Encore une journée bien remplie pour toi, tu sentais ton corps lourd, non de fatigue, mais de tension, c’était ça d’être un agent de terrain. Devoir être sur ses gardes, suivre les ordres d’une façon précise, voilà quelque chose qui vient plutôt toucher les nerfs que les autres muscles. Tu te changes alors dans les vestiaires, retirant cet uniforme te collant à la peau et faisant de toi, une personne bien détesté par la plupart des personnes de cette grande ville.
Pourtant, tu n’en as rien à foutre, tu as juste trouvée un bon boulot, quelque chose où tu es bonne et surtout qui te permet vivre convenablement. Ceux qui oseraient venir t’emmerder, tu n’aurais qu’à les écraser comme tu le fais si bien. Te voilà dans une tenu plus adéquate, un pantalon long texture jean, mais teinté de noire et un chemisier plutôt bien fermé pour l’époque. Tu pouvais ainsi prendre ta veste et quitter ce lieu que tu ne reverrais pas avant Lundi, car heureusement pour toi, c’était l’heure de ton week-end, bien mérité.
Tu marches dans les rues de Tokyo, une doudoune rose couvrant ton corps du froid rude du pays du soleil levant. Au moins, tu es visible dans les rues sombre, à ton épaule traîne un sac de sport, compagnon inséparable. Celui-ci signifie que tu comptes aller à la boxe, du moins, c’était ton but en le prenant avec toi ce matin, le laissant dans un coin durant le boulot. Cependant, un message sur ton téléphone, un des rares que tu reçois, c’était celui du dirigeant de la salle où tu te rendais. Quelques kanjis pour te dire que le lieu serait fermé ce soir ou plutôt réservé pour un évènement plus important.
Le visage contrarié et l’esprit perdu dans ce qui pourra t’aider à te défouler ou plutôt à évacuer cette tension, tu traînes ton corps fin dans les rues de Tokyo, sans vraiment faire attention à ce qui t’entoure et où tu te diriges. C’est quand tu relèves les yeux que tu te vois bien loin de ton travail, tu as pris le tramway par réflexe, s'arrêtant non loin de la salle, mais continuant bien plus loin que le lieu de sport sentant souvent l’homme.
C’est en posant ton regard un peu partout que tu remarques que le quartier dans lequel tu as traîné des pieds est Harajuku. Lieu bien singulier, tu as beau encore être jeune, tu n’as pas pour habitude de traîner dans ce qui constitue la base pour ceux qui partagent ton âge. Tu hésites quelques instants à faire demi-tour, voulant rentrer chez toi et peut-être te poser devant quelque chose à la télé, ce qu’il y aura de moins ennuyant.
Finalement, tu te ravises, peut-être visiter un peu et trouver quelque chose qui pourrait te faire du bien, tu avais une envie ou plutôt un besoin de te changer les idées, puis tu n’étais pas assez faible pour te faire emporter dans quoi que se soit de débile ou risqué. Tu reprends alors ton rythme, celle d’une personne traînant dehors, tu te concentres un peu plus sur ton environnement. Tes prunelles viennent alors chercher ce qui pourrait être drôle, tu vois énormément de demoiselle et quelques rares membres de sexe masculin se balader et distribuer des flyers.
Tu te fais avoir, devenant la cible de l’une de ses demoiselles, elle s’approche de toi, tout sourire. Tu gardes un air neutre, tu ne souris pas par politesse ou par hypocrisie. Tu regardes le papier qu’elle vient te donner, lisant en gros les inscriptions. Cela vient à parler d’un endroit où la danse semble régner, toutes sortes de danse, assez exotique, c’est ainsi que l’on essaye de te vendre la chose.
L’idée te semble alléchante, en espérant que le lieu ne serait pas blinder, du bruit à te faire exploser ce qui te sers de boîte crânienne et quelques personnes au caractère lourds, serait vraiment de trop. Tu marches quand même, toujours sur la même cadence, prête à rejoindre ce lieu emplis de nouveauté. Tu franchis à présent les portes de ce sanctuaire qui sent la sueur, la danse, l’érotisme, l’alcool et la drogue. Ce lieu possède un accueil, même si celui-ci ressemble plutôt à dépose veste, tu laisses alors traîner ta doudoune à la demoiselle tenant le lieu.
