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justice isn't always fair ft. dystopie
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la nouveauté n'est pas quelque chose à prendre à la légère, pas plus que de nouvelles responsabilités. sans oublier qu'en dépit d'un choix mûrement réfléchit, il y a toujours quelques réserves qui demeurent face à ce partenariat improbable. et cela fait bien longtemps qu'elle ne s'est plus sentie aussi peu à sa place qu'aujourd'hui.

la présence de Nazar à ses côtés est un réconfort silencieux ; le canidé sait se faire oublier par sa discrétion et son entraînement rigoureux, mais il est toujours là lorsqu'elle le cherche du coin de l'oeil. pourtant, il y a quelque chose qui ne semble pas à sa place, un vide qu'elle ne sait s'expliquer. ça la travaille depuis qu'elle a mis les pieds ici, seule. et c'est là que ça la frappe, presque à la façon d'une révélation : Eli. après tant de temps passé en sa compagnie, jours après jours, la voilà qui en vient à se sentir troublée sans lui — et ça l'agace. après tout, elle n'est plus une adolescente fragile pas plus que dépendante de son compagnon, et réaliser son absence de façon si nette est une gêne dont elle désire se défaire au plus vite.

alors elle reporte son attention sur les dossiers entre ses mains, des noms qui pour elle n'ont aucune signification réelle. elle n'aime pas devoir reprendre le travail d'autrui, hait sortir de ses habitudes, et ce n'est pas faute d'être parfaitement consciente que les habitudes sont la porte ouverte aux erreurs — voir pire, autrefois. mais le fait est que ça ne mène à rien, elle n'avance pas. il lui faut des informations, des précisions et c'est dans ce but qu'elle se met à la recherche d'une personne pouvant l'éclairer. et il n'a pas fallut très longtemps pour que son regard repère une silhouette qui, à défaut d'être familière, semblait définitivement pouvoir être l'aide désirée.

« Désolée de vous déranger, Lieutenant. J'aurais besoin de, hm, précisions sur quelques dossiers. » elle s'était approchée avec toute la politesse due à quelqu'un de plus haut gradé qu'elle-même ; plus jeune également, de quoi lui faire hausser les sourcils quelques brefs instants avant de mettre de côté ses jugements hâtifs. « Si vous avez le temps, évidemment. » un sourire, en ponctuation.
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FT : Genos - One Punch Man.
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stranger
« mutual trust among strangers »
Les murs sont des prisons. Le QG du shinsengumi est une forteresse imprenable sur laquelle s'écrase les médias et les ragots. Les mystères qui entourent ce qui se passe réellement dans cette organisation sont nombreux et à l'échelle de la fantaisie dont ils s’imprègnent, la vérité est fade et ennuyante. Les armes sont remplacées par des stylos, la chasse par des dossiers et l'odeur âcre d'un café à bas prix. Sa présence était loin d'être une évidence. Presque un mythe, le lieutenant Dystopie ne se présentait dans les locaux de l'organisation que pour deux raisons : une convocation de la part du capitaine Shiki ou bien un besoin de rassembler ses informations en un même point. C'est cette deuxième option qui justifiait sa présence devant ses comparses, incrédules. Vêtu d'une chemise blanche classique ainsi que des bretelles sombres, le lieutenant tentait tant bien que mal de se rendre invisible auprès des autres membres du shinsengumi. Pour deux raisons : il n'avait premièrement aucun envie d'entamer quelconque conversation et par dessus tout son caractère méfiant le poussait à ne se mélanger à personne, pas même aux membres de l'organisme dont il fait parti.

Mais il arrive que le destin nous joue des tours et c'est finalement une des rares personne à attirer l’œil du lieutenant qui venait de l'accoster afin de lui demander de l'aide. Bien entendu elle s'adressait à lui par rapport à son grade et d'un côté, ça le rassurait. Faisant mine de feindre l’ignorance par ses paroles, il prit soin de conserver malgré tout son air stoïque et sa voix distante au moment de lui répondre.

―― vous êtes... Ariel, c'est bien ça ? J'ai beaucoup entendu parler de vous et de votre ami, Eli.

Méfiant, il avait bien entendu fait ses propres recherches sur les deux nouveaux arrivants et savait exactement ce qu'il y avait à savoir sur eux. En tout cas, tout ce qui pouvait être retranscrit par écrit dans un dossier. C'est sûrement l'avantage le plus enivrant qu'il pouvait trouver à son grade : cette possibilité d'assouvir sa curiosité. Et il s'avérait que la femme en face de lui sortait tout autant de l'ordinaire que lui-même, faisant grandir en lui une forme de respect presque immédiat à son égard. Un respect qu'il lui témoigna en s'inclinant légèrement dans sa direction comme le veut la tradition nippone. Il reprit.

