconter d’puis l’temps, fille à papa ? » pourquoi est-ce que tu insistes volontairement sur ça, au juste ? Le pire, c’est qu’il s’installe devant la porte et semble désireux d’y faire sa vie. Je suis censée avoir quelque chose à te relater en quatre années ? Nous n’avons jamais rien échangé d’intime si ce n’est ses gestes déplacés : les moutons sont bien gardés. « Non, je n’ai rien à raconter. Il n'y a rien à savoir. » mon ton se fait catégorique : il est de ceux qui signifient un copieux « fous-moi la paix maintenant ou je mords ». Je ne connais que trop bien ses approches douteuses.

Gloup, gloup.
— le godet est vide. —

« Ma pause est terminée. » une manière assez explicite d’insister sur le fait que je n’ai pas envie de voir sa tête — et de le voir en général —. « Il me faut retourner au travail, Lieutenant. » j’écrase bien les dernières syllabes, jetant en même temps le contenant en plastique. Qu’il ne s’avise même pas de m’empêcher de sortir de cette pièce. Le gant blanc comme neige rejoint la main qui est sienne. J’ai l’étrange sentiment qu’il ne va pas être tendre, allez savoir pourquoi. Je sais très bien ce qu'il attend. Mais je ne suis pas du genre à me laisser marcher sur les pieds, ah ça non : il devrait bien s’en souvenir pourtant. « J’aimerais passer, s’il vous plaît. » pas décidé à bouger le Lieutenant ? D’accord, je comprends. Sur les je-ne-sais-combien-d'agents qui circulent au Shinsengumi, il faut que ce soir, précisément, je tombe sur lui.

Je me mets à sa hauteur, croupe en arrière, lui prends subtilement le téléphone des mains et claque la face non tactile sur la table centrale. Revenons à son cas. Soyons un peu plus ferme s’il n'est pas capable de comprendre avec de simples mots. « J’ai dit que ma pause est terminée et qu’il faut que je retourne travailler. » on ne peut être plus clair. « Maintenant. » Pas le temps pour des pseudo-retrouvailles, dans le cas actuel ça n’en vaut pas la peine. Mon supérieur. Faites-moi rire. Il n’a définitivement pas changé.

Nous voici yeux dans les yeux, livrés au combat de celui qui clignera le premier. « D’accord ? » ah. La cigarette aussi est en trop. « Qu’est-ce qui est écrit sur le mur, juste là ? » je lui arrache le cancer des lèvres et lui écrase sur le dos de la main droite. « Interdiction de fumer. » voilà. « Et maintenant, si vous permettez, j'ai à faire. » notamment rattraper le retard de mon prédécesseur. Et puis il doit bien avoir d’autres choses à faire que de me tenir le crachoir, non ?

Les bras se croisent et mes yeux se ferment l’espace d'un instant. Non, l’effet du cachet n’est pas instantané. Vertige. Trouble. Vertige. Plutôt me pendre que de lui dire que je ne me sens pas bien. « Ne m’obligez pas à être plus désagréable que je ne le suis déjà. »

Dring, dring, dring, dring, dring.
— laissons sonner, je sais qui c'est. —
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on recommence ?

- « Halala… Fais gaffe aux effets des autres hein… J’ai pas un papa riche pour m’payer un smartphone tout neuf moi… »

J’eus un sourire pervers. On aurait pu croire que j’allais verser dans la violence pure et lui montrer qui était l’chef ici, mais c’était pas vraiment l’cas. J’étais plutôt amusé. Amusé par son caractère d’petite chienne qui essayait d’aboyer mais qui n’faisait rien d’mieux que grogner. C’était marrant. Marrant et terriblement bandant d’ailleurs ! C’est limite si j’aurai pas une trique d’vant son comportement d’pourrie gâtée qui pensait que tout lui était dû et qui croyait qu’elle pouvait intimider avec ses manières d’fragile. Parce que oui, elle était devenue fragile à mes yeux. L’simple fait d’être redevenue secrétaire prouvait qu’elle n’était plus apte à exercer comme avant. Parce qu’avant, Krista aurait très certainement cherché à m’latter les couilles quelque chose du genre. Mais là… Rien d’bien folichon. Un portable arraché… Et une main qui avait fait office d’cendrier improvisé. Tu parles d’une tentative d’intimidation, sérieux. Sur ce constat, j’eus un rictus avant d’lever mon cul d’mon siège bien placée d’vant ma porte. J’me retournai un moment en faisant mine d’soulever la chaise, comme si j’allais vraiment la déplacer, mais j’finis par m’retourner vers elle, sans avoir rien fait, en haussant les épaules avec une gueule des plus taquines, espiègles ! Comme d'hab' quoi !