Tu fais bien sûr attention de garder de quoi payer et surtout de ne pas te faire voler tes papiers importants, tu connais trop ces risques avec ton métier. Tu allais pénétrer un peu plus loin dans cet univers tellement différent du tien, mais tu es encore retenu par la jeune femme. Elle te demande si tu veux être dans le salon commun ou opté pour une zone plus tranquille, du VIP. Tu demandes les explications, tu comprends rapidement qu’ici plus tu viendras à débourser d’argent, plus tu seras le roi ou plutôt la reine dans ton cas.
L’idée devient alléchante, il faut le dire, tu viens à sortir du liquide, tu sors peu et ton métier paye assez bien, tu as donc de quoi te permettre quelques folies de temps en temps. Il faut bien dire que c’est la première depuis bien longtemps. Tu déposes l’argent sur la table, on te sort alors une sorte de liste, digne d’un catalogue. On te montre d’abord des hommes pour venir dans ton salon, tu fais rapidement comprendre par un regard et soupir que tu n’es pas intéressé par les personnes de ce genre-là.
On te montre alors une autre liste, une demoiselle qui semble intéressante, mais drôlement jeune, de toute façon, en dehors du boulot, tu viens faire preuve de peu de morale, tu n’as pas à obéir aux ordres ici. Tu choisis une demoiselle au nom de Poussin ou plutôt de nom d’artiste, si tu pouvais dire les choses ainsi. Tu te fais emmener dans une pièce à l’arrière, lieu vraiment étrange, mais intriguant.
Une fois installé entre quatre murs, des banquettes collés de chaque côté et une barre au milieu, tu laisses ton corps se poser dessus. Tu peux ainsi commander à boire en prime, glissant un bon billet, pour être désaltéré rapidement, tu fermes les yeux le temps que la danseuse arrive, ainsi que la boisson.
Soirée difficile, fatigante. Tu as tellement dansé que tu commences à sentir des courbatures dans tes muscles pourtant entraînés. L'une est manquante alors vous devez encore plus travailler et les pauses sont réduites. Tu crèves un peu de haine de voir que les autres se relâchent un peu plus alors que l'heure n'est pas encore aux aurores, au repos. Elles bâclent le travail, tu détestes le constater alors tu es obligée de crier en coulisse qu'elles ne font que bouger les fesses et que cela n'intéresse absolument personne !
Il y a quelques désaccords, elles disent que tu prends cela trop à coeur, qu'elles ne voient pas pourquoi tu veux bien danser devant des hommes ivres, tu tapes du pied. Tu ne comprends pas qu'elles soient aussi écervelées à ricaner comme des hyènes et franchement, c'est une soirée pourrie. Personne ne semble y mettre du sien, que ce soit les clients trop entreprenants qui te font leur mettre des coups de pied ou les camarades trop flemmards. Rien ne va et c'est de plus en plus rageant.
Le manager t'envoie en pause pour que tu te calmes un peu car il connaît bien ton caractère très impulsif. Il sait que tu peux vite exploser si rien ne change. Et tu es trop violente, même si tu n'es pas en tort, frapper chaque personne qui vient te mettre une main, tu fais fuir ton monde. Si l'une des meilleures danseuses n'est pas plus docile, cela nuira à la boîte et tout un tas d'autres raisons qui t'agacent. Tu soupires, assise sur un fauteuil noir, assez confortable en buvant un verre d'eau.
Franchement, tu ne vois pas comment ça pourrait être pire. Tu es lassée, fanée, t'as juste envie de danser, d'en finir et de t'en aller quelque part, de rentrer chez toi pour lâcher tes nerfs. Parce qu'ils vont peut-être exploser. Surtout quand tu vois ton manager revenir, visiblement embêté. Tes sourcils sont froncés, tu sens qu'il y a une anguille sous roche et cela a vraiment intérêt à ne pas être quelque chose de ce type. Tu as eu ta dose ce soir. Rien de plus n'est tolérable.
