| fading into hell ✕ n o t t FT : katsuki bakugo // bnha {suga de bts irl}
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Crescendo IN MY SHOES ( JUST TO SEE ) WHAT IT'S LIKE ( TO BE ME ) ❝ musique — L'obscurité du soir qui lui murmure des mots plein d'espoir, promesse éphémère d'une nuit calme, sans déboire. C'est ce qu'il croit avec conviction Crescendo, alors qu'il embrasse le front de sa petite sœur endormi, quittant son chevet et l'hôpital en descendant les escaliers avec nonchalance, mais rapidité. Comme toujours, il déteste cet endroit, il déteste l'odeur de la javel ; l'atmosphère de mort qui y règne, qui y plane. Une cigarette vient se glisser entre ses lèvres décharnées par le matraquage de ses dents sur sa peau gercée, le goût du sang se mélange automatiquement à celui de la nicotine ; ce qui est censé l'apaisé n'est alors plus qu'un lointain souvenir. Le cœur en proie à un passé et une réalité qui le rattrape dans cet hôpital de campagne, le jeune homme enfourche sa bécane, cheveux aux vent, casque au bras, clope au bec ; le regard braqué sur le sombre horizon. Il se remémore sa vie passé ici, celle qu'il a rayé de tout registre, celle qu'il a laissé derrière lui ; avec ce corps presque sans vie dans ce putain de lit. Ses organes se resserrent et se compressent, l'angoisse se colle à sa face comme le froid de cet automne presque hivernal. Il roule, mais ne sait pas trop où il va, il se contente d'accélérer sur les routes de campagne, enrobé par la fraîcheur de la nuit noire qui ne demande qu'à le geler sur place ; mais voilà, Crescendo pourfend le paysage à tout vitesse, faisant gronder le moteur de sa moto comme pour extérioriser ce cri qu'il n'arrive pas à faire sortir. Après l'angoisse, vient l'amertume ; et accessoirement le regret. Son téléphone sonne et vibre, alors il s'arrête sur le côté, non loin des champs de maïs et de tournesol, contemplant de son air blasé le message qui venait de s'afficher. C'est vrai. Aujourd'hui, il avait une enveloppe de la plus grande importance à remettre au plus vite ; des informations capitales qui ruineront plusieurs vies... Sans réfléchir plus que ça, le jeune homme tapote un message pour son « coursier habituel » ; celui qu'il payait pour traverser la ville à sa place... 'Bonsoir Nott, j'ai besoin de tes services, malheureusement je suis actuellement assez 'loin', je t'envoi l'adresse ; je te payerai un supplément pour le déplacement. Rapplique au plus vite.' Pas besoin de signer malgré les changements intempestif de numéro de téléphone ; non. Crescendo sait que Nott a compris, pas besoin de s'en faire, il viendrait. C'est sans se poser plus de questions que le jeune homme reprend sa route, ne faisant plus attention au décors, ni même à son compteur de vitesse... Ici, c'était le hameau de son enfance ; il connaissait les chemins par cœur et bien évidemment, il savait qu'aucun flic ne traînait pas ici. Les routes sont vides, le ciel est sombre et son moteur hurle ; hâte d'en finir, pressé de repartir chez lui... Pourtant, il n'y a pas si longtemps, c'était bien ici "chez lui".L'adresse est envoyé dès qu'il met un pied à terre, indiquant une certaine clairière qui se trouvait à quelques km de son ancien habitat et qui tombait désormais en ruine. Sa moto est poussée, mais mise en évidence non loin, l'utilisant comme point de repère pour son confrère qui, le connaissant, ne tarderait pas forcément à arriver. C'est avec nonchalance qu'il s'avance, tapant un peu du pied la surface verdoyante avant de s'y laisser tomber sans une once d'hésitation. La nuit est noire, mais les lucioles viennent danser leur lueur d'espoir, virevolter autour de sa carcasse fatigué pour éclairer un peu sa vie suintant le désespoir ; et le sourire apparaît, mélancolique et éphémère. Les paupières se ferment alors qu'il hume à plein poumon l'air presque pur qui plane en ces lieux ; rien à voir avec l'air de la ville, de ses vapeurs noires et nocives, non, strictement rien à voir. Les doigts du jeune homme viennent parcourir son téléphone, passe en revue les dernières informations que ces nombreux piratages lui apprennent avant de bailler bruyamment. Patience. Tout vient à point à qui sait attendre. MEETING // with nott // p.1 // #plsiscoming //
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Crescendo IN MY SHOES ( JUST TO SEE ) WHAT IT'S LIKE ( TO BE ME ) ❝ musique — Les lucioles virevoltent dans les airs, allongé au sol, le jeune homme reste là a contempler la dance de ces vers luisants ; une cigarette au bec pour mieux les aveugler de sa buée nocive et opaline. On n'entend plus que son souffle et celui du vent, ainsi que le chant des grillons qui se perd dans l'atmosphère. Soupir fugace qui embrase sa vision, il regarde le spectacle auquel il était habitué enfant ; entouré de son grand frère et de sa petite sœur ((mais il ne reste plus que la Rhapsodie ; l'instrumental de Jazz à disparue.)) C'est une luciole qui vient se poser sur le bout de son nez, battant délicatement des ailes, les repliant sur elle-même alors