- « Et sinon, t’pensais vraiment que ça marcherait avec moi ça… ? Tu m'connais bien pourtant non. Plus que n'importe quelle autre femme. »

J’pouvais continuer à lui causer comme si d’rien était, mais l’action qui suivit cassa complètement la convers’ qui s’était établie entre nous petit à petit : D’un mouvement vif, j’plongeai ma paluche dans la poche d’son blazer où se situait son téléphone avant d’le récupérer sans qu’elle n’ait pu avoir l’temps d’bouger en fait. Et un bref coup d’œil sur l’écran m’permit d’capter qui l’appelait depuis. Oui parce que cette sonnerie commençait sérieusement à m’casser les burnes. Elle aurait pas pu mettre une zik’, quelque chose comme ça… M’enfin, on parlait bien d’Carla… Excentrique comme jamais. Tous les membres du shinsengumi l’étaient d’ailleurs. On entrait pas dans les rangs d’ce « gang » sans être dérangé un minimum. J’finis donc par décrocher et porter l’phone à mon oreille gauche avant d’prendre la parole sans aucune hésitation : « Mes hommages monsieur. Ici le lieutenant Sato. En espérant que vous vous portez bien. Votre fille est entre de très bonnes mains. » Que j’lui avais envoyé en pleine gueule. Avant d’me lécher les lèvres et d’entendre sa voix paniquée proférer j’sais pas quoi. Et dire qu’un vieux d’son genre savait encore gueuler comme ça… Triste. Tellement que j’avais fini par lui raccrocher au nez comme si d’rien était. Carrément.

- « Toujours aussi lourdingue, c’type. La vie doit pas être facile avec lui hein… »

Là-dessus, plutôt que d’faire comme elle, c’est-à-dire claquer le smartphone sur la table à proximité, j’me mis à l’balancer en l’air, tout en finissant par l’rattraper, toujours à l’aveuglette, mes yeux étant plutôt plongés dans ceux d’la gamine qui m’faisait face et qui devait frôler la syncope avec tout c’qui devait s’passer sous ses yeux. Et c’était pas encore fini. Loin d’la même. Finissant par foutre l’appareil dans l’une d’mes poches, j’tirai d’façon brutale la jeune femme contre mon torse, avant d’passer mes bras autour d’sa taille pour poser mes lèvres contre les siennes. Misant sur la surprise la plus totale, j’introduisis ma langue dans sa bouche pour lui voler carrément un french kiss. D’quelques secondes seulement. Seulement quelques secondes. Mais des secondes presque précieuses qui m’firent presque revivre et faire battre mon cœur plus que d’accoutumée. Ah, cette meuf… Elle avait clairement rien à voir avec les autres. Il lui fallait peu… Bien peu pour m’rendre baba. Et sans doute justement qu’elle devait jouer à un jeu. Réflexion que j’me fis après avoir rompu le baiser improvisé et imposé. Y’avait pas moyen que ça s’passe autrement : Après tout, l’heure s’y prêtait et ses vêtements un peu trop osés en disaient long non ? Elle savait que j’viendrais.

Et elle me titillait.

