S'étalant sur plus de 50 hectares, le parc d'Ueno tranche violemment avec l'ambiance du quartier. Avec ses musées, son zoo et sa salle de concert, c'est un lieu qui respire la paix et la tranquillité, où les habitants se rassemblent pour célébrer le printemps. Pourtant, à côté des enfants qui jouent, gisent des drogués et des alcooliques, rappelant que la vie n'est pas simple par ici.
Une ruelle sombre comme il y en a tant dans le coin. Les immeubles qui se font face sont tellement proches qu'il n'est pas possible aux voitures de circuler entre les deux. Les gens passent la tête basse, évitant de croiser le regard plein de colère des dealers. La police met rarement les pieds ici. C'est avant tout l'autorité de Meiji qui régie l'endroit et personne ne cherche à la contester.
En travaux actuellement Immense tour d'acier visible depuis n'importe quel place de Tokyo, la Skytree est une tour de radiodiffusion permettant aux chaînes de télévision et de radio d'émettre dans toute la ville et même au-delà. Du haut de ses 634 mètres, c'est aussi un magnifique point d'observation, avec ses deux plateformes à 350 mètres et 450 mètres.
C'est ici que les combats underground on lieu animé par une folle dingue en puissance. Les gangs se livrent des duels acharnés comme pas permis. Les paris vont de bons trains dans les gradins et le sang coule à flot à cause des pains. Le Fight Club organise ses soirées une fois par mois - parfois deux quand l'envie s'y prête. Ici, tout le monde est logée à la même enseigne on range son gang ou son parti au placard.
Le repère des plus gros cassos de la terre - et d'ailleurs c'est d'ailleurs sous terre qu'ils se sont enfouis comme les bonnes taupes qu'ils sont. Une grande porte blindé relié à un digicode vous donnera accès au QG des Meiji. Bien évidemment, trouver le code sera bien compliqué - un code de Hacker n'est pas si facile à craquer. A l'intérieur, de nombreux ordinateurs qui ont piratés les caméra du Shinsengumi, pour voir tout ce qu'il se passe à Tokyo en temps réel. Le lieu en lui-même est en fin de vie, comme toute bonne cave.
Dans les couloirs du métro de Ueno, c'est moche, c'est sale, et puis ça pue ; en plus, la gare est tristement connue pour ses suicides à répétition, et il paraît que les âmes des défunts hantent les souterrains. Bref, mieux vaut prendre le taxi.
Les habitations de Ueno sont plus délabrées et moins entretenues que celles que l'on peut trouver dans la plupart des autres quartiers résidentiels de Tokyo.