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Une demande à la mauvaise personne {feat Hope
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SNOW & HOPE
Une demande à la mauvaise personne
Comment a-t-elle pu se retrouver assise derrière un bureau ? Ce n'est pas dans l'établissement qu'elle se trouve. La pièce n'est pas très éclairée, un peu étroite et angoissante. Elle se pince les lèvres en observant les alentours, à cause de la vitre particulière, elle ne voit pas l'autre côté. C'est étouffant, inquiétant. Peu habituée à cette ambiance, elle passe sans cesse sa main dans ses cheveux en avalant sa salive. Tout cela n'aurait pas dû arriver. Elle s'est adressée à la mauvaise personne et bien avant, elle n'aurait pas dû aider en transportant quelque chose de potentiellement dangereux. Pourtant, ce policier avait l'air bien aimable quand elle l'a dérangé dans son travail.

Fubuki ∞ « E... Excusez-moi de vous déranger... Je cherche une adresse... pour livrer de la...poudre....? »


A ce moment, elle ne savait pas comment définir ce qu'on lui avait donné. Elle avait sorti la pochette transparente pour la montrer au policier puis tout était allé vite. Elle s'était retrouvée dans une voiture de police, sur la banquette arrière, les mains menottées. Suspecte mais de quoi, elle l'ignorait. Toutes ses affaires furent saisies pour vérifier son implication et elle fut amenée dans une salle glauque.


De retour dans le présent, elle tâchait de rester immobile de peur que quelqu'un surgisse si elle faisait le moindre mouvement jugé suspect. Ses parents, s'ils l'apprenaient seraient mort d'inquiétude. Jamais elle ne s'était trouvée dans pareille situation. Elle qui restait toujours dans le chemin de la réussite, évitant les mauvaises fréquentations et le domaine de la nuit était installé sur cette chaise inconfortable. Nombre d'autres personnes étaient passés par ici et c'était son tour, sauf qu'elle était innocente. Sa main descendit le long de sa veste en jean, finissant par agripper sa jupe comme pour se donner contenance. C'était trop compliqué pour elle, une simple simplette.

Fubuki ∞ « Pa... Pardonnez-moi mais.... je pense qu'il y a un malentendu...? »


Un petit rire gêné franchit ses lèvres alors qu'elle se grattait fébrilement la joue, quelle situation pourrie.
Hope
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Hope
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UNE DEMANDE À LA MAUVAISE PERSONNE
Snow

La vie est parfois curieuse.
Aujourd’hui fut l'arrestation la plus bizarre de ma vie. En temps normal, il faut des enquêtes, des investigations, des mandats, des filatures et des flagrants délit.. Mais ce coup ci, c'est simplement la chance. Une chance tombé du ciel sous des airs angéliques et innocents. Si pure qu'il était difficile d'y croire..
Elle était apparue de nul part. Timide, un peu embêté. Je lui avais souris en la laissant approcher pour me questionner d'une voix douce et fluette. Mais ce qu'elle me demanda brisa brusquement toute trace d'innocence dans ses yeux. De la drogue. Comme ça. Brandit sous mon nez sans gêne, sans crainte. Cet action n'avait pas de sens, si bien qu'elle nous avait laissé quelques secondes incertain. Est ce que c'était réellement en train d'arriver ? La suite s’enchaîna plutôt rapidement. Menottes, voiture, post de police. Même si elle ne semblait pas comprendre ce qui lui arrivé la situation était trop grave pour qu'on puisse détourner les yeux. Et puis elle devait s'expliquer.
Elle n'avait pas l'air d'être de ces filles accro à la provoque pour un tour au post. Non. Elle avait l'air de tout sauf d'une criminel, mais peut être était elle bonne comédienne. Même si son acte n'avait pas de sens, il y'avait toujours une explication quelque part.. il suffisait de trouver.

Arrivé au post, elle fut conduit en salle d'interrogatoire dans le plus grand des calme. A croire que personne ne voulait réellement prendre la situation au sérieux. Elle n'avait ni l'allure ni la carrure des personnes qu'on enfermait ici, qu'on questionnait, qu'on bousculait pour avoir de aveux ou des infos. Elle était à un million d'année lumière de ce genre de personnes.. Alors, forcément, c'est moi qu'on avait choisit pour venir l’interroger. Pour venir comprendre. Parce que j'étais peut être le seul qui avait gardé une certaine innocence. Un œil plus tolérant sur le monde et sa noirceur.
Elle était seule dans cette salle.
En proie à ses questions et ses craintes. Je l'observais à travers la vitre, observant ses mains se crisper sur sa jupe et l’immobilité quasi parfaite de son corps, comme si elle retenait son souffle de peur que son monde ne s'écroule à la moindre expiration. Il était temps de la libérer de ses chaînes et de lui faire avouer ses tords.
Entrant dans la pièce, c'est un sourire qui m'accompagne. Chaleureux, rassurent, de toute manière il n'y avait rien à craindre ici. Et j'avais un peu de mal à l'imaginer me sauter dessus.. Elle restait là, tremblant presque face à cette situation qui semblait la dépasser. Un malentendu. C'était sa défense, du moins, c'est ce qu'elle allait tenter de me vendre, il ne tenait qu'à moi de juger de la crédibilité de ses justifications. A peine entré dans la salle d’interrogatoire, je vis les caméras s'allumer discrètement, de même que les micros qui enregistraient tout l'entrevu.
Assis en face d'elle, je sorti la pièce à conviction scellé dans son emballage, le sachet de poudre blanche, le même qu'elle m'avait agité sous le nez au lieu de simplement le livrer. J'avais également déposé un thé chaud que je fis glisser en sa direction. Technique de base pour mettre le suspect dans de bonnes conditions pour la suite.
Ça n'avait toujours pas de sens.. même pour un malentendu.