- « Puisque mademoiselle veut jouer, eh bien on va jouer… »

J’la repoussais tout en prenant soin d’ne pas être trop brutal pour pas qu’elle tombe, s’cogne la tête et finisse inconsciente. Manquerait plus que ça. Et une fois que j’eus marqué la distance, j’me rassis tranquillement sur mon siège, sans gêne. J’aurai pu la p’loter, lui foutre des claques sur son cul et presser ses loloches comme des agrumes, mais chaque chose en son temps. On avait toute cette nuit pour nous. Il s’agissait après tout d’nos retrouvailles après maintes années. J’avais réussi à l’oublier et à recommencer ma vie là où la nôtre s’était arrêtée, mais maintenant qu’elle était d’retour, y’avait p’être moyen d’renouer avec nos habitudes du bon vieux temps. A mille lieues d’savoir qu’elle avait complètement oublié nos p’tites sauteries, j’fis sortir son phone d’ma poche. Il avait recommencé à sonner. J’coupai la communication avant d’me donner la permission d’l’éteindre complètement. Histoire qu’on soit tranquille. Par la suite ? J’fis ce qu’un Dems sauvage ferait. Une grosse connerie ou plutôt une grosse cochonnerie : J’ouvris la fermeture éclair d’mon froc avant d’fourrer son téléphone dedans. Puis j’pris soin d’fermer l’tout avant d’afficher un sourire presque sordide non sans lui faire signe d’approcher chercher c'qui lui avait été fraichement volé.

- « Alors ? Tu t’bouges les miches, fille à papa ? »


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Boum boum, baboum. Boum boum, baboum. Boum.

Ne dis plus rien. J’ai tout sauf du temps à perdre. Laisse-moi passer. « (...) Tu m’connais bien pourtant non. Plus que n’importe quelle autre femme. » hum ? Comment ça ? En quel honneur ? A quoi est-ce qu’il joue, précisément ? « Pardon ? » J’ai dû rater quelque chose, un élément important, ce n’est pas possible autrement. A l’ouïr, on dirait que nous avons déjà tout fait et tout vu ensemble : il se méprend. Ou peut-être que j’ai tout bonnement mal entendu. « Mes hommages monsieur. Ici le lieutenant Sato (...) » mon téléphone ! « (...) Votre fille est entre de très bonnes mains. » mon visage se décompose : je suis littéralement déconfite. Sait-il seulement... à qui il s’adresse ? Et en plus, il vient de lui raccrocher au nez. Que — « Toujours aussi lourdingue, c’type (...) » comment peut-il se permettre... de parler ainsi ? Toujours ? Pantoise. Je secoue la tête, justifiant ses paroles déplacées par le fait que je dois être en train de rêver — ou plutôt de cauchemarder, oui ça doit être ça —. C’est un manque de respect total : aussi collant soit-il, personne n’a le droit de lui parler comme Sato vient de le faire. Un suicidaire. « Savez-vous seulement à qui vous venez de p — » ... ? Qu’est-ce qui vient de se passer ? Me voici dans ses bras, front presque au niveau de son cou et poitrine collée tout contre son torse. Il me touche, là. Mes mains poussent sur son tronc, souhaitant plus que tout le tenir à distance, à me déscotcher. Il a franchi la barrière. « Vous. Espèce d’ignoble — » avant même que je ne puisse répliquer — à coup de soufflet —, il dépose ses lippes sur les miennes, redoublant ma stupeur. Pourquoi est-ce que j’ai ce sentiment... de déjà-vu ? La surprise me fige, épaules crispées. Sans doute mes joues rougissent-elles au fil des secondes. Boum boum, baboum. Boum boum, baboum. C'est la nature humaine qui s'emballe. Pourquoi est-ce qu’il brave tous les interdits ? Ces lèvres. Elles me disent quelque chose. Et ce parfum. Stop. Pour qui me prend-il ? Une fille facile ? Je ne suis d’ordinaire pas aisée à perdre, à impressionner, mais là il faut bien avouer que je sens qu’une chose me manque et me porte préjudice. En plus, si ça se trouve, il est tout sauf clean. Toutes ces germes qu’il vient de me fourrer dans la bouche et — La tension artérielle est à son summum.

Boum boum, baboum. Boum boum, baboum. Boum.

