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Kuroi yoru to kowai ao - ft Vivaldi
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Kuroi yoru to kowai ao
Nuit noir et peur bleu


Aujourd'hui, je n'étais pas sorti de chez moi. J'avais passé la mâtiné à faire le ménage comme une vraie femme au foyer. J'avais fait les poussières, j'avais rangé mes affaires. Habituellement, il y avait du bordel, mais j'avais décide de ranger pour mieux en remettre dans mon cas. Oui, c'était toujours comme cela avec moi. L'appartement était bien ranger jusqu'à ce qu'arrivent les délais ou la le bordel s'entasser encore et encore. Dans l'édition et surtout pour nous les mangaka, nous avions des délais très courts pour faire les tomes de notre série. J'avais déjà fait le tome un, deux et trois et quatre de mon premier mangas, mais ce n'était pas pour autant que je pouvais me la couler douce ou prendre du repos. Un mangaka ne se repose pas, les fans n'attendent pas la fin des vacances pour avoir la suite.

J'étais content aussi, car j'avais reçu le tome un de mon mangas et l'éditeur avais fait une bonne synopsie sur site internet. {Mangas d'Hotaru - Jikan no ken - Yukiko est une historienne et aussi la professeur d'histoire dans un lycée. Lors d'un voyage dans un temple à Kyoto elle touche sans le vouloir le sabre légendaire de l'empereur déchu Tsukasa. C'est alors quelle est plonger dans le destin du l'empereur et aussi celui du Japon.} J'avais le traque, je dois le dire, je savais que dans quelque semaines mon mangas allais sortir, je savais aussi que la publicité aller commencer dans quelque jours.

J'avais mangé puis j'avais pris mon bain. J'avais commencé à dessiner le prochain tome et j'étais content de moi. Puis, j'avais décidé d'arrêter pour faire à manger a nouveau. Les heures avaient défilé sans que je m'en rende compte.

J'avais fait des Ramen, mais j'en avait trop fait. Tant pis, j'en aurai pour demain. Avant de me mettre à table, j'avais décide de reprendre mon travail, je voulais finir la scène double page avant de manger. Je dessinais, encore et encore, je n'étais satisfait donc je recommençais encore et toujours. Puis sans que je comprenne pourquoi, je me retrouvais dans le noir. Je sursautais, je n'aimais pas du tout le noir, j'en avais horriblement peur. Quand j'étais dans le noir, c'est comme si j'avais perdu la vu. Je perdais déjà l'ouïe et cela me faisait déjà très peur. Me voilà dans le noir complet, j'avais peur.

Je pris mon téléphone portable, la seule source de lumière dans la pièce. Je regardais dehors, les autres avaient l'air d'avoir de la lumière, c'était une coupure du bâtiment. Mais je n'étais pas rassuré pour autant, j'avais vraiment peur et ce n'est pas la veilleuse de ma chambre qui allait m'aider. Je décidai d'envoyer un message pour demander de l'aide, je ne voulais pas rester tout seul et puis il pouvait se passer beaucoup de choses dans le noir. Je n'étais pas du tous rassurer. J'écrivais le message que j'allais envoyer à Shishio. « Shishio, j'aurais besoin de toi. Tu peux venir chez moi s'il te plaît. Bisous » Je pris ma veilleuse qui était dans ma chambre et je la mis sur la table de la salle à manger. C'était un veilleuse en forme de petit fantôme, en y pensant, j'espère qu'il n'y en à pas un tapis dans le noir. J'avais oublié de lui dire quelque chose. « Tu peux ramène ton chien si tu veux. S'il te plaît viens des que tu as ce message. Bisous. »

D'ailleurs, je ne me souviens plus si la porte est fermée ou pas ? J'avais peur d'y allais, je voulais rester prés de la seule source de lumière qui me restait. Je me persuader que la porte était fermé, mais elle ne l'était pas et j'étais dos à elle. La peur gagnait de plus en plus de terrain.
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il n’avait pas de voiture.

jusque là, ça n’avait jamais été un problème.
mais jusque là, il ne devait pas foncer tel un héros chez quelqu’un dans une difficulté évidente, son chien sous le bras. à ses pieds, ce dernier fixait son maître avec des yeux luisants de curiosité.
vivaldi ne savait pas quoi lui dire.

allait-il devoir chercher sa laisse ? secourir la veuve et l’orphelin à pieds ? présomptueux. inadmissible. du bas de son immeuble, il leva les yeux, fixant la fenêtre de son appartement en proie à d’intenses réflexions. quelque part ailleurs, la veuve et l’orphelin avait eu le temps de mourir trois fois, la faute à sa pitoyable indécision.

un soupir.
pliant le genou (et sa dignité), il ouvrit ses bras pour que son chien puisse y bondir après quelques sauts excités. ce n’était même pas loin, de toute façon. yay. un pas après l’autre, pensa-t-il alors qu’il ouvrit la marche, soutenant avec prudence son animal enthousiaste d’une balade sans effort.

c’était quand même bien moins classe qu’un moteur rugissant fièrement à travers les ruelles, mais il n’avait pas le luxe du choix, cette fois-ci.

il arriva vite.
allez, on descend, dit-il avec affection à son chien qu’il déposa au sol. sa petite figure se précipita vers la porte, à laquelle il gratta comme si cela suffirait à l’ouvrir. de l’intérieur de la maison, dans le noir complet, c’était un bruit inquiétant qui s’ajoutait à d’autres comme lui. de l’extérieur, c’était très comique. vivaldi gloussa comme un imbécile.

après un bref toc toc, plutôt par tradition que quoique ce soit d’autre, il poussa la poignée, curieux de voir quel était le problème d’hotaru. il avait eu une frayeur à la vue de son message - c’était le genre d’appel à l’aide qu’on envoyait alors qu’un groupe de gens peu scrupuleux menaçait d’incendier la maison si on ne les remboursait pas. alors d’abord, vivaldi s’était précipité hors de son canapé, bousculant la guitare sur ses genoux à ce moment là, prêt à une intervention digne de ce nom.