« Si on reprenait depuis le début ? Nom. Prénom. »

Autant faire simple et tenter de nouer un contacte moins hostile que le méchant flic qui lui avait passé les menottes pour la traîner au commissariat. Elle semblait sincèrement troublé par tout ça, et avait certainement beaucoup de choses à nous apprendre sans même le savoir.
Les présentations faites, je pris le dossier, l'ouvrant pour parcourir vaguement quelques lignes du regard. On avait déjà son nom grâce à ses papiers, elle n'était pas dans fichiers ce qui jouait plutôt en sa faveur pour le moment.
Ma main glissa vers la pièce à conviction, la levant en face de la coupable.

« Vous savez ce que c'est ? »

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La pièce est encore silencieuse quand elle relève timidement ses yeux. Elle s'accroche fermement à ses vêtements, à sa bulle qu'elle a construite comme une sphère censée la protéger, l'aider à ne pas craindre ce qui pourrait arriver. Parce qu'elle n'a rien fait de mal, n'est-ce-pas ? Proposer son aide ne peut pas être une mauvaise chose. Ses talons se relèvent, elle déplace ses jambes pour vérifier qu'aucune chaîne n'y est attachée. Car paradoxalement, elle ne peut pas se lever. Son corps semble trop lourd, presque collé à sa chaise pourtant inconfortable.

Les parois de sa sphère se craquellent. Sa bulle éclate dès que la porte s'ouvre. Elle a un hoquet de surprise en voyant l'homme, il est grand, beaucoup trop. Un géant. Surtout qu'assise, il paraît encore plus imposant. Son corps se met à trembler, elle n'est vraiment pas à son aise. Elle se mordille les lèvres, fixant ses mains sans oser montrer un signe de rébellion. Non, elle a beaucoup trop peur. Tellement effrayée que son estomac se tord, qu'elle ferme les yeux en entendant la seconde chaise qui est tirée.
Est-ce qu'elle va vraiment finir derrière les barreaux ? Alors qu'elle ne sait même pas la raison ?  

Quelque chose glisse sur la table, elle ose ouvrir lentement ses paupières pour observer la tasse sans rien dire. Pourquoi a-t-elle droit à cela alors qu'elle est considérée comme une criminelle ? Sa main droite se détache de sa jupe pour doucement s'étendre, elle appuie son doigt sur le bord de la tasse. C'est encore chaud, cela la ramène un peu plus dans ce monde, dans cette pièce. Cela la calme, assez pour qu'elle lève finalement ses yeux rosés vers lui. Il n'est pas aussi effrayant qu'elle le pensait. Elle ravale sa salive et toussote pour essayer de garder un ton de voix normal. C'est un échec, sa voix s'élève dans les aiguës.

Fubuki ∞ « O... Oui ! Je..je m'appelle F...Fu... Komaeda... Fubuki...! »


C'est affreux de constater à quel point elle est déstabilisée, complètement hantée. Fubuki tremble toujours, ses mains se rejoignent comme une dernière prière. Et, ses yeux prudes fixent ce qu'il lui tend, ce qu'elle avait avant. Elle hoche sa tête une fois, ne cillant plus quand elle lui raconte sa version des faits, sa vérité.

Fubuki ∞ « O...Oui ! Un homme me l'a donné pour que je le transmette à sa femme... Quand je lui ai demandé si c'était pour cuisiner, il m'a répondu que oui.... Alors c'est sûrement de la farine....? Hum... Il était poursuivi par des personnes et comme il semblait... ennuyé j'ai voulu lui proposer mon aide... C'est.... mauvais...? »


Ainsi s'arrête sa première déclaration. Pourtant, tout ceci est incomplet, loin de satisfaire. Elle glisse alors sa main dans la petite poche de sa veste en jean et tire un bout de papier qui est froissé de toutes parts. Elle le dépose sur la table, retirant immédiatement ses mains comme si elle faisait une bêtise et elle reprit avec hésitation.