L’éjection est brutale. Et ce culot... « Puisque mademoiselle veut jouer, eh bien on va jouer… » le téléphone atterrit dans son pantalon. Ce sourire carnassier qui m’insupporte. Jouer. Le sang me monte petit à petit à la tête, mes poings se serrent. Là, s’en est trop : c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Forcément, mes sourcils se froncent et il ne me faut qu’un peu d’élan pour qu’une main s’écrase assez âprement sur la joue du gradé. Aïe, ça pique. Un écho témoigne de la violence du geste. « J’ai pris sur moi pour ne pas en arriver là et ce dès les premiers jours de service au sein du Shinsengumi. » à ce moment-là, tu n’étais pas Lieutenant. Pas encore. Ma voix se fait étrangement calme. Plus pour très longtemps. « Mais là ça suffit. » j’abhorre les pervers. « Nous n’avons rien en commun. Ne me touchez plus. Restez loin de moi. » j’hésite quand même à lui placer un bon coup dans les parties. Peut-être qu’il aura compris avec la gifle ? « C’est la dernière fois... que je le répète. » oui, car je ne compte plus les moments où il faisait ça pendant le service, quand je n’étais encore qu’une nouvelle recrue.

Tu ne me fais pas peur.
— sache-le —

Montons crescendo. Afin d’appuyer cette pensée, je m’avance et pose le bout de l’escarpin — dont le talon aiguille doit bien faire treize centimètres — blanc vernis droit — et donc inévitablement sur son sexe camouflé —. Légère pression pour lui faire comprendre que je ne plaisante pas. Vraiment pas. « Si vous aimez forniquer avec tout ce qui passe, ça ne regarde que vous. Forniquez donc avec les autres collègues, je suis certaine qu’ils s’en donneront à cœur joie. Mais gardez-moi en dehors de vos plans pourris. » capiche ? « Je n’aurais aucun scrupule à régler le problème seule ou à en référer à plus haut que vous. » pause. « Ne me sous-estimez pas, je ne suis pas une midinette docile et pitoyable. » dédain. Les menaces ne doivent pas avoir grand effet sur cet imposant gaillard, mais il est prévenu. Je n’hésiterais en aucun cas à faire appel au chef pour harcèlement sexuel — voire plus haut — si jamais ça ne suffit pas. Enfin, après, au vu des cas que l'on rencontre dans cette entreprise, je ne suis pas certaine que ça changerait grand chose. Une majorité d’hommes, vous comprenez.

Tous les mêmes.

Sans plus aucune gêne, je me penche pour ouvrir sa braguette et récupérer l’appareil du bout des doigts. Dégoûtant, n’est-ce pas. Pour autant, j’ai une idée. Je lui tourne le dos quelques secondes et reviens ensuite vers lui pour lui verser un bon verre d’eau glacée sur le crâne : je n’omets pas la moindre goutte, secouant le gobelet. « Voilà qui devrait calmer vos hardeurs, Lieutenant. » tu aimes ce qui dégouline ? Tu es servi. Visiblement tu as oublié que je suis la froideur incarnée. Je suis une femme de caractère et non une fillette dont il suffit de faire briller les yeux. Moqueuse comme pas deux, je lui fais un salut militaire en bonne et due forme. avant de passer entre la chaise et la porte, cherchant à pousser un peu le mobilier gênant de la jambe. Nous ne sommes pas encore sortis de la galère. « Bonne nuit, Lieutenant. »
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on recommence ?

Sur l’cul. J’étais sur l’cul, carrément. C’ne fut pas tant ces mots ou encore ses gestes qui me choquèrent. Sa baffe vint certes me rappeler qu’elle avait encore d’la force, mais rien d’bien grave pour moi. L’eau qui coulait sur moi jusque dans mon froc, j’en avais sérieusement rien à faire. Ses premiers mots non plus m’dirent rien d’rien. Mais c’qui m’avait choqué, c’était ce geste et ce regard de dégout qu’elle m’avait balancé lorsqu’elle retira son phone d’mon calbute. Quelque chose en moi s’était brisé et j’étais resté coi et stupéfait sur la chaise, sans chercher à bouger ou à faire quoique ce soit. Si mon p’tit cœur -et Dieu seul sait que même des connards d’mon espèce en avaient un- m’faisait mal, mon cerveau essayait malgré tout d’cogiter, d’penser à un seul instant où elle avait été comme ça avec moi. Même bien avant les six fameux mois de pure passion, Krista n’m’avait jamais vraiment regardé d’cet œil. Oh, des claques d’sa part, j’pouvais plus en compter, surtout lors des premiers mois où nous nous étions connus, mais jamais la brune n’avait eu une expression aussi rebutée et c’est dire. Comment expliquer c’fait ? Elle croyait vraiment que j’l’avais abandonné après son accident ? Pas possible. Elle était pas du tout conne la gamine. Son vieux qu’avait lavé son cerveau ? Pour c’qu’elle était auparavant, impossible aussi. Et puis, s’il avait pu réussi à l’faire, certainement qu’il l’aurait éloigné pour d’bon du shinsengumi. Mais alors quoi ?

