et tu étais là, assise à contempler le vide. ce foutu vide qui te bouffait de l'intérieur, ce foutu vide que rien n'arrivait à remplir. ce manque d'amour, ce manque de tout. tes longs cheveux noirs descendaient en cascades sur tes épaules, ondulant légèrement, cachant ta forte poitrine qui était à nue. à nue comme ton âme,
comme ton petit coeur qui ne battait presque plus. tu avais l'air d'un rêve, assise au milieu de ton petit salon complètement nue à fixer le mur devant toi. tu avais l'air tellement loin,
tellement ... vulnérable. oui, c'est ça, tu avais l'air vulnérable, onyx. et ça, tu ne laissais personne le voir. personne ne devait le voir. c'était un spectacle que tu réservais au vide de ton appartement miteux. ah, ce vide, si seulement tu savais comment le combler ...
puis au beau milieu de ta réflexion tu avais entendu ton téléphone vibrer au loin. qui pouvait-ce bien être? tu t'étais levée avec peine pour te diriger vers ton portable avant de l'attraper rapidement. mieko. ah, mieko ... probablement la seule personne que tu avais laissé entrer aussi profondément dans ta vie. elle t'étais tellement importante; tellement cruciale. tu ouvris finalement son message, le lisant rapidement. une fête ? tu ne savais jamais dire non à ce genre de soirées. et tu savais très bien comment ça se terminerait ...
complètement pétée dans un lit avec mieko. mais tu t'en fichais. tu aimais tellement ce genre de soirées. ces soirées où tu sentais qu'elle arrivait à remplir ce foutu vide qui te grugeait comme elle seule savait le faire.
tu lui répondis rapidement à l'affirmative avant de te diriger vers ta garde-robe. tu avais attrapé la première robe que tu avais vue; une robe assez courte, noire très moulante.
tu avais l'habitude de te faire regarder; et tu aimais cette sensation. tu aimais qu'on t'envie, qu'on te jalouse et qu'on peste contre toi quand tu tournais le dos. tu avais finalement été voler une paire de souliers dans la chambre de ta mère, profitant du fait qu'elle n'était pas là. sa plus belle paire de louboutin. tu savais que ça la mettrait dans une colère pas possible. mais tu t'en fichais. tu t'en fichais parce que ces chaussures mettaient tes longues jambes en valeur. et y avait-il réellement quelque chose de plus important ?
après t'être habillée, tu avais séché ta longue tignasse et t'étais rapidement maquillée. comme toujours, tu ne t'étais pas spécialement coiffée; tes cheveux retombaient sur tes frêles épaules en ondulant légèrement. tu étais prête. tu étais fin prête à retrouver ta moitié.
alors tu étais embarquée dans le premier bus qui s'était présenté. la majorité des regards s'étaient tournés vers toi aussitôt que tu avais franchi l'entrée. un sourire cynique déformait tes lèvres pulpeuses, amusée par ces gens qui te déshabillaient du regard. pathétiques.
cinq ou dix minutes s'étaient écoulée, tu ne savais plus. tu étais tellement perdue quelque part dans un recoin de ta tête que plus rien autour n'avait existé pendant le petit trajet. tu étais finalement débarquée du petit bus et avait marché quelques minutes pour finalement arriver à l'endroit où la fête avait lieu selon mieko. tu regardais autour de toi, la cherchait du regard mais ne la trouvait pas. alors tu t'étais assise sur un banc un peu à l'écart et lui avait envoyé un texto.
j't'attend love. xo
tu fermais finalement ton téléphone en regardant rapidement autour de toi. il y avait pas mal de monde et on entendait la musique jouer à fond même de l'extérieur du bâtiment. tu avais croisé tes jambes, soupiré puis t'étais résignée à attendre mieko avant de commencer à boire.
comme ton petit coeur qui ne battait presque plus. tu avais l'air d'un rêve, assise au milieu de ton petit salon complètement nue à fixer le mur devant toi. tu avais l'air tellement loin,
tellement ... vulnérable. oui, c'est ça, tu avais l'air vulnérable, onyx. et ça, tu ne laissais personne le voir. personne ne devait le voir. c'était un spectacle que tu réservais au vide de ton appartement miteux. ah, ce vide, si seulement tu savais comment le combler ...
puis au beau milieu de ta réflexion tu avais entendu ton téléphone vibrer au loin. qui pouvait-ce bien être? tu t'étais levée avec peine pour te diriger vers ton portable avant de l'attraper rapidement. mieko. ah, mieko ... probablement la seule personne que tu avais laissé entrer aussi profondément dans ta vie. elle t'étais tellement importante; tellement cruciale. tu ouvris finalement son message, le lisant rapidement. une fête ? tu ne savais jamais dire non à ce genre de soirées. et tu savais très bien comment ça se terminerait ...
complètement pétée dans un lit avec mieko. mais tu t'en fichais. tu aimais tellement ce genre de soirées. ces soirées où tu sentais qu'elle arrivait à remplir ce foutu vide qui te grugeait comme elle seule savait le faire.
tu lui répondis rapidement à l'affirmative avant de te diriger vers ta garde-robe. tu avais attrapé la première robe que tu avais vue; une robe assez courte, noire très moulante.
tu avais l'habitude de te faire regarder; et tu aimais cette sensation. tu aimais qu'on t'envie, qu'on te jalouse et qu'on peste contre toi quand tu tournais le dos. tu avais finalement été voler une paire de souliers dans la chambre de ta mère, profitant du fait qu'elle n'était pas là. sa plus belle paire de louboutin. tu savais que ça la mettrait dans une colère pas possible. mais tu t'en fichais. tu t'en fichais parce que ces chaussures mettaient tes longues jambes en valeur. et y avait-il réellement quelque chose de plus important ?
après t'être habillée, tu avais séché ta longue tignasse et t'étais rapidement maquillée. comme toujours, tu ne t'étais pas spécialement coiffée; tes cheveux retombaient sur tes frêles épaules en ondulant légèrement. tu étais prête. tu étais fin prête à retrouver ta moitié.
alors tu étais embarquée dans le premier bus qui s'était présenté. la majorité des regards s'étaient tournés vers toi aussitôt que tu avais franchi l'entrée. un sourire cynique déformait tes lèvres pulpeuses, amusée par ces gens qui te déshabillaient du regard. pathétiques.
cinq ou dix minutes s'étaient écoulée, tu ne savais plus. tu étais tellement perdue quelque part dans un recoin de ta tête que plus rien autour n'avait existé pendant le petit trajet. tu étais finalement débarquée du petit bus et avait marché quelques minutes pour finalement arriver à l'endroit où la fête avait lieu selon mieko. tu regardais autour de toi, la cherchait du regard mais ne la trouvait pas. alors tu t'étais assise sur un banc un peu à l'écart et lui avait envoyé un texto.
j't'attend love. xo
tu fermais finalement ton téléphone en regardant rapidement autour de toi. il y avait pas mal de monde et on entendait la musique jouer à fond même de l'extérieur du bâtiment. tu avais croisé tes jambes, soupiré puis t'étais résignée à attendre mieko avant de commencer à boire.