Fubuki ∞ « Cet homme m'a écrit l'adresse avant de partir.... Hum... Il avait des cheveux... noirs plaqués en arrière et... une barbe... il était assez âgé, environ..... 37 ans....? Comme je me suis égarée je pensais.... vous demander le chemin... »


Et elle finit par baisser les yeux, ne sachant pas quoi ajouter de plus.
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UNE DEMANDE À LA MAUVAISE PERSONNE
Snow

La panique dans son regard m'aurait fait culpabiliser.
C'était impossible à feindre, ou alors c'était une très bonne actrice et dans ce cas je me faisais bien avoir. Parce que ça marchait un peu trop. Elle avait peur, elle tremblait un peu, triturant ses mains nerveusement en mordillant sa lèvre. J'avais vu bon nombre de personnes passer par ici, s’asseoir sur cette chaise, mais c'était de loin celle qui me semblait le moins coupable. Elle avait le regard fuyant mais il luisait de crainte et de trouble. Aucune trace de colère, de remord ou de culpabilité. Peut être qu'elle n'avait aucune idée de ce qui l'attendait, et qu'elle avait simplement peur de ce qui se passerait une fois que je serais sorti d'ici.
Mon regard glissa vers la vitre quelques secondes comme pour y chercher un secours ou un signe me permettant de mettre fin à cette mascarade.. mais elle avait bien eu cette drogue sur elle et elle n'était certainement pas tombé du ciel spontanément. Alors, il fallait savoir, quitte à la brusquer un peu, quitte à ce qu'elle en tremble encore et qu'elle en pleur un peu. Mon cœur se serra un peu à cette simple idée, parce qu'elle ne devait pas être bien plus vieille que mes sœurs et que j'avais du mal à ne pas les imaginer à sa place.
J'essayais de sourire en la laissant m'expliquer son histoire.
Une histoire aussi improbable que le reste à vrais dire.
De la farine ?

Mon regard glissa de nouveau discrètement vers la vitre, essayant toujours de capté quelque chose qui le prouverait que tout ça n'est pas qu'une vaste blague. Un bizutage ou quelque chose comme ça. Je crois que ça aurait plus de sens qu'une ado livrant de la farine à une femme parce que son mari lui a demander. Heureusement qu'elle avait l'air crédible avec sa voix tremblante et suraiguë. Elle était crédible et je me sentais crédule. Ma main glissa sur les papier, y notant tout ce qu'elle disais en essayant de ne pas avoir l'air trop surpris ou amusé. Il n'y avait rien d'amusant là dedans, c'était de la vrais drogue, pas de la farine.. difficile d'imaginer qu'elle n'y ai pas pensé une seule seconde. Aussi pure que ce qu'il y avait dans ce sachet..
Pour ponctuer son récit, elle farfouilla dans sa poche pour en sortir un morceau de papier qu'elle se pressa d’abandonner sur la table comme s'il allait lui brûler les mains. Mon crayon glissa vers la nouvelle preuve, le tirant vers moi pour y examiner une adresse griffonné à la va vite. Au moins ça venait confirmer son histoire.. mais elle aurait très bien pu l'écrire elle même, quoi que c'était un peu vicieux comme technique de défense.. mais j'avais déjà vu pire que ça...
Malheureusement..

« Donc. Vous avez accepté de rendre service à un parfait inconnu.. En livrant.. de la farine à sa femme. Vous n'avez pas trouvé ce paquet un peu étrange ? Il ne ressemble pas beaucoup à ceux qu'on peu trouver en magasin.. »

Vaguement casé dans un sac en plastique plus que douteux, elle ne s'était pas posé la question une seule seconde quand à savoir ce qui s'y trouvais réellement. J'avais très envie d'y croire pourtant je devais bien avouer que c'était une hypothèse assez peu crédible aux yeux de n'importe quel juge. C'était le problème majeur de cette histoire en réalité. Défendre ça devant un juge.

« Vous ne vous êtes pas dit une seule seconde que ça pouvait être de la drogue ? .. Vous savez ce qu'est une mule Mademoiselle Komaeda ?  Parce que mes collègues ainsi que le juge pensent trés sincèrement que vous en êtes une.. Une qui joue très bien la comédie.»

Un bon paquet de mules se faisaient avoir sans s'en rendre compte. Des petites amies qu'on envoyait porter des livraisons sans leurs dire ce que contentait le sac, des amies, des gens contraint sous la menace.. mais personne n'aurait l'idée d'aller trouver les flics pour demander son chemin.. Il fallait creuser un peu plus sur la piste du fameux « mari ». De toute manière on avait pas grand chose d'autre.