puis il avait reçu le second message, et avait compris que si son chien devait être de la partie, c’était que le problème n’en était pas tellement un. parce qu'il ne servait à rien, sauf à faire rire et salir les sols avec une traînée de bave gluante. vivaldi l’aimait quand même.

hotaru ? une fois l’entrée suffisamment large, son chien s’était précipité à l’intérieur, impatient de revoir le jeune homme. vivaldi, lui, était plutôt perplexe. à l’aveugle, il chercha l’interrupteur de la lumière, puis y passa sa main une, deux fois, sans résultat.

le courant était coupé.
pourquoi le courant était coupé ?

une panne de courant ? hotaru, j’entre. il ferma la porte derrière lui dans un clac ! ténu, avançant maladroitement dans le noir. cherchant son portable dans sa poche arrière, il en alluma la lampe torche intégrée, et remercia tous les ingénieurs de la planète pour avoir pensé à une fonction si........

......ingénieuse.

dans un premier temps, il vit son chien.
ensuite, il vit ce que son chien couvrait de léchouilles humides. hey. je suis là. un fait que le garçon savait déjà, puisque vivaldi avait annoncé sa présence plusieurs fois : mais le dire à voix haute comme ça, c’était vraiment classe. c'est quoi cette ambiance tamisée ? tu essaies de me séduire ? parce qu'il manque les bougies et la pluie de pétales de roses.

ꕤ quiel ꕤ

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Je n'aimais vraiment pas être dans le noir. J'étais pire qu'un gamin qui a peur du noir, j'étais vraiment un gamin. J'avais peur depuis que ma mère m'avait fait peur. Je me souviens de cette nuit, je dormais profondément puis je m'étais réveillé pour allait faire pipi et quand j'ai ouvert les yeux, elle était là. Elle me regardait fixement et ses cheveux tombés sur moi puis elle avait eu une crise. Elle m'avait crié dessus, elle m'avait demandé de lui rendre son fils, de la laisser tranquilles, que je devais dire au gouvernement de lui rendre son fils et aussi son bien-aimé. Elle avait aussi essayé de m'étrangler. Heureusement, mon grand-père était intervenu sinon je serais mort. Je sais que je n'avais pas fermé l'œil après cela.

Je me retournais quand j'entendis la voix de Shishio, j'étais heureux qu'il soit enfin arrivais. Mais j'avais quand même sursautais un peu. La peur était belle est bien présente. « Tu es la, je suis tellement content. » Je prenais le chien de Shishio dans mes bras et je le laisser me couvrir de léchouilles. Il était si mignon. « Salut toi, tu sais que tu es mignon. Tu m'as manqué aussi. » Je me levais pour retrouvais Shishio dans le noir.

Je souriais, car j'étais vraiment content de le voir et je souriais aussi quand j'avais entendu sa phrase. « Si c'était pour te séduire, j'aurais fait beaucoup plus d'effort que cela et je ne l'aurais sûrement pas fait dans le noir. Et j'aurais vu les choses en plus grand. La bâtiment subit une coupure d'électricité, je n'aime pas du tout me retrouver dans le noir. Cela me fait même peur. J'ai vraiment horreur du noir. » C'est vrai j'en avais vraiment horreur, cela me faisait tout le temps pensé à ce soir là et aussi à ma mère.

« Je suis content que tu aies emmené ton chien. Il est trop mignon. » Je devais lui dire la vérité, si je l'avais appelais, c'était à cause de la coupure d'électricité et aussi de ce qui se passer dehors. On sait tous que les cambrioleurs aime faire des repérage et quand il n'y a pas de lumière cela les attires, un peu comme les moustiques qui sont attirés par le sang. « Je t'ai fait venir, car j'ai plus de courant et que j'ai peur. En plus, je suis pas à l'abri d'un cambriolage avec la coupure et puis on sait que le faite qu'il n'y a pas de lumière cela les attires. Et puis dans ma condition actuelle, je suis un peu vulnérable. La preuve, je n'ai même pas entendu la porte s'ouvrir ou encore se fermer. »

Je le regardais en souriant. « Je suis vraiment content que tu sois là et que tu sois arrivé aussi vite. Tu veux bien rester avec moi jusqu'à ce que le courant soit rétablit dans l'immeuble. Je ne sais pas combien de temps cela va durer et j'ai vraiment horreur du noir et d'y rester. » Je m'abaissais pour prendre son chien dans mes bras, il était si mignon. « Oh, j'ai un cadeau pour toi joli toutou. » Je lui fis un bisou sur la tête et je le déposai doucement sur le sol. « Tu dois me trouver stupide de t'avoir fait venir pour cela. » Je pris mon téléphone pour faire un peu plus de lumière et aussi pour donner le cadeau que j'avais acheté pour le chien de Shishio. C'était une petite peluche en forme de renard qui fait du son quand on appuyer dessus, le vendeur m'avait dit que les chiens aimaient se typer d'objet, mais je n'étais pas sûr de moi. Je donnais le jouet au chien en souriant. « J'espère que le jouet te plaira. »

Je retournais vers Shishio et je lui pris la main, pour lui redemandais de reste. Comme ce que font les enfants pour demander quelque chose. « Tu veux bien rester avec moi Shishio ? » Je gardais sa main dans les miennes et je le regardais avec un large sourire. « En plus, j'ai fait des Ramen. » Je disais cela comme si c'était un plus, je ne voulais vraiment pas rester dans le noir.
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c’était difficile de circuler dans l’obscurité désormais relative, mais ils n’avaient pas d’autres choix que de faire avec. avançant à pas prudents, évitant les meubles du mieux qu’il pouvait, vivaldi s’installa donc à côté d’hotaru, un sourire jusqu’aux oreilles alors que celui-ci parlait de voir les choses en grand pour le séduire (totalement hypothétiquement, bien entendu).