Qu’est-ce qui s’était passé… ?

Les yeux dans l’vide, alors que la gamine cherchait toujours à s’casser derrière moi, j’continuais d’cogiter. De réfléchir comme un fou. Mon cerveau chauffait vu comment il fonctionnait à cent à l’heure. J’étais pas doué pour ça moi. J’étais plus dans l’frappe d’abord et pense ensuite. Un animal. Voilà c’que j’étais. Et c’est comme par providence que j’finis par m’poser la question fatidique : Et si ? Et si elle avait tout oublié ? Avec l’accident qu’elle avait eu, y’avait moyen. Y’avait clairement moyen. D’ailleurs, j’m’en étais voulu. Longtemps voulu. Cette mission, j’aurai dû la diriger moi-même. La mener. Mais dans l’temps, on m’avait refusé c’privilège. J’étais encore trop peu gradé pour espérer quoiqu’ce soit du genre. La culpabilité avait duré un moment avant que j’reprenne ma vie en main et que j’passe à autre chose. Si elle avait presque réussi à m’faire oublier que j’étais une pourriture, à chasser mon naturel, il était finalement r’venu au galop, comme d’habitude. Et l’chien que j’étais avait continuellement fait son chemin pour s’faire une place au soleil. J’finis par sourire. Un sourire à la fois salé et amusé. A mes yeux, c’était finalement clair et net. Kris’ était bien trop honnête pour feindre la meuf qui savait rien, surtout si elle était revenue ici en sachant pertinemment qu’elle me recroiserait et qu’je ferais partie une nouvelle fois d’son quotidien… Amnésie partielle. C’était l’plus probable dans l’histoire. D’où son toupet. Son rejet. Son dégout, aussi…

- « Alors c’est comme ça hein… »

J’finis par rigoler avant d’remonter la braguette d’mon froc. Et sans prendre la peine d’essuyer la flotte sur moi, j’me relevai tranquillement avant d’dégager la chaise qui la gênait. Si elle crut pouvoir s’enfuir, c’était râpé. Parce que comme une enflure, j’m’étais d’un seul coup plaqué contre elle, contre son gros cul avant d’passer mes paluches non pas sur ses loloches comme on l’croirait mais sur son cou que j’me mis brutalement à enserrer comme si j’voulais l’étouffer ou même l’rompre. La gamine avait certainement perdu ses réflexes, mais elle était loin d’être une vulgaire poupée en porcelaine. Elle résisterait certainement. Et puis j’voulais pas la tuer, loin d’là. La situation qui s’imposait à nous était affligeante, mais y’avait clairement moyen d’se marrer. Du moins pour moi. J’pouvais lui donner les preuves tangibles d’not’ relation dans l’temps, mais c’serait s’priver d’un bon lot de distraction. Aussi avais-je approché ma bouche d’l’une d’ses oreilles histoire qu’elle entende c’que j’allais lui raconter : « Les places d’lieutenants sont chères. Et pourquoi à ton avis ? Parce qu’on les donne pas au premier plouc venu, bouffonne ! » J’eus un rire avant d’lâcher son cou pour choper l’une d’ses frêles épaules qui m’permit d’la retourner d’force pour qu’elle m’fasse face. Et là d’ssus, j’la plaquai contre moi, encore une fois. Pour lui voler un baiser ? Naaaaan ! Mais bel et bien pour lui rendre la claque qu’elle m’avait administré. Œil pour œil. Dent pour dent.

- « Et t’sauras qu’actuellement, Shiki n’a qu’un seul lieutenant en ma personne parce que l’autre a crevé on n’sait comment. »

PAAAAAAAF !