« Cet homme vous le connaissez ? Vous avez un nom ? C'est quelqu'un de votre quartier peut être? »

Il n'y avait pas d'agressivité dans ma voix, au contraire, j'y mettais une certaine douceur, essayant de ne pas la brusquer margés la situation et les propos insensé qu'elle tenait.


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Ce n'est pas terminé. Il n'y aura pas de fin. Tant qu'elle ne dira pas quelque chose de vraiment crédible. Tant qu'elle ne sera pas jugée coupable. Car la différence est infime mais essentielle. Si la balance penche du mauvais côté, elle finira sûrement derrière les barreaux d'une cellule, montrée du doigt sans savoir pourquoi. Parce qu'il n'avait toujours pas abordé la question principale, son interrogation première. Qu'est-ce-qu'elle avait fait ? Pourquoi la jugeait-il directement comme une criminelle ? Pourquoi écrivait-il quelque chose comme si elle était en salle d'interrogatoire. Elle ouvre doucement ses yeux, c'est bien ce qu'il se passe. Réellement. Elle est déjà en train d'être cataloguée au statut de "potentielle criminelle" et non de "victime".

Fubuki ∞ « Eh bien, c'est étrange mais la farine peut se conserver dans des sachets et il y a des fournisseurs spécialisés, j'achète beaucoup de farine pour des gâteaux ..... P... Pardonnez-, ce n'est pas la question.... »


Sa voix s'éteint dans sa gorge, elle se laisse aller. Elle allait déballer tous les détails les plus inutiles pour justifier que ce n'était pas impossible. Mais ce n'était pas important. Fubuki s'en rendait compte, il ne cherchait absolument pas cela. Son corps se saisit d'un nouveau tremblement, elle se mordille les lèvres en se rendant compte de sa faiblesse. Que peut-elle faire ? Il n'y a rien de plus à dire, elle a simplement voulu aider, soulager un inconnu d'une tâche qui semblait ardue. Tout ce qu'elle veut, c'est rentrer. Voir ses parents, être soutenue et non seule sur cette chaise sans aucune aide. Abandonnée.

Fubuki ∞ « De.... la .... drogue.... ? »


Ses yeux s'écarquillent soudainement. De la drogue. C'est à cela que ressemble de la drogue. De la farine. Ou du sel. Ou du sucre. C'était comme un aliment ordinaire mais les propriétés étaient complètement différentes et bien plus dangereuses. Elle baisse le regard, n'en revenant pas. Pourquoi avait-elle quelque chose d'aussi interdit sur elle....? Pourquoi ce monsieur l'avait...? Ça y est. Fubuki comprend ce que cela signifie. Qu'elle a été bernée. Et un petit rire la traverse alors que ses yeux s'humidifient.

Fubuki ∞ « Je... je suis désolée.... je n'en avais jamais vu... »


Fubuki, tu es une mule. Cette insulte lui fait baisser son visage plus que la révélation sur le contenu du sachet. Elle est abattue, ses épaules s'affaissent, sa main vient cacher son visage. Elle a honte. Elle a encore été trompée. C'est silencieusement qu'elle pleurniche, tentant difficilement d'éponger ses yeux avec les manches de sa veste. Pitoyable. Faible. Elle laisse des petits reniflements lui échapper, elle courbe le dos, les épaules, se recroqueville. Elle se ferme au monde, elle a peur, elle sait qu'elle est coupable, qu'elle n'est pas innocente. Tâchée de noir, elle secoue son visage, faiblement, imperspectivement.

Fubuki ∞ « N... Non, je ne le connaissais pas... C'... Je ne pensais pas qu'il était une mauvaise personne... Je... suis... désolée... »


Paralysée, elle ne bouge plus, même pas pour essuyer son visage si horrible en ce moment. Il n'y a rien à faire, rien à sauver. Ses parents lui ont répétés, de ne pas se laisser aller, qu'un jour sa gentillesse serait abusée. C'est maintenant. Et c'est trop tôt. Elle n'est pas préparée. Son monde est encore trop parfait pour se briser en miettes. Pourtant, c'est la réalité et elle ferme ses paupières, essuyant encore les larmes qui coulent sur son visage maintenant terne. Elle ne sait pas mentir, elle ne pourrait inventer autre chose que ce qui a vraiment eu lieu. Alors c'est fichu. Nouveau tremblement, elle n'ose même pas le regarder, elle fixe simplement sa jupe comme si cela allait la sauver, la mener autre part. Mais c'est impossible.