la tentation de blaguer sur le fait de se retrouver dans le noir, juste à deux, était grande, écrasante, presque ; mais hotaru était l’une des rares personnes dans l’entourage de shishio qu’il pouvait qualifier d’innocent. hors de question d’être celui qui salirait tout ça. la vie à tokyo s’en chargerait très bien seule. alors il garda sa bouche bien fermée, malgré les sous-entendus qui lui brûlaient les lèvres. oooh, commença-t-il d’une voix grave et suave, ravi d’entendre que je mérite les grands moyens. inutile de se priver d’un clin d’œil, en revanche. il n’était pas certain qu’on le distingue dans le noir, de toute façon.

sans que son sourire le quitte, il ajouta quand hotaru le remercia d’avoir ramené son chien : ah - c’était si gentiment demandé, après tout. désormais sur les genoux du garçon, l’animal en question s’agita joyeusement quand il comprit qu’on causait de lui. le voir si à l’aise avec un autre être humain réjouissait vivaldi au plus au point. fut une époque où c’était une créature peureuse, se cachant sous les meubles à la moindre syllabe trop haute. un chien battu, supposait vivaldi. il ne mentait qu’à moitié quand il prétendait ses animaux errants : c’était bel et bien de la rue qu’ils venaient, même s'ils n'y retourneraient qu'à sa mort, et encore : il avait pris ses dispositions.

c’est peut être pour ça qu’ils s’entendaient tous si bien - venir du même endroit, ça rapprochait.

bien sûr que j’vais rester. désormais assis en tailleur, vivaldi était penché sur ses propres genoux, la tête inclinée, les yeux posés sur le visage d’hotaru. tandis que ce dernier offrait un cadeau au carlin, lui réfléchissait à une solution. après un instant de silence introspectif (parce que oui, ça lui arrivait de penser, parfois), il déclara : il nous faudrait des bougies, alors. t’sais, histoire de garder la batterie de nos téléphones pour appeler l'ambulance. et parce que cette dernière phrase pouvait être très, très mal interprétée, il précisa, l'ambulance pour nos amis cambrioleurs. on va les niquer.

puis il éclata de rire alors qu’hotaru parlait de ramen. tu crois que tu peux m’acheter avec de la nourriture ? dit-il entre deux soubresauts, jetant un regard amusé au garçon. bah oui, en fait. comment dire non à des ramens ? il haussa les épaules avec dramatisme. c’était très facile, en vérité, mais hotaru semblait si fier de sa cuisine qu’il préféra se taire. après un court silence, le calme avant la tempête, il finit par se relever brutalement, s’étirant longuement. t’inquiètes pas, au fait, d’avoir peur du noir. ça me dérange pas d’être ici. quelques pas en direction de la cuisine. monsieur prenait ses aises.

cherches les bougies et -, il réapparut dans le champ de vision d’hotaru très brièvement, cries très fort si tu vois quelque chose bouger. un regard complice, et il disparut. les ramens étaient bien là, et leur odeur délicieuse flottait dans l’air. mais ce n’était pas vraiment pour eux que vivaldi s’était aventuré dans la cuisine comme si l’endroit lui appartenait. fouillant dans les tiroirs, il trouva vite les couteaux.

il réapparut comme si de rien était, avec tout le nécessaire de table dans les bras. alors, ces bougies ?

ꕤ quiel ꕤ

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Je le regardais en souriant, il avait raison, il nous faillait une source de lumière autre que nos téléphones et autre que ma veilleuse sur la table. Elle, je sais qu'elle tiendrait une bonne partie de la nuit, elle était prévue pour. Je câlinais son chien et je le regardais aussi, il était si mignon. Je recherchais dans mon esprit où j'avais des bougies. Je savais où j'en avais, car je les avais pris un jour pour dessiner la flamme d'une bougie dans un de mes mangas. Quand il parlait d'ambulance, mon regard se dirigeait directement sur lui. « J'espère vraiment qu'on n'aura pas à le faire. Je ne suis pas un si bon allié que cela surtout quand il s'agit de se battre. Les autres se battent avec leurs poings, moi, c'est avec mes dessins. Je ne sais pas me battre, tu sais et puis j'ai peur de la violence aussi. C'est idiot de ne pas savoir se battre, mais moi, je n'ai jamais eu à me battre pour quoi que se soit. Ni à l'école, ni en dehors. J'ai toujours résolu mes soucis autrement que par la violence. Si on venait à se retrouvais face à des cambrioleurs, je serais plus un poids qu'autre chose. »

Oui, je n'avais jamais eu à me battre, des que la situation devenais compliqué, je me montrais docile et bavard. Je donnais ce que voulaient les autres pour ne pas avoir à usé de violence. Je sais qu'être docile n'était pas la solution, mais dans mon cas, c'était la seule chose qui me sauver, enfin, je n'avais pas utilisé d'autre solution que celle-ci. Je le regardais avec un sourire. « J'espère vraiment qu'on n'aura pas a appelais les secours. »

Les secours, cela me faisait pensais que dans quelque jour, je devais aller à l'hôpital pour vérifier une nouvelle fois mon audition. Mon sourire disparu un instant et je baissais la tête. Par moment, j'en avait marre de tout cela, des test, des contrôle et surtout d'entendre la même chose. D'entendre qu'il n'y avait pas de solution et qu'il mon audition dégénéré encore un peu plus. D'entre dire que bientôt tous les sons disparaîtrais et aussi entendre que je devais garder espoir et que ce n'était pas la fin du monde, mais un nouveau commencement. Mais même avec tout cela, je gardais le sourire et je parlais très peu de ce que me disaient les docteurs pour ne pas faire peur aux autres, je ne voulais pas qu'ils s'inquiètent pour moi.