▬ Poussin, une cliente te demande en VIP.
▬ Je refuse. Je ne fais pas ce genre de services !
▬ Elle a déjà payé. Je ne te demande pas de retirer tes vêtements, c'est juste une danse, ça te permettra de décompresser un peu. De toute façon tu n'as pas le choix.
Goutte d'eau qui déborde doucement du verre menaçant de se briser. Tu as complètement la mine désenchantée en finissant ton verre que tu poses sur la table. La pause était complètement inexistante, pourtant tu sais ton travail. Tu pousses un lourd soupir en tapant doucement tes joues pour te reprendre. Tu refermes les boucles de tes cuissardes noires et de cuirs. Tu refermes le dernier bouton de ta brassière aussi moulante que ton micro-short. Tu tires d'ailleurs un peu dessus pour être sûre de ne pas le perdre. Cette tenue, tu ne la mettras sûrement plus beaucoup.
Tu te diriges vers le bar, attrapes le plateau avec la commande et le portes comme si tu étais serveuse. C'est la base. Tu écoutes les quelques consignes, le numéro de la pièce avant de te diriger vers cette dernière. Tu t'arrêtes devant la porte, espérant que ta mine naturelle de bitch-face ne t'attirera pas de soucis comme les rares fois où tu dois rentrer dans ses pièces. Tu toques, tu rentres, tu essayes de sourire sans trop te forcer et attrapes le verre pour lui tendre, tu poses une seconde bouteille sur la petite table, le plateau sous ton bras. Pourquoi une belle femme est ici ? Tu l'ignores. Tu te contentes de tendre tes lèvres en sourire.
▬ Bonsoir, je suis Poussin..!
Puis tu poses le plateau sans vraiment te soucier où. Tu t'avances vers le mur, règle le son, change la musique, te laisse le temps de te diriger vers l'estrade où réside ta barre. Tu tournes doucement, tes jambes sont élancées avant d'enlacer la barre, de te soulever au-dessus, de danser dans les étreintes sensuelles que tu montres. Et, ta longue chevelure châtain bascule dans le vide, cela te détend d'être ainsi, simplement au son de la musique.
Tes pupilles viennent s’ouvrir à nouveau, laissant la faible lumière de la pièce te remettre dans le bain de la soirée. Tu décides de rester éveillé au final, car tu entends du bruit se faire dans ta direction. Il semblerait que la demoiselle qui doit s’occuper de toi soit bien plus rapide que prévu, ta tête se décale vers l’entré que tu vois se mouvoir. Une jeune femme à l’allure assez svelte, mais transpirant la musculation venait de faire son apparition, la photo ne laissait pas apparaître cela.
Ce n’était pas une mauvaise chose, elle savait s’entretenir et pas qu’un peu au vu de ses muscles finement dessiné, la tenue permettait de voir cela assez facilement. Tu trouvais cela séduisant chez une femme, le fait que l’on comprenne qu’elle soit forte, il fallait espérer qu’elle possède aussi un sacré caractère, elle pourrait presque être la ferme parfaite. Mais bon, tu n’étais pas là pour ça, tu voulais juste voir une variation du sport, une beauté te vider la tête.
Tu viens saisir délicatement le verre qu’elle te tend, tu redresses ton corps alors sur la banquette, te donnant un peu plus fier allure. Tu écoutes sa légère tirade, elle ne te confie que son pseudo, tu en feras alors de même avec elle, il serait de plus idiot de donner ton vrai nom. Si elle venait à apprendre ton appartenance au Shinsen, la tension pourrait monter d’un cran. Sans plus attendre, tu prends alors une simple gorgé, venant éveillé ton palet et laisser un goût rude en bouche et dans ta gorge. “Enchantée Poussin, moi, je suis Tsun Tsun.”