Fubuki ∞ « Vous... ne me croyez pas... ? ... Peut-être...qu'il y a des empreintes de cet homme....? J... Je ne mens pas... »


Ce n'est pas aussi simple qu'à la télévision. Pourtant, qui sait si une chance pouvait se présenter ? Elle essayait de saisir ce qui pouvait encore l'innocenter. Parce qu'elle n'avait rien voulu de tout cela. Et que son espoir se teignait de plus en plus en désespoir. Ce n'est pas comme si les miracles existaient.
Hope
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Snow

Effarant.
Je crois qu'il n'y avait simplement pas d'autres mots pour décrire cette situation. Mon regard se porta plusieurs fois sur la vitre présent dans la pièce, cherchant sans le voir un peu d'aide de la part de mes collègues qui suivaient la situation avec attention. J'entendais parler dans mon oreille, soupirer que c'était ridicule et qu'il fallait la faire avouer ou en tirer quelque chose de plus utile que des jérémiades. Est ce qu'elle jouait la comédie ? Pleurer sur commande était un art qui m’échappait complètement, mais certainement personnes en avaient fait une spécialité.
Ce n'était pas le cas de cette fille.
Malgré les méfiances, l'agacement et l'empressement que je captait à travers une simple oreillette, j'avais la conviction qu'elle était sincère. Qu'elle n'avait jamais imaginé une seule seconde enfreindre la loi malgré la situation. Une naïveté déconcertante, mais sincère. Mon regard se posa de nouveau sur elle, peut être avec un peu trop d'empathie ou de pitié. Mais voir les jeunes filles pleurer devait éveiller ce sentiment chez beaucoup de gens. Du moins, ceux pourvurent d'un minimum de compassion et de sentiment. Autant dire, tout ce qui faisait cruellement défaut à cet endroit précis.
J'en soupirais. Prêt à croire son histoire de farine, prêt à envisagé qu'elle n'ai jamais vue de drogue de sa vie, de prêt ou de loin. Après tout, les familles conservatrices et les jeunes filles préservées des vices du monde n'étaient pas quelque chose de si invraisemblable. Ça avait l'avantage d'expliquer pourquoi elle s'était adressée à nous. Elle avait tout à fait l'allure des demoiselles faisant aveuglément confiance, alors, un uniforme en plus, et elle nous aurait certainement confié sa vie.

« Calmez-vous... »


C'était calme, presque rassurent, sans la moindre trace d'agressivité ou de reproche. Je lui offris même un sourire, cherchant dans mes poches pour en sortir un mouchoir et lui tendre d'un geste lent. Elle osait à peine relever la tête, elle cherchait à se défendre sans savoir comment faire, je n'avais aucune envie de la pousser plus à bout que ça. La briser. Comme ils s'y attendaient tous. Par moment, les méthodes employées ici flirtaient dangereusement avec l’illégalité. De l’efficacité à tout prix, fermer les yeux sur l'horreur si celle-ci apportait des résultats.
Mais ils feraient ça sans moi.

« Ne vous inquiétez pas.. C'est pour cette raison que je n'ai pas pris ce papier.. On va relever les empreintes, ainsi que les vôtres. »

Aussitôt dit, la porte s'ouvrit sur un homme qui transportait avec lui un l’appareil digital destiné à la jeune fille. Il embarqua par la même occasion le papier qu'elle m'avait donné, le scellant sous nos yeux dans un sac destiné aux pièces à conviction, il me débarrassa de la drogue par la même occasion avant d'inviter la jeune fille à poser chaque doigt sur l'appareil. Pas vraiment aimable. Plutôt pressé. Comme beaucoup de gens ici, ce travail avait peut-être fini par l'excéder, rongeant la moindre fibre de bonne humeur et d'humanité.
Il fallait l'ignorer.

« J'aimerais vous croire, j’essaie.. Et je suis tenté de le faire.. Mais avouez que la situation est plutôt .. Inattendu. La seule chose qui vous sauve, c'est d'être venue de votre plein grès pour nous trouver... »

Une audace. Un risque. Où n'avait-elle simplement pas mesuré les conséquences de ses actes. Si cet homme venait à apprendre qu'elle s'était rendu directement chez nous, je ne suis pas certain qu'il accueille la nouvelle avec le sourire, elle ne semblait pas vraiment en avoir conscience.. C'est peut-être ce qui m'effrayait le plus.

« Vous êtes certaine de ne pas connaître cet homme ? Il ne vous a pas laissé un numéro.. Ou des indications ? .. Comment pouvait-il savoir que vous livreriez bien ce paquet ?.. »

Est ce qu'il lui faisait confiance ? Où peut être était il désespéré et qu'il lui fallait se débarrasser de ça au plus vite.. Quoi de plus simple que de le refourguer à la première petite tête naïve qui passait dans ce cas ?
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Effroi. Son visage est toujours incliné, penché vers ses genoux qui tremblent toujours autant. Que faire ? Cette question incessante envahit ses pensées alors qu'elle mordille ses lèvres sous le stress. Ses pensées s'embrouillent, si elle bouge elle a peur de quitter la pièce, d'être enfermée, que ses parents soient au courant, qu'ils soient inquiets et déçus. Surtout déçus qu'elle suive une mauvaise voie, qu'ils croient eux aussi qu'elle s'amuse avec la drogue. A ce stade, elle ne raisonne pas convenablement trop apeurée par son témoignage bancal et les preuves qui l'inculpent presque.