Je repris mon sourire quand Shishio réapparu et me demander les bougies. Je le regardais avec le sourire alors qu'un instant, plus tôt, il avait disparu. En y repensant, je crois que seul Shishio savait. Enfin, qu'il était l'une des rares personnes à savoir pour mes soucis. « Pardon, j'étais perdu dans mes pensés. Je vais les cherchais. » Je pris mon téléphone pour me faire de la lumière et allais chercher les bougies. Je me dirigeais avec prudence, même si je connaissais mon appartement par cœur, j'avais peur de croiser le chien de Shishio. Il était si petit, je ne voulais pas lui marchais dessus et de lui faire mal.

Je trouvais facilement les bougies, c'était celle que j'avais dessinée dans le premier tome de mon livre. Elles ressemblaient beaucoup aux bougies qu'ont trouve dans les temples et je les avais utilisés pour créer le décore de ma double page dans le tome 1. J'aimais beaucoup ses bougies, elle était à ma grand-mère, à chaque fois que je les regardais, je pensais à eux. Je revenais doucement vers Shishio avec les bougies. « Voilà les bougies, ce sont les seuls que j'ai. J'espère que cela fera l'affaire. Dans le frigo, j'ai du jambon pour ton chien, il doit avoir faim lui aussi. » Je poussais les bougies sur la table et regardais Shishio. Je mis ce qu'il y avait sur la table sur une chaise, le carton avec les tomes de mon nouveau mangas et mon matériel à dessin. « Je vais faire réchauffer les ramens. Fait comme chez toi Shishio et toi aussi fait comme chez-toi joli toutou. Tu peux même aller sur le canapé. »

Je retournais avec l'aide de mon téléphone à la cuisine. Une fois dans la cuisine devant le plat qui était encore dans la casserole. Je cherchais l'allume-gaz que je trouvais facilement et je réchauffai un peu les ramen. « Et si te me raconter ta journée Shishio ? » Je revenais doucement avec le plat de ramen. J'avais utilisé la recette de ma grand-mère donc les ramen était des ramen traditionnel, rien à voir avec du moderne comme celle qu'on trouve dans certains restaurants. Je posais doucement la casserole sur la table, avant j'avais mis quelque chose pour pas brûler la nappe, c'était bien d'avoir un sous-de-plat en forme de panda.
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il s’imagina jeter des crayons sur les potentiels cambrioleurs.
l’idée le fit sourire.

mais pour que tout se passe bien, mieux valait se cantonner aux couteaux. loin de lui l’idée de planter une petite bande de gamins cherchant à arrondir la fin du mois : il faudrait simplement leur montrer d’une façon très explicite qu’ici, on ne rigolait pas. avec de la chance, ils seraient d’alcatraz, et il n’aurait dès lors à faire aucune de ces choses. oh, idiot, je dirais pas ça. d’une certaine façon, c’est bon signe. une pause qui permit une introspection mélancolique. ne te laisses jamais avoir, hotaru : il n'y a rien de glorieux dans la violence. si tu peux te débrouiller sans, alors tu peux être fier. le temps d’un instant, tout son malice quitta son visage pour ne laisser place qu’à un sérieux froid et explicite. un silence glacial s'écrasa dans la pièce alors qu'il fixait le garçon avec des yeux lourd de sens.

et la seconde qui suivit, le bon vieux vivaldi était de retour, s’extasiant sur les bougies ramenées par hotaru. c’est impeccable. dans le salon, son chien tournait en rond, confu par tous ces mouvements. à la mention du mot jambon en revanche, il tourna brutalement la tête. la bave s’accumulait déjà sur ses babines. monsieur a déjà mangé - mais pour ses bons et loyaux services, on va dire qu’il mérite une récompense. parce que s’il y avait une chose qu’on pouvait reconnaître au carlin, c’était sa docilité.

certes, il s’agitait et se cognait dans les meubles dans sa bêtise, mais un mot de son maître et c’était le calme plat. ce respect, shishio lui rendait bien.

tu as entendu ça, trésor ? le canapé., qu’il chuchota à son chien une fois le dos d'hotaru tourné. il s’y assit, et son animal le suivit bientôt, s’affalant sur ses genoux en diagonale. il manquait de tomber au moindre mouvements de shishio, mais ça ne semblait le déranger plus que ça. laissant glisser une main affectueuse sur le flan de son chien, vivaldi profitait de ce silence éphémère. et bientôt, hotaru revint avec le bol de ramen dans les bras, et une question sur les lèvres.

une vraie femme au foyer.

cette vision arracha un sourire à vivaldi. en revanche, la demande d’hotaru le prenait complètement au dépourvu. une main embarrassée sur la nuque, il détourna le problème d’un simple et si tu me racontais la tienne, plutôt ? qu’est-ce que tu faisais avant qu’on soit obligés de fêter noël avant l’heure ? c’est que toutes ces bougies rendaient l’endroit festif.

ꕤ quiel ꕤ

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Il n'y avait rien de glorieux, mais pourtant, j'enviais ceux qui se battait. Si je savais me battre, je pourrais protéger les gens que j'aime. Mais j'étais loin du compte, très loin. La seule chose que je savais faire, c'était donner ce que voulait les autres, que cela soit bien ou mal pour moi. C'était juste une façon de me protéger et une façon de gérer les conflits. Car je ne savais rien faire d'autre. « Je sais qu'il n'y a rien de glorieux d'utiliser la violence. Mais d'une autre façon savoir se battre à des bons côtés. On peut protéger ceux qu'on aime. » Je le regardais avec un sourire. Il était sérieux un instant puis il s'extasia sur les bougies. Cela me fit sourire un peu plus.