Une baffe. Une grosse. Sur l’une d’ses voluptueuses miches d’sale pute ! Et un sourire gras qui déformait ma gueule au point que j’ressemblais très certainement à un psychopathe. C’était à s’demander ce que les hautes strates avaient à laisser un malade mental comme moi dans les rangs. Qu’elle d’vait certainement penser. Et elle avait pas tort. J’étais un chien fou. Y’avait que Shiki qui pouvait sortir l’bâton et tirer sur ma laisse pour que j’morde pas à tout va. Mais à part lui, j’avais carte blanche. « Tu vois où j’veux en venir, non ? Parce qu’en plus des attentats entre gangs qui s’produisent ces derniers jours, not’ effectif n’est pas au beau fixe. T’penses que l’gouvernement japonais s’privera d’un élément aussi important que moi à cause d’une sale p’tite garce qui sait pas mieux couvrir son cul ?! » PAAAAAAF ! Deuxième claque sur la même fesse qui devait être toute rouge et chaude. Si sa mémoire n’reviendrait pas du jour au lendemain, son corps lui, n’mentirait certainement pas. On s’refait pas, même après des années. Sur ce, j’finis par la repousser contre la porte dans un grand fracas. « Papa peut pas faire tout l’temps des miracles, tu sais, p’tite secrétaire d’mes deux. » Maintenant que j’avais remis les choses en ordre, j’pouvais jouer avec elle. D’ailleurs, l’une d’mes poches s’posa sur l’un d’ses seins que j’me mis à peloter avec bon cœur. Mon pouce passait et repassait sur son téton, l’un d’ses fameux points sensibles que j’m’amusais beaucoup à titiller dans l’temps.

- « Qu’est-ce que j’vais pouvoir faire d’toi, là, maintenant ? T’enculer comme au bon vieux temps, p’être histoire que tu t’rappelles d’ce qu’on faisait quand t’envoyais bouler ton vieux ? Ouais… Ça m’semble un bon plan. Mais allez, pour jouer, j’te donne trente secondes pour fuir. Va… Va chercher quelqu’un pour te protéger… P’être que tu trouveras une âme charitable… »

Si j’rigolais ou non ? Allez savoir…


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Foolish pride
So say goodnight at this, the final setting of the sun ; tomorrow dawns in darkness : the nighttime has begun

Secrets are unlocking - but too bad the exit ain't.

Il y a divers états. Rougeurs. L’appréhension de le sentir si — trop — proche dès à présent. Frisson. « Les places d’lieutenants sont chères. Et pourquoi (...) ? Parce qu’on les donne pas (...) » la suffocation et la peur de manquer d’air : appréhension face à la mort. Ahan. Le gaz n’est plus coupé, je peux respirer. Souffle saccadé imbibé d'un fond de malaise et de toux. « (...) bouffonne ! (...) Shiki n’a qu’un seul lieutenant en ma personne (...) »  respire. Il faut retrouver le souffle. Soupir de protestation lorsque ses doigts s'abattent — pour la seconde fois — sans retenue sur mon fessier. « (...) aussi important que moi à cause d’une sale p’tite garce qui sait pas mieux couvrir son cul ?! » l’impuissance face aux différentes salves physiques et mentales : indignation profonde.
« Allez, laisse-toi aller... »
nouveau frisson. Choc contre la porte d'entrée. « Papa peut pas faire tout l’temps des miracles, tu sais, p’tite secrétaire d’mes deux. » le cœur qui se resserre : défaillance.