La voix du policier se fait entendre. Elle a un nouveau sursaut, elle hoche vivement son visage comme pour éviter d'être disputée, d'attirer l'attention. Qu'elle s'efface, comme la neige qu'on écrase. Silencieusement, sans qu'on la remarque. Ce ne devrait pas être compliqué, elle est petite, discrète, qu'ils l'oublient. Ses oreilles perçoivent un autre son, comme s'il fouillait dans sa poche. C'est le moment du passage des menottes ? Elle craint le pire en relevant ses yeux vers sa main tendue. C'est de la pitié mais surtout un soutien. Elle relève son bras pour attraper le tissu du bout des doigts et rapidement ramener sa main vers son corps. Elle bascule sa tête en avant pour le remercier puis essuie ses yeux en silence.

Dans un petit son, elle se mouche finalement de la façon la plus discrète qui soit. L'instant suivant, la porte s'ouvre et elle resserre ses épaules. C'est encore quelqu'un d'imposant, pas un sourire ou une parole rassurante. Elle est une nuisance. Il attrape son poignet avec une certaine rigueur qui l'effraie de nouveau et elle pose chacune de ses empreintes avant de récupérer ses mains. Elle frotte doucement ses poignets en priant pour qu'une quelconque aide ne lui soit accordée, que le résultat soit positif et qu'ils trouvent l'individu. Elle ose entrouvrir ses lèvres après ce silence pour lui ajouter quelques mots en espérant qu'elle ne s'enterre pas.

Fubuki ∞ « Je pensais simplement que la meilleure personne pour m'aider serait un policier... »


Après tout, à chaque fois qu'elle était embêtée ou perdue, c'est à des agents qu'elle s'était adressée. Jamais cela ne l'avait mené au poste, bien au contraire elle n'en avait tiré que du bon. Alors elle n'avait pas pensé finir ici, dans cette salle à l'atmosphère lourde et presque glaciale de son point de vue. Elle joint ses mains, entrecroisant ses doigts et les fixe sans pour autant vouloir être impolie. Elle n'a toujours pas fixé ce policier et ne veut pas le faire de peur de perdre ses moyens.

Fubuki ∞ « Eh bien... Il était poursuivi alors... il devait se presser de quitter les lieux... »


Tout semblait plus clair. A la place d'aider les poursuivants -qui étaient sûrement des policiers ou au contraire des dealers, elle avait choisi la victime. Victime qui était tout aussi coupable. Ses yeux roses se relèvent légèrement, remontant le long de la table puis elle ose le regarder. C'est un léger détail de rien du tout, quelque chose qui ne lui semble pas important mais elle doit tout dire.

Fubuki ∞ « De ce côté, il n'y avait pas de soucis ! Il était certain de pouvoir me retrouver comme je lui ai donné mon adresse !... »


Sa voix s'éteint brutalement dans sa gorge. Lorsqu'elle le pensait, cela semblait si innocent. Elle réalise les conséquences de son acte. Son visage se peint de nouveau de bleu et elle fixe de nouveau la table. A-t-elle vraiment été aussi stupide de lui dire son adresse ? Ses yeux sont paniqués par la lueur folle qui les traversent. Elle est fichue, que ce soit dans une cellule ou en rentrant ce soir, elle ne s'en tirera pas sans une blessure.

Hope
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Snow

La culpabilité balayait les malaises.
Vraiment, assis en face d'elle, j'avais vraiment la sensation d'être le méchant de l'histoire. D'être du mauvais coté de la barrière en accablant une pauvre fille qui n'avait certainement rien fait de plus qu'offrir un peu de bonté au monde. Mais il fallait qu'elle comprenne que tout ça était sérieux. Que c'était grave. Même si j'avais la sensation qu'elle commençait à comprendre sa méprise, il fallait peut être marquer le coup une bonne fois pour ne plus qu'elle se retrouve dans une situation pareille. Elle n'aura pas toujours autant de chance, beaucoup pouvaient se montrer moins patient que moi, moins compréhensif également.
De la chance dans son malheur.

Elle nous laissa prendre ses empreintes sans vraiment résister, au contraire, toujours coopérative malgré le trouble dans sa voix et ses yeux. Elle tentait réellement de se défendre même si chacun de ses mots finissait par jouer un peu plus en sa défaveur. Vraiment, à chaque fois qu'elle ouvrait la bouche, j'entendais qu'on s'exaspérait dans l’oreillette. À croire qu'une telle naïveté dépassait tout entendement. Que personne ne pouvait être à ce point insouciant.. Mais elle avait quand même demandé son chemin à des policiers en trimbalant sur elle de la drogue.. je connaissais personne d'aussi stupidement audacieux. Surtout que le récit étai loin d'être terminé.
L'homme était poursuivi..