C'est vrai, j'aurais aimé savoir me battre pour protéger ceux que j'aime, mais je ne savais pas et cela allait être de plus en plus difficile avec ma maladie. Bientôt, je n'entendrais plus quelqu'un qui s'approche de moi dans la rue, je serai de plus en plus vulnérable. Même, en pensant à cela, je gardais le sourire, je déprimerais plus tard, quand je serai aux pieds du mur.

Shishio était vraiment un bon ami et j'aimais sa compagnie. Je regardais son chien qui était confus quand je parlais de jambon. Les chiens ne sont pas si bêtes que cela, il avait compris le mot jambon. Il était si mignon. « Je suis content que les bougies te conviennent et j'espère qu'elles feront l'affaire. En tout cas, cela me rassure d'avoir un peu plus de lumière et aussi de t'avoir à mes côtés. Cela me rassure. » Oui, j'étais content d'avoir un peu plus de lumière, je n'aimais vraiment pas être dans le noir. Comme les enfants, j'en avais horriblement peur. Il y a tellement de choses qui me font peur. « Oui ça sera une récompense pour sa gentillesse et aussi, car il est très mignon. Si j'avais quelque chose de mieux que le jambon pour lui, je lui donnerais comme récompense. Il est aussi venu à mon secours. Il est trop mignon. »

Je lui avais posé une question sur sa journée et il ne m'avait pas répondu. Il avait s'en doute passer une mauvaise journée et il ne voulait pas en parler. Je ne décidais de ne pas lui poser plus de questions dessus, s'il ne voulait pas m'en parler, c'est qu'il y avait une raison. Je lui souriais. « Ma journée à moi, elle n'est pas passionnante. Mais je veux bien te la raconter. » Je commençais un long récit comme les femmes qui raconte leur journée. Cela me faisait penser à ma manageuse qui me racontait sa vie amoureuse, la vie avec ses collègues pendant qu'elle corrigeait mon travail ou pendant que je travaillais. Je l'aimais bien, elle était gentille avec moi et me comprenait.  

« Je me suis levé à 8h, j'ai regardais dehors. Comme il faisait beau, je me suis dit que cela serait bien de laver et ranger entièrement mon appartement. Il y avait du bazar, beaucoup de bazar. J'avais des feuilles avec des dessins. Je les ai rangés dans mes cartons et ensuite vers 10h j'ai mangé. Un croissant et une tasse de chocolat. Puis j'ai pris mon bain et commençais à dessiner pour le tome suivant de mon manga. Tu sais Jikan no ken , enfin tu ne sais pas vu que c'est aujourd'hui qui ont mis le synopsie ainsi que la couverture du manga sur internet. D'ailleurs, ils m'ont envoyais mes mangas version brochée. J'ai vu que le premier tome. » Je le regardais en souriant. Je pris un moment pour repartir dans la cuisine pour préparer une petite assiette de jambon pour le chien et j'avais pris des baguettes ainsi que des cuillères pour les ramen. Je lui avais mis dans une petite assiette avec le contour doré et avec des fleurs dorées aussi. Je repartis doucement, mais sûrement dans la salle à manger pour le lui donner. « Tiens mon joli, c'est pour toi. Je te souhaite un bon appétit. » Je lui avais donné sur le canapé, ils étaient si mignons ensemble que je n'avais pas eu envie de les déranger.

Je m'installais à table et je recommençais à parler de ma journée. « Ensuite, j'ai préparé à manger et je me suis remis à dessiner. Et la, il y a eu cette coupure de courant. Ça m'a fait très peur quand le courant à était couper. Et je t'ai envoyé un message enfin deux, pour me venir en aide » Je déposais les baguettes et les cuillères sur la table. Je le regardais avec un sourire. « Tu veux manger tes ramen sur le canapé ou à table ? » Je le regardais avec un grand sourire. « Je suis vraiment content que tu sois venu Shishio. Encore merci. Pour en revenir à ma journée elle n'avait rien d'exceptionnel, elle est même ennuyeuse. Je pense même que m'écouter était ennuyeux. »

Je regardais son petit chien manger, il avait l'air de se régaler. « Il a l'air d'aimer le jambon. Ah, comme boisson, tu veux du soda, j'ai du coca-cola et du thé glacé à la mangue ou de l'eau ? Shishio tu peut faire comme chez-toi. Et si tu veux quel que chose ou si tu veux que je fasse quelque chose dit moi. »
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il écouta son récit comme on écouterait un conte, une histoire au coin du feu, imaginant une image derrière chaque mots, chaque syllabes. c’est qu’hotaru ne lésinait pas sur les détails : rien n’était à deviner. une pause, durant laquelle le garçon nourrit son gouffre de chien, qui vivait vraisemblablement la meilleure soirée de sa vie, avant de reprendre. et quand il arriva au message, la raison de sa présence en ces lieux, vivaldi lâcha avec un sourire fier : la meilleure décision de ta vie. un clin d’œil, pour la forme, alors qu’il s’installait encore plus confortablement qu’il ne l’était déjà sur la canapé. il n’en bougerait pas de sitôt, sauf s’il entendait du bruit devant la porte.

auquel cas il y avait les couteaux.

hey, hotaru. il le montra du doigt, interpellation ultime. répètes après moi : je ne suis pas ennuyant. je suis même plutôt génial comme type. et pour ce qui est de l’ennui, il y a que moi qui peut juger. l’estime de soi, ça ne se réparait pas avec du scotch (l’alcool comme l’outil) mais il fallait commencer quelque part. après un regard entendu, les lèvres réunis en une file ligne presque critique, mais trop indulgente pour cela, il baissa sa main, qui termina sur ses genoux.

puis tu sais, c’est pas grand chose. d’être là, j’veux dire. c’était plutôt lui qui devait remercier hotaru : il lui avait suffi de faire acte de présence pour manger gratuitement. près de lui, son chien était au ange. c’était tout ce qui comptait. m’enfin. un souffle, pas tout à fait un soupir : trop joyeux pour ça. du coca pour moi. une pause. il oubliait la politesse la plus basique. s’il te plaît. il y ajouta un sourire si embarrassé, si étranger à sa confiance habituelle, qu’on aurait pu seulement l’imaginer sur un autre visage que le sien avant qu'il n'y apparaisse.

du regard, il chercha la télécommande, avant de comprendre la futilité de sa démarche.

