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même les cieux semblaient misérables - vivaldi // terminé
Absinthe
photoshopeur de la honte
FT : vincent phantomhive (kuroshitsuji) irl kim seyoon (ace)
Crédit : ataraxie ♥
Âge : trente-et-un.
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Messages : 122
Absinthe
D/4
même les cieux semblaient misérables

L’astre avait déjà entamé sa chute quand il fut l’heure d’enfiler le lourd manteau hivernal sur les épaules de son fils, son cœur se serrait affreusement à la vision de l’enfant, la mine peinée et les yeux portés sur le sol, comme s’il cherchait à se consoler seul pour ne pas avoir à quémander son père en cet instant qui semblait être aussi dur pour l’un comme pour l’autre. Absinthe, ne voulant en aucun cas inquiété le petit, portait un regard délicat à Shin et dans une tendresse extrême sa main sur la tête de son fils pour ébouriffer sa tignasse et lui sourire doucement : malgré la douleur qui poignardait son palpitant. Les hurlements de ses songes le faisaient souffrir, une forte migraine le frappait, un rappel de ses démons pour signifier qu’ils étaient toujours présents, qu’il n’était pas guéri de ses terreurs.

La chaleur de sa main enfermait la minuscule dextre, déposant avec affection un baiser sur son front pour lui donner du courage – et s’offrir un peu de vigueur – en ce jour où le ciel aussi semblait bien misérable. Ils étaient descendus rejoindre le véhicule, le petit Shin à l’arrière, pour un trajet plus confortable par le froid qui commençait à mordre le Japon. Le teint grisâtre des cieux était une sentence terrible, un songe des horreurs du passé qui revenaient au galop, il se sentait toujours aussi mal, il avait perdu celle qu’il chérissait le plus et il ne pouvait pas excuser ses erreurs. La petite main à nouveau dans sa main, qu’il sent trembler de tristesse, et qu’il serre un peu plus pour soutenir son enfant.

« Je suis là Shin, il ne faut pas pleurer, maman serait triste. »

Cette phrase avait un aspect d’auto persuasion : ne pas retomber au fond du gouffre, les démons y attendent sa venue avec un rictus saillant sur les lippes, ils attendent que la dépression gagne face au maître sans réellement savoir qu’Absinthe est un homme fort, qu’il n’allait pas perdre aussi aisément. Il devait rester digne pour son fils, il ne devait pas offrir ses faiblesses au monde, oh dieu, surtout pas. Son regard se portait encore une fois sur le petit, qu’il prenait dans ses bras afin de le porter jusqu’à sa mère.

Elle était marbrée de blanc, une plaquette noire aux lettres d’or, de nombreuses fleurs ornant la tombe ainsi qu’une photo de celle qui fut un jour sa femme. L’atroce douleur qui broyait son cœur le faisait presque suffoquer, les spasmes du corps contre le sien lui donnait envie de haïr le monde, les pleurs du petit lui firent presque encore plus de mal que la vision de sa femme morte tant il était devenu sa raison de vivre.

« Mon chéri, ta maman sera toujours avec toi. »

Il n’était pas fort, en réalité Jun ne savait pas ce qu’il devait dire à son petit protéger, il ne pouvait lui interdire de pleurer alors qu’il allait à peine avoir sept ans, se serait si injuste de lui demander d’être fort devant là où sa mère repose. Non, il fit plutôt ce qu’il trouvait le plus tendre, serrer son garçon entre ses bras tout en déposant les fleurs aux pieds de la sépulture.

« Tu me manques ma chérie, terriblement, j’espère que tu ne m’en veux pas pour ces dernières années. Veille sur nous, je te rejoindrais après avoir vécu encore de longues années. »

ps : c'est un peu nul mais ça fait longtemps que je n'ai pas rp, si ça ne va pas, n'hésites pas à me prévenir. + drama4life


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Your head is so numb
That nervous breath you try to hide
une journée triste,
les nuages qui s’amoncelaient dans le ciel comme des vautours n’en étaient pas les uniques responsables.
il se traîne, vivaldi, vérifie une dernière fois que les lumières sont éteintes. devant lui, au delà de la porte, son chien est assis, les yeux suppliants, mais c’était quelque chose qu’il se devait de faire seul. un signe de main affectueux vers l’animal, comme une excuse en demie-teinte, et il ferma le verrou.