Tu n’aimais pas vraiment ce pseudo, mais c’est le seul que tu avais en tête, les rumeurs peuvent vraiment être désespérantes des fois. Tu laisses cette pensée vagabonde repartir comme elle est venue, tu te concentres sur le sujet de ce soir, une jeune demoiselle. Tu restes immobile le temps qu’elle règle tout, tu sirotes doucement la boisson en profitant aussi pour habituer ton palet à ce goût. Il est plutôt dur d’encaisser un tel degré sans rien avoir mangé ou bu avant, c’est comme si la bouche était une feuille vierge, elle se teinte du goût et cela peut rendre mauvaise la chose.
Tu deviens alors admiratif devant un tel spectacle, si tu étais du genre à t’exposer, tu aurais peut-être pratiqué cela comme loisir. Ce sport, car oui, au final, il s’agit bien d’un sport, semble demander énormément de forme dans le corps et surtout des muscles bien dessiné, chaque élément de son corps semble être tendu. Voir un corps s’agiter d’une telle façon autre que pour un combat violent et sanglant vient te placer sous la beauté de celle ce nommant Poussin.
Tu souris légèrement, venant briser ton côté femme des neiges, elle sait se rendre désirable cette petite, c’est ainsi que tu vois la chose. Tu croises alors les jambes, tu la laisses bouger, presque t’hypnotiser, tu deviens légèrement admirative devant ce corps travaillé au service de la beauté. Tu ne pensais pas qu’il était possible de faire quelque chose d’aussi agréable à l’œil avec seulement une barre et de l’entraînement.
Ta main attrape alors la bouteille dans le coin, ton verre étant déjà vide, tu le remplis plus que pour la première tournée. Tu te laisses enivrer rapidement, l'élixir de plaisir venant couler de plus en plus vite à travers ta gorge. L’alcool semble ouvrir tes frontières, te rendre plus humaine, plus audacieuse ou simplement laisser apparaître celle que tu es réellement dans le fond, derrière cette coquille de glace.
Ton corps vient se lever de la banquette, tu marches en direction de la demoiselle, venant la rejoindre d’un bond sur sa petite scène privé, venant bloquer la suite de ses mouvements. Tu n’étais pas bête, tu avais attendu qu’elle soit presque dans une position debout. Sans aucune gêne et hésitation à présent, tu poses ta main sur ses fesses, venant la regarder avec un léger sourire, aucune mauvaise attention dedans, il respire presque la candeur.
“On vient à peine de se rencontrer, mais toi, je t’aime bien déjà. Tu ne veux pas être à moi pour toute la soirée ?”
L’alcool faisait vraiment des ravages, te voilà à faire des avances à une demoiselle que tu viens à peine de rencontrer et surtout que tu as payé pour cette danse.
Tu plisses un peu tes yeux. Tsun Tsun ? C'est quoi ce surnom, ce pseudonyme étrange ? Tsun Tsun c'était pas pour ce type de filles...? Les Tsundere ? Les filles qui sont froides à l'extérieur, qui agressent beaucoup mais rougissent vite au final et sont presque chaleureuses ? Trop bizarre. Tu restes septique sur ce surnom que tu ne comprends pas et au final, tu t'en fiches. Tu as toujours eu des clients spéciaux aux habitudes pas forcément glorifiantes.
Tu ne dis plus rien quand tu te diriges finalement au centre de la piste et que commences ta danse. Car tu es dans un autre monde, loin de cette boîte un peu craignos, pas forcément nette. Tu aimes simplement ce métier qui te permet d'afficher ce que tu es vraiment, une tornade, une tempête, libre de se mouvoir comme elle le désire. Et sûrement pas soumise aux hommes qui pensent que tu n'es là que pour leur service. Alors que c'est eux qui sont là, traînant à tes pieds.