ꕤ quiel ꕤ

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J'apportais le bol de ramen à Shishio il voulait sûrement le manger sur le canapé et cela ne me déranger pas. Il devait être aussi fatigué. Moi, je connaissais bien la fatigue, surtout quand les délais d'impression et d'édition arrive. Je ne compte plus le nombre de nuits que j'ai passé à dessiner ou même le nombre de fois que j'ai fini à l'hôpital pour fatigue intense. Les médecins me dissent que je ne devrais pas autant travailler, que cela est dangereux, mais je dois le faire. Mes fans attendent mes mangas et puis j'aime mon travail. Enfin, les médecins me dissent beaucoup de choses et je les rencontre beaucoup de médecin. « C'est vrai que c'est la meilleure décision que j'ai pris, sans toi, je me serais caché dans un placard. » Et le pire, c'est que j'en étais capable surtout quand c'est de l'orage. Le noir et l'orage étaient mes principales peurs.

Il me montrait du doigt et me dit de répéter après lui ce qu'il venait de dire. Et comme il me l'avait demande, je le répétais. J'étais docile et puis ce qu'il m'avait demandé n'étais pas très compliqué à faire. Je le regardais avec le sourire et je lui tendais son bol de ramen. « Et si on manger. Tu me fais de la place. » J'étais content qu'il soit présent et j'étais aussi content de manger avec quelqu'un pour une fois. Habituellement, je mangeais seul sauf quand Sunny était à la maison, mais ce n'était pas le cas.

« Ce n'est peut-être pas grand chose pour toi, mais pour moi c'est beaucoup. Je veux dire que je n'est pas beaucoup de personne à contacter quand j'ai un souci. Et puis avec ce que j'ai ce n'est pas facile, les choses les plus simples comme appelais devienne les plus compliqués pour moi. Et la plupart des gens n'aiment pas les sms. » Shishio savait ce que j'avais, il savait que j'avais une dégénérescence auditif. J'avais un peu perdu le sourire, mais un cours instant. Je savais très bien ce qui m'attendais avec ce que j'avais. Même si je ne me voulais pas y penser, je ne pouvais faire que cela, surtout quand je perds le son d'un bruit qui autre fois m'étais si familier. Je repris mon sourire rapidement, je ne voulais pas qu'il s'inquiète. « Mais bon, je sais ce qui m'attends après tout et puis je ne suis pas à plaindre, d'autres personnes ont bien pire que moi. » Je le regardais avec le sourire, mais je le pensais vraiment, d'autre avait bien pire que moi.

Je venais de me rappelais, j'avais oubli qu'il voulait du coca. Je reposais le bol sur la table. « Attends, je vais chercher le coca et un autre morceau de jambon pour le plus beau des toutou. » J'allais doucement vers la cuisine pour chercher du coca et je le trouvais assez facilement, c'était aussi un subterfuge pour me calmer pour éviter de pleurer, ce n'étais pas le moment ni même la soirée idéal, bien qu'il n'y en est pas. Je pris donc le coca, il était encore frai, malgré la coupure de courant, le frigo tenais le coup. Enfin, il gardait les choses au frai. Je revenais avec le coca et le jambon. Je donnais le morceau de jambon au chien de Shishio, il avait vraiment l'air d'aimer le jambon, j'étais content de pouvoir lui donner à manger.

Je repris le bol que j'avais posé sur la table, je n'avais même pas laissé le temps à Shishio de le prendre pour le manger cela n'était pas très poli. « Je suis désolé, je ne t'ai même pas laissé le temps de prendre le bol de ramen avant de repartir pour aller chercher le coca. On devrait commencer à manger avant que cela ne soit froid. Quand c'est froid c'est plus bon. » Je regardais la porte un bref instant, j'avais peur de ne pas l'entendre s'ouvrir et que quelqu'un rentre. Mais je n'étais pas seul, Shishio était là et lui avait une bonne audition. Je le regardais avec le sourire.
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a shot in the darkI felt like a deer in the lights





vivaldi s’écarta avec un grand sourire, de ceux dont seul lui avait le secret, à la demande d’hotaru. narquois, étincelant d’un incompréhensible malice, parce que le garçon trouvait toujours moyen de s’amuser d’une situation, mais sur des critères qu’il gardait pour lui, ou donnait à découvrir trop tard.

il aimait beaucoup lui parler, à vrai dire.
parce qu’hotaru était un soleil ténu, un peu comme

une luciole.

souriant et lumineux envers et contre tout, malgré la maladie. une lumière nécessaire, peut être forcée - qu’elle s’éteigne était synonyme de mort, comme avec les insectes. alors il l’observait attentivement, cette lumière, vivaldi. il en décelait les faiblesses et les tremblements, les peurs muettes et sourdes.

les appels à l’aide.

d’autres personnes ont bien pire que moi. et vivaldi pensait : et d’autres personnes ont bien mieux. après un moment de silence, alors qu’il cherchait une façon plus douce de l’expliquer, il conclut : la douleur n’est pas une compétition. un haussement d’épaules, puis il croisa les bras, bien plus sérieux, alors que son regard ne quittait plus la table à manger.

c’était une situation compliquée : paisible et chaleureuse, mais il ne savait pas oublier l’épée de damoclès suspendue au dessus d’eux. il ne pourrait pas faire comme si de rien était bien longtemps, pas alors que les problèmes d’ouïe d’hotaru étaient la raison de sa présence ici. après un soupir, il se jura de s’enquérir de l’état du garçon, même si ça se terminerait par des larmes.

il releva les yeux au retour d’hotaru, se redressa de sa position auparavant avachie, et à son tour, jeta un coup d’œil à la porte, toujours bien fermée. ouais... lâcha-t-il distraitement, alors que son regard s’en retournait sur la jolie figure du maître de maison. bonne idée. s’approchant de la table et s’écartant un peu sur la droite, histoire qu’hotaru puisse s’asseoir, il se saisit des baguettes maladroitement.

il fallait qu’il tienne sa promesse.

le bol désormais sur ses genoux, baguette en main, il s’obligea à lâcher : dis moi, euh, hotaru. risquant un regard empathique vers lui, il ajouta comment tu te sens, par rapport à tout ça ? tu sais que tu n’as pas besoin de faire comme si tout allait bien avec moi, hein.