que le jeune homme écarte sa cigarette de sa bouche avec lenteur. Toujours fasciné par ces insectes et leur particularité d'éclairé les endroits les plus sombres ; il leur suffit d'être en groupe pour éblouir un lieu de leur présence. Mais la luciole s'envole alors qu'un bruit de pas passant dans les hautes herbes vient brouiller le silence ; les grillons ne chantonnent plus vraiment pendant un temps et la voix brise définitivement le néant sonore. Tu dis que cet endroit est magnifique et Crescendo ne peut s'empêcher d'en sourire, sa cigarette de nouveau coincée aux coins de ses lèvres un peu gercées par le stresse et le froid qui commence à pointer le bout de son nez. Il reste allongé, les bras croisés derrière sa nuque en guise d'oreiller, contemplant de nouveau la voûte stellaire qui n'est en rien caché par la pollution Nippon. Ici, l'air est pur, il est frais, il empli ses poumon avec douceur et paix. Tu prends place à ces côtés alors que ses yeux ne quitte pas le ciel et tu en viens directement au but, comme quoi, tu n'as jamais le temps de te poser et d'apprécier Nott ; tu veux toujours tout, tout de suite ; n'as-tu jamais pris la peine de t'arrêter devant un paysage au panorama magnifique qui vaut qu'on s'y attarde ? Crescendo soupir un peu en haussant les sourcils avant de reprendre son sourire naturel, celui qui avait disparu depuis bien longtemps ; mais que ce lieu faisait apparaître obligatoirement sur son faciès terne. « Prend le temps de regarder le spectacle, il n'y a pas de quoi être pressé... On ne t'as jamais dit que t'étais un peu trop impatient comme gars ? » Il en rit furtivement Crescendo ; mélodie qui monte, brisant le silence et fendant le vent dans un écho nonchalant. Ce n'est pas dans ses habitudes de rire, ni même de sourire ; lui, il est plutôt doué pour souffrir et mourir. Haussant les épaules en se redressant, il écrase son mégot de cigarette sous sa chaussure avant de le foutre dans son cendrier portatif. Les mains jointent dans un craquement de phalanges, le jeune homme relève sa carcasse endolori, marchant à travers les hautes herbes, son regard se portant sur les environs. Il se revoit gamin, courir après son frère, faisant tomber sa sœur sur lui. Cet endroit, c'est son havre de paix, mais aussi son enfer. Que faire quand des images du passé nous envoit à notre triste réalité ; celle qui démontre bien que plus jamais, ce parfait tableau ne pourra se réaliser ? Ne rien dire, juste constater et approuver, en silence. Nouvelle cigarette dégainée, Crescendo avance encore et encore dans les hautes herbes, s'étirant une nouvelle fois de toute sa longueur, avant de lâcher sur une intonation de voix rauque et un peu cassé qui n'appartiens qu'à lui. « J'ai besoin que tu livres un truc pour moi, mais tu devras te faire plus discret que jamais ; parce que ce n'est pas une enveloppe pour n'importe qui. » Le voilà qui se retourne, qui te toise de sa hauteur, sortant une liasse de billets enroulé de sa poche arrière, te la tendant avec le plus grand naturel du monde, un fin sourire sur les lèvres. « T'es payé triple, je pense que tu vas pas dire non, pas vrai ? » Crescendo sait que l'argent dicte tes mouvements, que tu ne ferais rien sans l'appât du gain et il le comprend sans approuver cette 'art de vivre'. Depuis qu'il est gosse, Crescendo déteste plus que tout au monde l'argent, lui qui régit le monde et qui rend l'être humain encore plus cupide, plus avide, plus stupide. « L'enveloppe à remettre se trouve dans ma moto, je te la filerais en repartant. Je pense que t'es pas contre un petit peu de repos dans tes affaires ; et puis, parlons un peu, on a des choses à se raconter, tu ne crois pas ? » N'oublie pas Nott, que Crescendo sait tout, voit tout, entend tout ; quand il ne veut pas si se faire aveugle et sourd. Il sait qui tu es, il sait ce que tu fais, il sait d'où tu viens et malgré tout cela, il y a cette sorte de confiance étrange qui lui titille le coin d'un cerveau alors qu'il devrait se faire méfiant comme pas permis. Mais non. Il dégage de toi quelque chose qui n'a pas de nom, sur lequel il n'arrive pas à mettre son doigts ; mais tu l'intrigues, ça s'est indéniable. Alors il joue, dans sa façon de bouger, de parler, de te regarder ; pour te faire comprendre son but, pour que ça rentre dans ton crâne ((qu'il te fera dire les choses, à sa façon.)) Et il sourit Crescendo, c'est là, ça étire le coins de ses lèvres et il te regarde de ses yeux rieurs. « T'as entendu des trucs amusant récemment ? On va pas s'mentir, à Tokyo, c'est la merde à tous les niveaux... » Il cherche, il creuse, il essaye de te soutirer ce que tu sais ; vu que tu as ton nez partout, que comme lui ; tu entends et vois des choses. T'es un homme de terrain Nott, alors que Crescendo est un spectateur, derrière les projecteurs et les caméras... Qu'est-ce que tu vas bien pouvoir lui raconter ? Il frémit en silence, son regard insistant sur ta personne se fait bizarrement pesant ; autant pour lui que pour toi.
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