―― avec grand plaisir. Il est agréable de constater que cette organisation comporte encore des membres en son sein qui prennent leur travail au sérieux.

Le regard braqué sur son interlocutrice pour une analyse poussée.
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l'espace d'un instant, il lui donne l'impression d'être de ceux qui n'aiment pas être invectivé sans y avoir été invité ; pourtant, il lui répond, faisant montre d'une politesse toute relative mais néanmoins appréciable. ami n'est pas le mot qu'elle aurait utilisé ni attendu dans un tel contexte : associé semblait bien plus approprié. cependant, elle ne se manifeste pas, met de côté quelque chose qui au bout du compte n'est rien d'autre qu'un détail. et c'est avec tout autant de respect qu'elle lui rend son salut, d'un mouvement de tête sobre.

sa remarque lui tire un léger sourire, sans extravagance et en tout point professionnel. « Je suis certaine que nombre de vos collègues sont très concernés par les événements actuels. Ils sont probablement simplement débordés. » sauf qu'elle n'y croit qu'à moitié, il y a un semblant d'hypocrisie voilée dans le ton de sa voix bien qu'elle ne soit nullement dirigée vers l'homme qui lui fait face. et c'est sans ciller d'ailleurs qu’elle soutien son regard ô combien inhabituel : il en fait plus pour la déstabiliser.

et elle ne peut s'empêcher de noter la jeunesse de ses traits mais pas seulement. c'est quelque chose de ténu, rien de plus qu'une impression de familiarité lui échappant aussi vite qu'elle lui est apparue. « On m'a remis un certain nombre de dossiers qui pourraient contenir des pistes concernant les explosions récentes, et j'y ai vu votre nom. J'espérais que vous ayez des informations plus solides que ce que j'ai pu y lire. » un léger soupir file, le dossier ouvert d'un geste habile. bien loin d'elle l'idée ou le culot de critiquer le travail déjà effectué : il est parfois plus constructif d'interroger les personnes impliquées que de se reposer sur quelques mots jetés sur le papier. « Il vaudrait probablement mieux pour tout le monde de régler ce problème promptement. » elle pourrait rajouter quelque chose, mais se retient, referme le dossier tandis que son regard se pose sur le lieutenant — avec le sourire.
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« mutual trust among strangers »
Une impression. Un regard. Se dégageait de son interlocutrice une aura bien différente que celle des autres membres de la police ou encore du shinsengumi. Comme s'ils étaient bien plus similaires que ce qu'il pouvait sembler au premier abord. Il aurait été réducteur de remettre ça sur le compte de l'expérience qu'elle aurait pu accumulé en raison de son âge. Si son dossier disait vrai, elle avait vécu des choses. Elle avait fait des choses. Et cela apportait une dimension toute particulière à cette personne, presque comme une sorte de proximité tacite qui ne serait jamais nommée ni appuyée. Si bien que le lieutenant prit soin d'écouter chacun des mots qu'elle prononçait, pour en tirer le sous-texte. Il était évident qu'elle ne se sentait pas à sa place dans l'organisation, bien qu'elle en soit maintenant une collaboratrice. vos collègues.

Le cas auquel elle avait été attribuée était donc celui des explosions qu'il y avait eu en ville récemment ? Une affaire plutôt énorme, tant elle représentait la terreur et la violence que les gangs pouvaient inspirer. Car pour le lieutenant, tout était limpide, cet acte terroriste n'avait pu être perpétré que par un ou plusieurs membres d'une des organisations criminelles. D'un geste vague et lent dans sa direction, il lui fit signe de lui donner le dossier qu'elle avait entre les mains, toujours de manière aussi cordiale que possible et essayant tant bien que mal d'accompagner ceci d'un sourire.

―― puis-je ?

Une fois en possession du dossier, il l'ouvrit rapidement pour commencer à le feuilleter avec un intérêt vivace. Il avait toujours été passionné par la manière dont des actes aussi effroyables pouvaient être simplement couché sur papier et placer entre deux intercalaires, comme si l'histoire était si simple à définir. Il avait horreur de ces dossiers, ces mêmes dossiers qui s'empilaient comme une montagne infecte dans son bureau. Alors que ses yeux défilaient sur les lignes à une vitesse vertigineuse, ils se redressèrent brusquement dans la direction d'Ariel. Sans la quitter des yeux et toujours en conservant le dossier ouvert au creux de sa main, il entreprit de se lancer dans un simple test à son égard.