P’tite secrétaire.
« P’tite secrétaire. »
c’est vrai que je ne suis rien de plus. Je ne serai jamais plus... qu’une bureaucrate, une scribouillarde sans importance ; à peine utile pour la société.
« P’tite secrétaire. »
Cette société qui m’a détruite. Céphalée. Peine. Je n’ai pas l’intention de te l’avouer, mais tes paroles sont aussi tranchantes que mille lames de rasoir. « Arrêtez. » qu’il cesse de jacasser. Caresses abruptes. Érection des petits boutons roses.
« Allez, laisse-toi aller... »
sensibilité au toucher. Allodynie dynamique. Mouvement de recul du bras dont le coude toque brutalement contre la porte : les ongles manucurés tentent de se greffer dans le bois, de s’y implanter, et ce, afin d’y gagner une accroche. Difficilement impressionnable, oui, mais certainement pas kamikaze. « T’enculer comme au bon vieux temps (...) histoire que tu t’rappelles d’ce qu’on faisait (...) » cet homme est un grand malade.
« Krista... »
il fabule complètement.  « (...) j’te donne trente secondes pour fuir. Va… Va chercher quelqu’un pour te protéger… » pour l'avoir vu sur le terrain à maintes reprises dans le passé, je sais qu'il est capable de bien des choses et surtout du pire. Personne ne pourra me protéger. Personne n’en aura l'occasion. Je n’ai besoin de personne.

La mort. La mort. La mort. La mort.
« Vous n’y pouvez rien Krista. »
la mort. La mort. La mort. La mort. La mort.
« C’est ancré en vous. »
cinq secondes d'absence.  
« Redescends ! »
je ne suis qu’une proie. Une proie.

— retour sur terre, ma grande. —

Sans même lui adresser une ultime œillade, je m’empresse d'entrouvrir la porte et de me précipiter dans le couloir obscur ; talons aiguilles claquants. Trente secondes, c’est court ; assez bref pour être prise de panique et faire n’importe quoi. Combien de temps me reste-t-il ? C’est tellement faible de fuir. Et en plus, allez courir avec des chaussures pareilles, vous. Non, pas cette salle-là. Celle-ci est fermée ! Pas mon bureau, c’est bien trop évident. Je tourne à un coin et me place en position d’écoute — dos contre le mur — ; prenant soin de ne pas être visible. Le téléphone. Allez, allume-toi ! Mais pourquoi est-ce qu’il met autant de temps à démarrer ?! Je le secoue un peu, bouillonnant intérieurement de la lenteur de l'appareil.

— les trente secondes sont allègrement passées. —

Boumboum, baboum. Boum boum, baboum. Boum.

Chasse à l'homme. C’est calme. Trop calme. Acouphènes pulsatiles. Je ferme les yeux afin d’être plus connectée à mon environnement et me laisse doucement glisser contre le mur. Si quelqu’un approche, je l'entendrai forcément. En arriver à cette situation alors que nous sommes supposément... « collègues » ; c’est du propre ! Avec un peu de chance, je me dis que mon père va donner l’ordre à quelqu’un de venir me chercher ou du moins venir voir si tout va bien.

Dling ! Tais-toi ! Panique.
— le cellulaire est opérationnel, mais à quel prix ? —
Compose son numéro ma fille, il viendra.

Bip. Bip. Bip. Bip. Bip.
— saleté de clavier sonore ! —

Plac. Plac. Plac. Un bruit attire inévitablement mon attention sur la droite, dans l’angle mort. C’est dans un instinct de survie que je dégaine mon arme — un simple beretta — et la pointe dans cette direction, visage crispé et prête à en découdre. ... ?
Myrddin ♕ Epicode

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Présentation : Ma grosse teub...
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on recommence ?

- « Beretta hein ? T’as toujours kiffé c’modèle. Et il te va bien t’sais, bébé… »

J’eus un rire sec. Comment est-ce que j’l’avais su ? Instinct. Instinct d’flic tout simplement. Et puis, une femme normalement constituée paniquerait dégainerait forcément son arme sous la menace d’un viol. C’est tout con, mais ça s’tenait comme logique. On avait pas besoin d’être devin pour savoir ça et puis j’avais bien deviné la forme d’une arme sur elle lorsque j’la tripatouillais depuis un moment aussi. Pis, vulgaire secrétaire, p’être, mais policière avant tout. On changeait pas les habitudes du jour au lendemain même en cas d’incapacité à bosser. J’m’étais arrêté pile poil bien avant l’angle mort qui me mettrait en danger d’mort si jamais j’décidai d’lui faire face. J’étais un gros zouave quand j’le voulais, mais j’savais aussi où était mes limites et où il fallait pas mettre les pieds. Dans son état actuel, elle pouvait clairement m’trouver la poitrine ou l’crane si jamais j’fonçai vers elle. Elle avait rien à perdre et son vieux ferait vite d’étouffer l’affaire en plaidant fissa pour la légitime défense. J’voyais déjà le tableau d’loin et cette perspective m’arracha même un soupir amusé. D’où j’étais, j’pouvais entendre son souffle et sentir sa présence. Après plusieurs traques et descentes sur l’terrain, c’était devenu comme une seconde nature. Les lieutenants du Shinsengumi étaient aussi féroces que des types des forces spéciales. Carrément, oui.

