il leur ferait presque oublier la beauté d'un arc-en-ciel, jasmin à la couronne ourdie d'étoiles ; entre ses fourmillants sourires tissés de fils d'or, son rire cueillant les teintes des plus splendides toiles, pendant que ses yeux tanguent avec le ciel dans une valse des nuages qu'il pense habilement régenter alors que l'orage, de ses pas veloutés, mène secrètement la danse depuis déjà des années. car son visage, les plis pourtant gorgés de soleil, inconsciemment n'aspire qu'a s'incliner devant ce paradis soupirant pour lui, inondant la terre de ces larmes, ces cris qu'il n'a seulement jamais épartis.
ce n'est pas qu'il se soit une seule fois retenu, mais tous ces maux, sur lesquels on juge il n'a simplement jamais su mettre de mots, c'est plutôt qu'il ne s'en est même pas vraiment aperçu
(les garde instinctivement reclus)et jasmin court après l'aube et l'avant-nuit, toujours.
il n'a jamais été plus à l'aise qu'au demi-jour, quand tout ne lui parait qu'à moitié, sans formes ni contours ; comme si les fragments d'astres tentaient de s'accrocher à chacun de ses propres pourtours, effrayés de finir engloutis par la lumière ou l'obscurité les guettant du carrefour. c'est qu'elle lui semblait presque trop familière, sans savoir pourquoi : cette peur du noir et du blanc, du mal et du bien, alors emprunter des détours, faire le sourd, lorsqu'il pourrait plus sincèrement rugir
au secours. mais plus que ses yeux, ses lèvres, c'est son esprit qui se ferme, opprimé par quelque chose d'un peu trop fort à aimer de tout son cœur, détester de toute son âme, éprouver de tout son être ; consumé par un flot de sentiments depuis bien trop longtemps esquintés, dénigrés
(sûrement à l'excès)jasmin souffre tant que la douleur,il ne la devine même plus.
c'est pourtant la candeur estampillée, sculptée sur sa peau, qu'il continue de tomber amoureux ; du son d'un cœur battant, la vue d'un buste chuchotant doucement, des branches ondulant sous la caresse du vent, comme d'un parfum, d'un regard, d'un sourire envoûtant.
(parce qu'il étouffe et qu'aimer l'apaise, un peu bêtement) c'est pour cela que ses prunelles croisent le charme où qu'elles se posent, si bien qu'on en les croit capables de pleurer des pierres précieuses sur tout ce qu'elles surplombent
(mais ce n'est sûrement rien d'autre que la splendeur décelée partout où l'ombre de son propre reflet ne peut être élucidée)seulement jasmin retient tout cet amour coincé au bord des lèvres, à chérir sur la pointe des pieds, comme s'il avait peur de faire fuir ou de trop brusquer. et c'est constamment cet air un peu timide et gêné, quand il essaye d'en parler ; il tente toujours de faire attention à ne pas ni heurter ni blesser
(mais il est violent jasmin, il ne sait pas faire autrement), sa bouche, ses mains, chacun des pores de son corps débordants d'une douceur qu'il ne soupçonne même pas. c'est qu'il se sent terriblement maladroit, toutes ces fois où il appelle leur nom exagérément fort, que son rire résonne à tort ou à outrance ; parfois on lui en veut, parce que
putain tsubaki, t'es gênant, quand il n'est rien que démesurément heureux de simplement pouvoir s'esbaudir avec eux.
et on a beau le lire dans ses traits, ses gestes, sa voix, c'est dans le fond de sa gorge que restent ancrés ses plus intimes sentiments, qu'il ne murmure qu'aux arbres, aux fleurs, aux brins d'herbes, en même temps qu'il étale sur les murs le sang de ceux qui n'y ont jamais fait assez attention ; arrose de leurs larmes ses précieux bourgeons
(jasmin, camelia, rouge, jaune, blanc), avec la violence d'un gamin, pas pour être méchant.
jasmin laisse étouffer son âme sous une avalanche de culpabilité, son cadavre éparpiller tout ce dont il pense avoir été dépossédé
(son cœur chaque fois plus ravagé par ses propres coups, dévorée sous sa propre langue), la sincérité égarée dans ses poings
(car il n'est certainement jamais plus honnête que lorsqu'il désire protéger), plutôt que sur le bord de ses lèvres souvent un peu trop assassines.
il leur ferait
presque oublier la beauté d'un arc-en-ciel, jasmin à la couronne ourdie d'étoiles ; entre ses fourmillants sourires tissés de fils d'or, son rire cueillant les teintes des plus splendides toiles. mais il est né un peu telle une pivoine ployant sous la pluie
(aurait pu être vraiment plus majestueux, si on le lui avait permis)nerveux // violent // impulsif // imprudent // souvent conscient du danger mais il s'en tape // très intelligent, dommage qu'il réfléchisse rarement avant d'agir // cerveau quasi uniquement mis à disposition de ses études // archi protecteur // loyal // dévoué // il aime à en crever // ne fait jamais attention à lui ou sa sécurité // bruyant // turbulent // savage // mais son sourire c'est un rayon de soleil // visage grave expressif // il s'émerveille pour un rien // les fleurs c'est sa vie // des fois il fait le bg et tout mais c'est un grand timide // constipé émotionnellement // réservé // en vrai c'est juste un enfant innocent // beaucoup trop pur pour ce monde // deserves everything // c mon bb.