Toute cette vision s'efface quand la femme s'avance pour te rejoindre. Tu ne comprends pas. Tout de suite, tes sourcils se froncent. Tu t'attends encore à entendre dire que ce n'est pas beau, que tu t'es ratée quelque part. Des critiques mal placées qui seraient mal dirigées au vu de ton agacement. Cette soirée était bien assez mal partie ; elle n'avait pas intérêt à te demander remboursement. Alors, tu t'apprêtes directement à crier, à frapper que cela n'arrivera pas.
Cependant, tu es loin de penser à cette possibilité que c'est autre chose qui l'amène à ta rencontre. Parce qu'elle est une femme, tu n'y aurais pas pensé. Tu as un sursaut en sentant sa main se poser sur ton derrière. Tes lèvres entrouvertes laissent voir la surprise qui t'anime et la rougeur te monte aux joues. Tu ne t'y attendais pas. Tu crois un instant que c'est une mauvaise blague mais non. C'est la première fois que tu te fais draguer par une femme, surtout une qui semblait appâter les hommes facilement. Alors, tu détournes ton visage, riant légèrement, surtout gênée. Tu espères vraiment qu'elle plaisante. Sinon tu ne sais pas ce que tu seras capable de faire ni comment tu réagiras.
▬ Eh bien, tu as déjà payé pour que je danse toute la nuit alors ça suffira...
Tu rigoles doucement, comme pour lui faire comprendre que tu n'es pas disposée à aller plus loin que la fonction primaire de ton métier. Tu es juste venue danser. Tu te retrouves plus que gênée et cela se remarque facilement, tu n'es pas à l'aise. Tu recules de quelques pas, tu ne la regardes pas. Tu sens l'odeur de l'alcool et si tu avais su, jamais tu ne lui en aurais apporté.
Tes yeux avaient beau remarquer les expressions du corps de la demoiselle, ton cerveau ne venait pas traduire celle-ci ou du moins, pas comme il le devrait. Ton esprit embrumé venait plutôt prendre cela comme l’idée que c’était à toi de prendre les devants et d’aider cette demoiselle timide à se décoincer un peu. C’est fou comme l’alcool peut venir modifier la personnalité d’un individu, surtout ceux venant s’établir un masque et une carapace. Peut-être que tu serais véritablement ainsi, si tu n’avais pas eu un passé aussi autoritaire sur les épaules.
Les paroles de la demoiselle viennent alors faire écho dans ta cervelle, mais l’interprétation fut différente encore une fois. Tu ne comprenais point cela comme un refus, mais comme prétexte qu’il n’y avait pas assez d’argent mis en jeu. Si ce n’était que cela, il ne serait pas difficile pour toi de venir débourser encore quelques billets, surtout que ta concentration ne venait que vers la demoiselle.
Tu partais alors en direction de la banquette, venant chercher ton porte-feuille, mais tu remarquais que ce dernier était dans ta poche arrière et non à traîner sur la table comme tu le pensais. Si tu étais une véritable ivrogne tu te serais surprise à rire, mais rien de cela, tu préférais regarder le contenu de ton porte-monnaie. Te, voilà, repartant vers celle portant le surnom de Poussin, tu trouvais cela mignon sur le moment, encore l’effet de l’éthanol circulant dans ton sang.
Après être remonté sur la scène, tu déniais enfin lui sourire, lui tendant ce qui représentait 35 000 Yens, ce qui équivalait à peu prêt à plus de 250 euros. Tu venais penser que si tu lui donnais cela, elle aurait assez pour céder à ton invitation. Tu te faisais plus présente en tendant un peu plus l’argent à son égard.
“Voilà qui devrait payer les frais non ? Avec ça, je peux donc t’avoir pour la soirée, vu que je paye plus que pour une danse ?”
Sans aucune gêne, tu reposes ta main sur son fessier, la ramenant vers toi, tu ne comptais pas la laisser fuir, elle était ta proie, celle qui viendrait rendre ta nuit meilleure. Tu venais alors approcher doucement tes lèvres des siennes pour essayer de lui dérober un baiser, tu verrais bien si elle se laissera faire.