ꕤ quiel ꕤ

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Il voulait savoir comment je me sentais par rapport à ma maladie. C'était compliqué, par moment cela allait puis à d'autres moments, c'était plus compliqué à géré. Je baissais la tête et je mangeais un peu avant de répondre. La nourriture était bonne, pas aussi bonne que celle de ma grand-mère. Ma grand-mere était une super cuisinière, mais la, j'y pensais pour perdre du temps. « C'est compliqué. Il y a des jours où je prends mieux les dires des médecins et d'autres ou c'est plus difficile. » J'essayais de garder mon calme, je ne voulais pas pleurer. J'avais envie d'être fort pour une fois.

« Tu sais, j'ai l'impression qu'on me prend quelque chose d'important. J'ai l'impression que peu à peu, je suis coupé du monde. » C'était vrai, peu à peu, j'étais coupé du monde. Celui-ci devenait de plus en plus silencieux et dangereux pour moi. « Les médecins me font peur aussi, mais au moins grâce à eux, je sais ou je vais et dans quoi je me retrouverais. »

C'est vrai que les médecins n'étaient pas tendre avec moi, loin de la, ils me dissent cash ce qui allait se produire, les risques et plus ma maladie progressé et plus je gagnais des places pour avoir un chien d'assistance. Quand je l'aurais, cela voudra dire que la maladie aura gagner. « Les médecins mon ajouté à une liste pour bénéficier d'un chien-guide, pour l'instant, je suis à la dernier place, mais je gagnerais des places à chaque avancement de la maladie. »

Je mangeais encore un peu. « J'ai vraiment peur en fait. » Oui, c'est vrai, j'avais peur. Je ne pouvais pas la cacher, je pleurais souvent à causse de cela. « Plus la maladie progresse et plus j'ai peur. Un jour je n'entendrait plus les bruits les plus naturels, je n'entendrais plus les gens parler, je n'entendrais plus non plus les personnes que j'aime, le monde deviendra dangereux. » Je mangeais un peu et je m'aperçus que je pleurais un peu. Je séchais mes larmes et j'essayais aussi de les cacher.

Je me levais, pour allait chercher un rapport que le médecin m'avait donner. C'était celui de ma dernière visite, il ne constituait pas un diagnostique. C'était un rapport sur la situation et sur le pourquoi j'entrais dans la liste des demandeurs des chiens d'assistance. Et un autre rapport sur le taux de suicide des personnes souffrant de la perte d'un sens. Le médecin m'avait donné ces documents pour que je sois informé de tous. « Ce sont les documents d'informations que les médecins m'ont donnés à ma dernière visite. C'est des statistiques sur les taux de suicide des personnes qui souffre de la perte d'un sens et la demande pour mon ajout à la liste pour l'obtention d'un chien d'assistance. »

Pour la demande, cela ressemblait plus à un jeu qu'à autre chose. J'avais l'impression d'être dans un classement de qui sera le plus chanceux et c'était le cas. Ma chance augmenterait quand ma maladie gagnerait du terrain. « Tu sais par moment, je me demande à quoi cela me sert d'aller voir les médecins, je connais ce qu'ils vont dire avant même d'arrivée au rendrez-vous. » Je le regardais avec le sourire, mais larmes coulaient, car la peur gagner du terrain. Juste à en parler, j'avais peur. J'essayais de sécher mes larmes. « Pardon, je ne voulais pas pleurer, je voulais être un peu plus fort. Mais même pour cela, je ne suis pas doué. »

« Mais bon, je dois apprendre à faire avec. » Je séchais mes larmes, j'essayais de faire en sorte qu'elle ne coule plus, c'était plus facile à dire qu'à faire.
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Wise little smile
that spoke so safely

Il n’était plus certain d’avoir faim, après ça. Alors qu’Hotaru détaillait sa maladie - son avancement, ses épreuves -, lui fixait son bol d’un air absent. Et au fil des phrases des mots des plaintes silencieuses de la voix qui se casse, il ne savait plus rester impassible : comme si on les accablait de malheur, ses sourcils tombèrent pour ne traduire qu’une expression : une peine sincère, une condoléance. Attentif aux humeurs de son maître, le carlin arrêta de mâcher son jambon pour venir s’installer à ses jambes, entre eux deux.

Le malade et
Son protecteur


Et bientôt Hotaru se levait : Vivaldi suivit le mouvement, se redressant vivement, comme s’il venait de s’éveiller en sursaut d’un rêve.
(Dans ce cas là, il s’agissait plutôt d’un cauchemar.)
Avec un soupir, comme un murmure, une plainte qui n’était destinée qu’à lui même, il déposa son bol sur la table, croisa les bras. Et il se demanda : à quoi tu joues, Vivaldi ?

Ce n’était pas son genre, d’expirer gravement, de trahir le poids qu’il portait sur ses épaules. Il se devait de toujours sourire, parce que c’était là sa marque de fabrique. De toujours élever les autres quand ils tombaient, même si ça signifiait plier les genoux pour les grandir un peu. Alors qu’il relevait les yeux vers le garçon, turquoise et vert face à face, il comprit qu’à défaut de savoir quoi dire, il savait quoi être : un bon ami. lui-même. Vivaldi, le fou, le bouffon, qui ne se laissait jamais abattre.