fait inédit
sa cigarette était allumée. il en fumerait trois durant la journée
la première embrasée dès sa sortie de son appartement


il était anxieux. certains diraient presque, en morceaux. il n’ouvrait un paquet que pour les occasions spéciales et tragiques, les aléas de la vie. certains étaient circulaires : ils se répétaient chaque année, mais avec une douleur moindre au fil du temps pour les plus solides. combien de temps encore, il se le demandait, alors que la douleur était aussi vive que tous les autres jours.

mais ce n’en était pas une qu’il pouvait ignorer éternellement. il avait des responsabilités à assumer, et des respects à offrir. son échappatoire en fumée, il grimpa sur sa moto, tout en mouvements lents et lourds. le son de son moteur ne résonna pas au cimetière, jamais il ne s’y risquerait. loin de lui l’idée de déranger les morts.

il s’arrêta plutôt à une cinquantaine de mètres de sa destination, et profita de la route pour allumer une nouvelle cigarette, testament ultime de son malaise. il se prétendait fumeur occasionnel, mais la vérité était plus spécifique : c’était un fumeur anxieux. chez vivaldi, rien n’annonçait les mauvaises nouvelles comme une flamme dans la main. alors il devenait silencieux, fi de ses blagues, de son humour désormais enfermé en lui-même, dans ses pensées aux solutions miracles.

constat
la mort n’avait pas de solution ;
un épilogue, tout au plus.


il arrivait désormais. les yeux au sol, il remarqua presque trop tard les deux figures devant la tombe qu’il cherchait. une dernière expiration, et sa cigarette disparut. ne demeurait dans ses mains qu’un bouquet de pensées. une fois à la hauteur d’absinthe, il hésitait : le deuil le perdait. il n’avait jamais su y faire face correctement.

un souffle, qui se fond dans un bonjour murmuré, dit d’un ton qui exprime mieux que n’importe quel discours sa douleur. parce qu’il ne restait rien désormais, sinon l’honnêteté et la peine. hey, toi. mais ça ne l’empêcherait pas de traiter shin comme l’enfant qu’il était, parce que la mort faisait grandir trop vite. c’est un salut prononcé avec un demi-sourire, le meilleur qu’il pouvait former, et une caresse brève sur la joue pour lui dire : je suis là.

il déposa les pensées avec soin, dans un silence mesurée. de son expérience, les condoléances n’arrangeaient rien. ce qu’on voulait, c’était revoir l’être aimé, plutôt que de savoir qu’on était désolé, que c’était tragique. cela, il le savait déjà : et ça lui crevait le coeur.

ꕤ quiel ꕤ

Absinthe
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Absinthe
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Le regard vers l’horizon, la peine au fond de l’âme, la douleur lancinant sa poitrine le rendait des plus misérables tant ses songes lui rappelaient ses démons. Il n’aimait pas spécialement vivre dans le passé, il devait sans cesse voir l’au-delà, car à son sens vivre ainsi ne serait que l’immobiliser dans son existence. Rester dans le passé serait un frein à sa vie, au développement de Shin, et à la vie qui reprenait son chemin depuis maintenant quelques années. Il le savait, jamais, ô grand jamais la douleur de la perte de Mitsuha disparaîtra, il apprend seulement à vivre avec. La mort de l’être aimé est certainement l’une des choses les plus terribles du monde, même pour Shin qui a perdu sa mère si jeune qu’il ne connaissait alors pas tellement l’amour que Mitsuha lui offrait chaque jour.

L’insupportable devoir d’annoncer à son fils – alors âgé de presque quatre ans – que sa mère avait rejoint les cieux, le jour de la mort de Mitsuha, avait été un calvaire. Et aujourd’hui encore, le petit corps de son fils tremblotant sous les pleurs lui déchirait le cœur. Il aurait voulu le consoler des heures, mais il n’y avait aucun mot pour panser un cœur meurtri de la perte de sa génitrice. Si concentré, il n’avait en aucun cas remarqué l’arrivée de Vivaldi, il n’avait aperçu sa présence qu’à l’entente de son murmure. « Bonjour » avait-il prononcé, une voix rouillée de tristesse, après tout, il avait été proche de sa femme de son vivant. Absinthe sourit légèrement, Shin ne pleurait plus, il semblait simplement heureux de voir le garçon qu’il aimait énormément. Il avait même quitté les bras de son père pour enlacer – comme il le pouvait – la jambe du nouvel arrivant. Le noiraud se sentait soudainement apaisé, les sanglots de son fils étaient d’un tel poids pour son cœur, qu’il en fut incroyablement reconnaissant au garçon d’être arrivé maintenant.