- « Quand j’te pelotais, t’aimais ça malgré toi, non Krista ? N’te mens pas à toi-même, ça sert à rien. »

J’eus un p’tit rire, encore. J’me foutais très clairement d’sa gueule, mais j’pouvais pas faire plus. Qui plus est, j’avais pas très envie d’faire pareil qu’elle et d’inclure mon arme dans le lot. L’bail du viol, c’était du pipeau d’ailleurs. J’étais p’être un casse-couilles, mais j’étais pas forcément au-dessus d’la loi, du moins à un certain niveau. Du reste, j’allais clairement pas violer une meuf que j’avais presqu’aimé sincèrement. Mêmes les chiens d’mon espèce avaient leurs propres limites. Malgré tous les déboires que cette sale société nippone m’avait fait voir, j’restai un brave zig qui kiffait toujours certaines choses. C’était pas comme si j’le cachais à moi-même mais Krista faisait partie des rares personnes que j’aimais bien. J’crois bien que j’aurai définitivement jeté mon dévolu sur Pure si elle s’était pas ramenée finalement. Parce qu’au final, son retour changeait beaucoup trop d’choses et c’était pas son amnésie qui serait un frein à mes ardeurs. « T’en fais pas bébé. J’viendrais pas. J’veux pas que tu t’salisses les mains davantage. Par contre, j’vais te montrer un truc. » Vu la tournure qu’avait pris le cours des choses, j’avais plus trop l’choix que d’jouer ma carte maitresse. C’est sur ce constat que j’me mis à manipuler mon smartphone pour rentrer dans des fichiers pas très folichons. Oui, c’était pas très glorieux, mais ça lui expliquerait bien d’choses…

- « R'garde… »

Habilement, j’posai mon téléphone portable sur l’sol avant d’le faire glisser très rapidement jusqu’à elle. Et là, une voix déchira l’silence. Une voix qui hurlait. Gémissante d’plaisir. L’truc qui perturberait n’importe qui. A  première vue, on pourrait croire que j’lui faisais une sale blague. Une blague d’très mauvais gout puisqu’on penserait direct à du porno bas d’gamme où les actrices hurlaient comme des dindes qui s’faisaient égorger, mais on était loin d’ça. Loin d’cette fausse norme. C’était du porn, mais pas n’importe lequel. C’était une voix mais pas n’importe laquelle. D’quoi m’faire sourire une énième fois. Sans aucune gêne, j’finis par m’asseoir au sol contre un mur, avant d’sortir une cigarette que j’embrasai encore pour fumer tranquillement. Krista pouvait s’rendre compte d’une chose et après une première taffe, ma voix brisa l’silence : « J’sais pas trop c’qui s’est passé après ton accident, mais avant, on a en a vécu des choses… Et pas qu’un peu d’ailleurs… » Y’avait pas qu’une seule sextape. Y’en avait plusieurs. Pleins. Que j’avais conservé comme un gros porc. Va savoir pourquoi d’ailleurs. Y’avait aussi pas mal d’tofs. Des nudes d’Krista et même des selfies qu’elle prenait elle-même entrain d’sucer ma teub avec bon cœur par exemple. Oui, dans l’temps, la nouvelle secrétaire était une grosse délurée insatiable que rien arrêtait. Une véritable nympho…

- « T’as qu’à tout fouiller. T’as qu’à tout regarder. Et si tu penses que c’est du fake, t’as qu’à juste les analyser. Enfin… Si t’as l’cran pour l’faire et pas t'réfugier dans l’déni… »

J’aurai voulu lâcher cette bombe un peu plus tard, mais bon, quand ça arrive à une histoire d’vie ou d’mort, autant jouer carte sur table.


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