―― vous m'avez l'air d'une personne très intelligente, Madame. Sans quoi, vous n'auriez probablement pas été recruté par le shinsengumi comme collaboratrice. Et j'ai certainement la réponse à vos questions. Mais j'aimerais un peu me renseigner à votre sujet, avant d'effectuer le moindre partage d'informations. Ne prenez pas cela comme une méfiance personnelle mais plus comme une précaution que je prendrais avec n'importe qui dans cet établissement. La raison pour laquelle vous avez acceptée de vous charger d'un dossier aussi épineux est-elle strictement à titre professionnelle ou cherchez vous quelque chose de plus... Personnel ?

Il marqua un courte pause le temps de refermer brusquement le dossier d'une main. Sa voix monolithique jusqu'à présent prenait d'un coup une intonation plus profonde, plus personnelle, plus intrusive.

―― et comment agiriez-vous si je vous disait de vous retirer de l'affaire sans plus attendre ?
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le dossier passe de ses mains à celles du lieutenant, sans un mot, tout juste un hochement de tête convenu. d'un œil entraîné, elle l'observe, lui et ses réactions, avec attention. elle scrute sans trop s'attaquer ses traits, avant de passer à sa façon de se tenir, son language corporel — on en apprend toujours beaucoup. et elle ne peut manquer la posture presque militaire, rappelant la sienne. c'est d'ailleurs très formellement qu'elle croise les bras derrière son dos, se redresser, probablement un peu solennelle pour l'instant. cela fait partie de son image cependant, elle préfère se rendre impeccable sous tous les aspects et éviter que qui que ce soit réussisse à mettre le doigt sur ses faiblesses. un moyen comme un autre de se protéger.

et c'est sans la moindre réaction qu'elle l'écoute dans un premier temps, acquiesçant à ses paroles comme n'importe qui le ferait. il y a cependant quelques changements qui s'opèrent à mesure que sa tirade s'étire, un froncement de sourcils imperceptibles, une raideur dans ses épaules. et un dilemme se crée dans son esprit : l'impulsion se frotte à la raison, s'agite avant de finalement rendre les armes. Arielle ignore s'il s'agit là d'une tactique déloyale pour la déstabiliser, un stratagème malhonnête pour semer la discorde l'air de rien — quelque chose qu'elle-même avait appris à maîtriser, il y a bien longtemps à présent.

ainsi, elle s'accorde quelques instants de silence, avant de lui offrir un simple sourire placide, ses épaules se relâchant suffisamment pour lui faire retrouver une posture formelle mais relaxée. « Vous avez lu mon dossier. » ça n'est pas une question, loin de là. sans avoir eu ledit dossier sous les yeux, elle a une vague idée de ce qu'il a pu y trouver, prenant en compte son grade et les ressources du Shinsengumi. « Vous questionnez donc mes motivations quant à l'arrêt de terroristes de bas étages? » un de ses sourcils s'arque légèrement, le sourire quitte son regard mais pas ses lèvres. parlant de terroristes, justement. « Est-ce à cause de mon pays d'origine? » ah, la question qui fâche ; qu'il réponde par l'affirmative ne la surprendrait nullement, pour bien trop de raisons, et pourtant. elle ne s'arrête pas là.
non, toujours bien droite, elle prend quelques instants pour le détailler, laisser mariner les prochains mots à venir également. parce que ses réponses sont loin d'être improvisées : c'est un calcul minutieux, des mots pesés avec soin avant de les servir. le hasard n'a pas sa place ici.

« Comme vous l'avez si habilement souligné, j'ai été recrutée. Ce qui implique que votre organisation a jugé mes— nos connaissances nécessaires pour mener à bien cette affaire. Vous comprendrez donc que mon ressentit personnel n'entre nullement en compte dans l'équation. » son souffle se tarit et elle jette un regard autour d'eux ; ses doigts viennent remettre en place une mèche auburn derrière son oreille. « Ce n'est pas le genre d'offres que l'on peut refuser sans conséquences morales. » et ses mains quittent le creux de son dos, tandis que l'ex-agent esquisse un pas, puis un autre. elle a cette impression d'être d'être revenue dix ans en arrière, un chasseur consciencieux et maniéré face à une souris se prenant pour un chat. oh, elle n'oserait assumer de telles choses à son égard, évidemment — elle n'est pas si culottée, elle. « Quant à ma réaction, je me vois dans l'obligation de vous informer que, en dépit de tous le respect que je vous dois, je doute vous prendre au sérieux. Encore une fois, j'ai été engagée spécifiquement pour l'affaire en question, et que je crains que vos supérieurs n'apprécient aucunement que vous vous permettiez ce genre de libertés — plus encore sans justification acceptable. »

et elle sourit toujours, ses mains jointes devant elle, parfaitement sereine malgré les tenants de leur conversation tout autant que les réactions à venir de son interlocuteur. comme quoi, ce partenariat est définitivement prometteur de plus de maux de têtes qu'elle est prête à en tolérer.
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