« Bonjour, je ne savais pas que tu venais encore la voir ce jour-ci. »

Il savait bien que Vivaldi venait encore rendre visite à la jeune femme, ironique, mais le jour de sa mort : ce n’était pas spécialement facile. Il n’offrait plus aucune sentence, que pouvait-il dire après tout, ils avaient été amis et il savait que la perte de Mitsuha était un poids aussi pour lui. Shin restait collé à Shishio, il devait vraiment beaucoup l’aimer pour l’approcher autant.

« Tu devrais venir plus souvent à la maison, il semblerait que ta présence manque à Shin. »

Ils n’allaient pas non plus rester ici, comme deux imbéciles, à pleurer leur mal, il fallait bien se défaire du passé.


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le sourire fragile alors que shin s’accrochait à sa jambe. sa main se perd dans ses cheveux, qu’il caresse doucement. pas question de s’enquérir sur son état : la réponse était tracée en de longs sillons secs sous ses yeux. alors il se contente de murmurer : je suis là, shin. quelle importance ? une pensée éclate. quelle différence ? désormais, son regard se fait lâche : il fixe l’horizon, les yeux troubles.

les mots d’absinthe sont comme une main tendue - tout pour le sortir du chaos, du deuil. il s’y accroche, leur prête toute son attention. mais la vérité est tragique : il ne sait quoi leur rétorquer. vivaldi s’en sortait toujours par des traits d’humour, éloigner les faits de lui avec un rire, mais désormais, il ne pouvait rien faire, rien sinon hausser les épaules tristement.

il le fallait bien.
pour eux, pour lui, pour elle.
il le fallait bien.


à quoi est-ce qu’il jouait ? c’était un acteur. il était temps de le prouver. prétendre que tout allait bien et serrer les autres dans ses bras. les hommes debout : voilà le signe qu'il existait encore des merveilles qui méritent qu'on marche pour elle. une grande inspiration, alors. la main sur les cheveux de shin s’arrête. fermer les yeux. les ouvrir plus solaire.

oh, je te manque, trésor ? il s’abaisse, un sourire confiant aux lippes. absinthe jouait le jeu, lui aussi : celui d’agir en adulte. on en voyait les fissures, mais pour lui plus que quiconque d’autre, la douleur devait être insupportable. je passerais plus souvent. je te le promets. tu n'es jamais seul, d'accord ? tu ne le seras jamais. parce qu’il ne laisserait pas absinthe devenir atlas, il ne le laisserait pas porter le monde sur ses épaules.

et shin était son monde désormais.

une juste rétribution, supposait vivaldi. quand le destin avait piétiné son cœur, quand une certaine chanteuse avait disparu des ruelles de tokyo, il était là, lui aussi. il l’était encore. à son tour, maintenant, de lui tenir l’épaule et la main alors qu’il se circulait dans les eaux agitées de la mort. le plus difficile, c'était de lui survivre.

il se relève, désormais neutre, les yeux dans ceux d’absinthe. turquoise et doré, face à face. qu’est-ce que vous allez faire, désormais ?

ꕤ quiel ꕤ

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Absinthe
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Le corps tremblant du petit (Shin, ton adorable fils) te rendait si pauvre, tu ne savais quoi faire (il n’y avait rien à faire dans ce genre de situation, tu le savais que trop bien) pour stopper les larmes qui dévalaient les joues – encore rondes – du petit être. Vivaldi, la main sur son crâne, des paroles calmes (douces) qui aidaient – ne serait-ce qu’un peu – à calmer la douleur qui hurle en ton enfant. Tu ne saurais remercier le garçon (qui fut si présent suite au décès de Mitsuha, ta douce femme), il avait tant fait de bien à votre famille brisée. Alors, tu ne disais mot, il n’y avait rien à dire, seul un geste de la tête, un remercîment silencieux. Shin était ton monde – ce qui t’accroches encore à cette vie (cette planète) – et tu n’avais pour projet qu’un bel avenir pour ton fils (ton tendre enfant).

Il entend une promesse – et tu sais que Shin se souviendra des mots du garçon – et pourtant tu lui faisais confiance : car tu savais qu’il aimait énormément le petit et qu’il viendrait certainement (bientôt) chez vous. Tu portais un poids – immense, Vivaldi était tout de même là, présent, pour soulager les frêles (et si petites) épaules de ton trésor (de ta vie). Oui, Shin était Mitsuha : il était aussi toi, mais aussi ta femme. Il était le fruit de votre amour, de vos folies (amoureuses et passionnelles) et tu en étais si fier, de ton fils, de ton enfant. Ton petit toi.