Encore un élément qui ne jouait pas en sa faveur. Je retenais un soupire, essayant de ne pas paraître trop exaspéré par ses choix et son incapacité à voir le danger et les vices sous ses yeux. Elle me rappelait définitivement ma plus jeune sœur. Avec cette douceur et cet optimisme dans chaque chose qu'elle pouvait voir. Je sais pas pourquoi, mais je n'avais aucun mal à l'imaginer là à la place de cette jeune fille. Ce simple constat attisa un peu plus la culpabilité qui s'était définitivement logé au fond de ma poitrine. Je voulais la croire. J'y croyais, mais c'étaient les autres qu'il fallait convaincre... Et elle avait encore pleins de surprises à nous apprendre.

« Vous avez fait quoi ?! »

La surprise éclata d'elle-même. Je n'avais simplement pas pu retenir la stupeur d'un tel aveu. Les yeux écarquillés, le regard braqué sur la demoiselle, attendant presque qu'elle se mette à rire en m'avouant que c'était qu'une blague, qu'elle n'était pas à ce point crédule. On me reprochait souvent de l'être mais sur ce coup-là, je crois que j'avais trouvé pire.. Cherchant les mots, et tentant d'effacer l'expression abasourdie de sur mon visage, j'entendais les autres s'agiter à travers l'oreillette. Visiblement, l'info était plutôt intéressante puisque cet homme risquait fortement de se pointer chez la demoiselle pour des représailles méritées après l’échec de cette « livraison ». Personne n'avait l'air de se soucier du sort de la petite.. Tant que ça arrêtait un mec.. Le reste n'était qu'un détail.
Ignorant le bruit dans mon oreille. Je pris une seconde pour soupirer et analyser les options plus en détail.

« Vous ne vous êtes pas dit que c'était dangereux ? Qu'il pouvait vous retrouver... Donner son adresse à des inconnus n'est clairement pas la meilleure idée du siècle.. Les gens ont souvent de mauvaises intentions. »

Ce n’était peut être pas le moment de lui faire la moral même s'il est évident qu'il fallait que quelqu'un lui fasse à un moment ou un autre. Est ce qu'elle n'avait pas des parents pour ça ? Et comment avait elle fait pour survivre jusqu'ici avec une telle naïveté.
Peut être par miracle.

« Est ce que vous avez quelque part ou aller ? Je ne crois pas que rentrer chez vous après cette histoire soit une bonne idée.. Du moins pas tant que nous n'avons pas arrêté cet homme.. Il pourrait vouloir se venger.. »


Je n'avais pas envie de l'inquiéter en entrant dans les détails. La nouvelle avait l'air d'avoir remotivé l'équipe, je les imaginais sans peine en train d'élaborer un plan avec cette jeune fille comme appât. Planqué devant la maison jusqu'à ce que ce type se pointe.. Y'avait juste a espéré qu'il ne la retrouve pas avant ça...
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Ce n'était vraiment pas la bonne solution. Fubuki se noie de nouveau dans le silence. Elle sursaute quand la voix du policier éclata dans la pièce, il était en colère. Ou inquiet. Mais surtout en colère qu'elle ait agi ainsi. Ses genoux s'entrechoquent quand elle baisse encore son visage, inspire pour le relever et le regarder. Si seulement il pouvait comprendre pourquoi elle avait voulu l'aider, qu'elle avait donné sa confiance quitte à ce que la personne n'en soit pas digne. Elle serre ses poings, osant entrer dans son argumentation si innocente.

Fubuki ∞ « Je... J'habitais dans une petite ville... à la campagne... Tout le monde se connaissait et savait où... j'habitais.... Alors... par réflexe je... j'ai donné mon adresse... Mais.... Tokyo ce n'est pas la même chose... »


Tokyo est grande, glaciale et distante. Dans la rue, personne ne regarde le ciel, tout le monde fixe ses pieds, se précipite et n'aide pas ceux dans le besoin. Tokyo est odieuse, hypocrite et source de mensonges. Chacun se bat pour sa propre vie, personne ne sauve tout le monde se détruit et détruit les autres. Tokyo est juste cruelle, très loin de sa petite ville presque son village natale qui inspirait la quiétude et la paix. Tout était étouffant, lourd et si effrayant... Comment avait-elle pu survivre dans cette bulle si parfaite ? En ignorant les dangers, en poursuivant sur ses habitudes, en évitant les questions dérangeantes et les réponses impures. En fermant les yeux sur les histoires de gangs, de drogue et de luxure.