Alors il ne flanche qu’un peu quand on lui parle de suicide.

Me croiriez-vous si je vous disais
qu’il s’est déjà trouvé si bas ?
les circonstances étaient bien spécifiques,
et le revolver, sur sa tempe.


Hotaru ne fait que présenter le document, sans expliquer son lien avec la situation - mais est-ce seulement nécessaire ? Tout est dit, et le silence est bavard. Parfois, Vivaldi aimerait qu’il la ferme un peu.

La peur s’installe, puis les larmes : c’est là qu’il comprend qu’il faut réagir, parce que c’est lorsque les autres sont au plus bas
(plus bas que lui)
qu’il se soulève enfin.

Ses poings serrés se délient pour trouver les joues du garçon et sécher ses larmes. Il le regarde droit dans les yeux, et force un sourire sur ses lèvres : presque sincère, rassurant. Parce que pleurer n’avancer à rien, mais sourire ? c'était prouver qu'il existait encore des choses qui méritaient notre bonheur.

Puis à force, ses mains quittent ses joues pour l’entourer tout entier, et Vivaldi le serre fort, en silence, parce que certaines choses ne nécessitent pas qu’on les entende, seulement qu’on les ressente. Tu es déjà fort, Hotaru. D’un courage qui force l’admiration. Et il s’y connaissait, en bravoure : c’était une règle de vie pour lui.

Le regard dans le vide, il ne lâche plus la luciole. C’est qu’il avait tant à lui dire, de toutes les façons possibles. T'sais - une pause. Il cherche ses mots. Les statistiques, on les emmerde. C’est rien, ok ? Juste des nombres. Ça ne veut rien dire. Il injecte de l’assurance jusqu’aux confins de sa voix. Rassurer, encore, toujours.

C’est pareil pour ton ouïe. S’oserait-il à parler si franchement ? Oui. Oui, il s’y oserait. Je ne dis pas que ça va être facile, ou que rien ne va changer. Que ce qui t'arrive est juste, que tu dois pas être en colère, un autre soupir. Il ferme les yeux, pour en ouvrir d’autres, plus déterminés. mais tu vas apprendre à vivre avec. Et je serais là tout le long. Et le gnome qui me sert de chien aussi. Il y aura toujours quelqu’un pour t’écouter. et toujours quelqu'un pour parler, même lorsqu'on ne l'entendra plus.

Avec une ultime étreinte, il s'éloigne un peu, et ses mains terminent sur les épaules du garçon, qu'il porte à sa hauteur. Ça va aller, Hotaru. Je te le promets.

ꕤ quiel ꕤ

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Il disait que j'étais fort, mais je ne le ressentais pas de la même façon. J'avais l'impression d'être faible, mais de jouer au fort. Même si tout le monde me disaient que la perte de mon audition n'était pas de ma faute, moi, je ne pensais pas pareil. Je me disais que j'avais s'en doute fait quelque chose de mal et que c'était ma punition.

Même s'il me disait que j'étais fort, je ne l'étais pas assez pour sécher correctement mes larmes. J'avais fait preuve d'égoïsme en pleurant devant lui, en général quand j'avais envie de pleurer, je me cacher dans ma chambre ou encore dans un placard. Vivaldi me rassurer, il avait raison sur les statistiques, je pouvais les emmerder, après tout, je ne suis pas qu'un chiffre. Je suis une personne, mais les médecins ont tendance à l'oublier enfin certain pas tous.

Puis il me dit que c'était pareil pour l'ouïe. Je ne pouvais pas penser pareil, au contraire. Je vivais dans un monde bruyant et j'aimais tous les bruits que j'entendais, savoir que je n'allais plus les entendre me touchais plus que tout. « Je sais que cela ne sera pas facile. Mais je ne serai pas en colère. » C'est vrai que je ne serai pas en colère, car selon moi, j'avais fait quelque chose pour avoir ce que j'avais. Mais je ne savais pas quoi. D'après les médecins, c'était normale que je pense comme cela, comme tout les malade, je me cherchais le pourquoi du comment j'en étais arrivé là. Mais ce n'était pas de ma faute et ça aussi, je le savais.

Vivaldi avait encore raison, j'allais apprendre à vivre avec et je sais que des personnes allaient me suivre tout le long de cette perte. Mes amis, mon travail aux éditions et puis les médecins. Cela allait être dure surtout quand je n'entendrais plus rien, je serai peut-être en état de choc comme me l'ont dit les médecins, mais je ferais face et j'avancerais. Un homme est fait pour tomber, mais à chaque fois qu'il tombe, il se relèvera toujours. Il deviendra plus fort à chaque obstacle sur sa route. J'avais pensé à mon grand-père que me sortait souvent cette phrase pour me réconforter.

Vivaldi arrêta son étreinte, mes joues était un peu rouge et mes larmes avait fini de couler. « Merci Vivaldi. Je suis content de savoir que tu seras toujours là. Et puis ton chien n'est pas un gnome ou si c'est un gnome c'est le plus beau. » Je le regardais avec le sourire, mon sourire était revenu. Je devais arrêter de pleurer, de faire la tête et de l'inquiétai. Je ne devais plus faire preuve d'égoïsme et surtout, je ne devais plus inquiéter les personnes qui m'entourent. J'avais fait preuve de faiblesse et j'avais était égoïsme. « Je suis désolé, je n'aurais pas dû pleurer. » Je le regardais avec le sourire. « Je te remercie vraiment d'être la avec moi, même si j'ai pleuré. Je n'aurais pas dû pleurer. Je ne suis pas aussi fort que tu le prêtant. Mais je ferai tout pour ne plus pleurer. » J'allais vraiment le faire.
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