Shin, un sourire aux lèvres, quelque peu timide (ou simplement triste), hochant la tête pour signifier qu’il se souviendrait qu’il devait venir (un peu plus souvent) ne serait-ce que pour lui rendre visite à lui (pas forcément à toi, même s’il viendrait aussi, pour toi). Il te regarde (Vivaldi) et tu hoches légèrement la tête.

« Rentrer, je pense, Shin est fatigué d’une journée si dure, tu voudrais venir ? »

Tu l’avais bien reconnu, cet ami, que tu avais là, en face de toi.

« Comme on pourrait faire n’importe quoi d’autre, mais je ne pense pas que Shin soit en forme et veuille montrer sa détresse, moi non plus, je l’avoue. »

Tu n’aimais pas te montrer, à personne, oui, à personne.

Sauf à tes amis, comme lui.


color : #540303 + dsl c'est très court ;; !


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you're gone but
you're on my mind

La réponse est immédiate et sans appel : oui - une pause. Ses yeux se perdent sur le visage défait de Shin. J’ai fait une promesse, après tout. Même sans elle, il serait venu. Autant pour lui même que pour eux - le deuil ne l’avait jamais réussi. Mieux valait le subir ensemble, limiter les erreurs et les coeurs brisés avec des mots rassurants. Chacun porterait le poids de l’autre, et tout était moins lourd dans des mains différentes.

Il croise les bras, s’éloigne un peu du beau monde. C’était comme sur un champ de bataille - évites les mines, désormais. L’explosion ne serait qu’un sanglot, mais c’était pire que tous les feux. Je comprends, il dit à voix basse, le regard perdu sur le sol. Comme s’il ne voulait pas déranger les morts, ou la peine des vivants, une émotion si délicate, par un ton trop élevé.

Bien sûr qu’il comprend, c’est aussi son cas. Tous ses subterfuges, toute cette identité - ce n’était qu’un caprice d’enfant déterminé à fuir l’inévitable, la mort, ses conséquences. À force, c’était devenu un défi, une question de fierté. Il était enterré sous ses mensonges, pieds et poings liés par un nom qu’il n’avait pas choisi.

Il s’efforce, Il s’y risque. Tu peux... enfin... Tu peux la montrer, Jun. Ta détresse. Il avance à tâtons, sans destination précise, dans cette conversation. Puis brusquement, il y met fin, détournant son regard de la tombe, cette vision trop lourde à porter. Il y en avait cents autres autour d’eux, des centaines de disparus, d’arrachés - mais seule mitsuha comptait vraiment. Je vous suis. Du début jusqu’à la fin : il n’est qu’un accompagnant. Il ne se sent pas vraiment à sa place, Vivaldi. Ici et ailleurs, parmi eux. Mais ça ne l’empêchera pas de rester, parce qu’il n’a nul part ailleurs où se perdre.

ꕤ quiel ꕤ

Absinthe
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Jun, tu étais ce genre d’homme à porter un monde sur tes épaules, à ne (surtout) pas te plaindre pour ne pas atteindre (en mal) ton honneur (si précieux à tes yeux). Tu ne pouvais faiblir, face à ton fils, car tu étais – tout comme lui au final – son pilier. Sans cette carrure (cette prestance), Shin ne pourrait faire son deuil car : il verrait que son père (toi) n’en est lui-même pas capable. Tu avais (tu as encore) un mental d’acier, fort et puissant, que ta famille t’avait forgé depuis tout petit : ‘tu dois être fort Jun’. L’aristocratie anglaise, significative de ton père, avait fait partie de ta vie durant une longue période. La douce (quoique masculine) voix de Vivaldi te rappelle soudainement, tu tournes la tête pour l’apercevoir, avant de prendre la main de ton fils dans la tienne (si grande). Tu te fiches pas mal de la promesse, mais tu es bien heureux qu’il vienne avec vous, alors même qu’il continue sur sa lancé.

« Très bien. »

Tu parles peu, tu le sais, tu es ainsi fait. Puis, ton regard s’assombrit : tu fermes les yeux avant de les ouvrir à nouveau pour les plonger dans ceux du garçon. « Tu peux le montrer ». Disait-il, cette détresse qui était en toi, mais non, tu n’allais certainement pas laisser tes sentiments dominer ton être.

« Non, ça ira, ne t’inquiètes pas. »

Doucement, tu tournes le dos à ta femme (ta bien aimée), faisant signe à Vivaldi de te suivre : chez toi (vous), certainement.

« Allons y. »



color : #540303 + dsl c'est très court (encore) mais j'ouvre la seconde partie dans un autre lieu (café ou chez abs) !


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