Ses yeux se relèvent de nouveau, elle hoche légèrement son visage en se montrant plus attentive à ce qu'il dit. Ses mains se crispent sous sa dernière phrase. Se venger. Elle n'avait pas apporté de l'aide, il l'avait mené dans un chemin périlleux. A contrario, cet homme se trouvait maintenant proche de son enfermement, ce n'était qu'une question de temps. Il fallait juste qu'elle soit prudente et fasse attention de ne pas être seule trop longtemps à des heures tardives.

Fubuki ∞ « O... Oui, je peux retourner dans la maison de mes parents, c'est à... Asakusa... près du temple.... »


Souffle-t-elle doucement de sa voix si aiguë avant de se taire. Ses parents ne lui refuseront jamais l'accès, ce serait plus sûr de rentrer comme l'homme lui suggérait. Mais simplement partir après les avoir autant dérangé serait tellement impoli. Son altruisme parlait pour elle, encombrant toutes les pensées qui lui disaient de se tenir tranquille. Elle émit un petit hoquet avant de prendre la parole sans détourner ses yeux. Elle pose sa main au niveau de son coeur, essayant de ne pas trop trembler.

Fubuki ∞ « Je... Est-ce que je peux me rendre utile d'une quelconque manière...? J'... J'aimerais me racheter pour le temps que je vous ai fait perdre... »


Puis, elle ravale sa salive en essayant de ne pas baisser trop le regard. Il fallait qu'elle soit crédible, qu'il puisse sentir qu'elle était sérieuse et pas simplement en train de faire un quelconque caprice.
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UNE DEMANDE À LA MAUVAISE PERSONNE
Snow

Coup de stress brutal.
Parce qu'on s'agite à l'autre bout de l'oreillette. On chuchote des choses on me dit qu'on a tout ce qu'on veut et que je n'ai cas finir ça rapidement. Mon regard glissa vers la vitre teinté une seconde, un mouvement de tête pour signifié l'ordre. Dans sa naïveté, la jeune fille nous avait peut être aidés, mais c'était au détriment de sa propre sécurité alors je n'avais aucune envie de fanfaronner ou même de m'en satisfaire. Peut être que cet homme avait des amis, peut être que ce n'était qu'un maillon de la chaîne. En prison ou non, cette fille ne serait peut être jamais en sécurité chez elle, mais c'est un fait avec lequel elle allait devoir vivre désormais.
Une leçon peut être nécessaire.
Elle gardait la tête baissée, de honte et de peur. Parce que j'étais peut être un peu brusque avec elle, peut être même que j'étais effrayant planté là à la dominer de toute ma hauteur dans mon uniforme. On parlait de drogue et de vengeance alors qu'elle n'avait certainement connu que la douceur des quotidiens paisibles de la campagne. Je savais exactement ce qu'elle pouvait ressentir, j'étais passé par là aussi et je m'étais fait avoir en mettant un peu trop de confiance et de bonne foi en l'humanité. On déchantait vite.
Parce que cette ville était corrompue. Elle était rongée par la gangrène des gangs, de la violence et des vices. Parce que les jeunes filles comme elles ne peuvent rester innocentes très longtemps. On en abuse un peu trop, comme un besoin de tout amener à leurs niveaux et les salir pour supporter un peu mieux sa propre noirceur. C'est ce qui s'était passé aujourd’hui. Une livraison qui avait mal tourné, un menteur qui avait fait sombré une colombe. Quelque part, elle avait peu être eu de la chance de n'être qu'un mûle.
Elle aurait pu perdre bien plus que du temps.
Cette pensée agita un peu plus la culpabilité qui s'était installée. Un peu trop dure, sûrement trop professionnel. Même si la faute était grave, la voir presque tremblante, accablée par la honte et la peur m'attristait assez. J'étais un peu coupable de son malheur, mais je pouvais y remédier un peu. Personne pour entendre, pas de supérieur pour juger, je lui offris la douceur d'un sourire et le réconfort de quelques mots.

« Si vous voulez vous rachetez, promettez-moi de faire plus attention à vous d'accord ? »

Je n'avais aucun envie de lire son nom dans les prochains rapports d'agression. Ou pire. D'homicide. Je crois que ce serait un peu trop, et ce genre de choses arrivait peut être un peu trop souvent. Des dommages collatéraux qui n'inquiètent personne. Surtout si c'est pour gagner du terrain sur les gangs. Cette fille valait certainement mieux que ça.
Rassemblant les documents en face de moi pour les remettre dans le dossier qui portait maintenant son nom, je me relevais ensuite en laissant la chaise racler sur le sol. Maintenant qu'on avait sa version des fait il n'y avait plus vraiment de raison de la garder ici encore longtemps. Surtout que l'avocat commis d'office était certainement arrivé depuis le temps, marchandant certainement la sortie de sa cliente au vu de sa coopération et de son « courage à venir trouver les autorités ». Décidément, j'avais du mal à savoir si sa naïveté lui était favorable ou non.
Sans un mot de plus, je sortais de la pièce en lui signifiant silencieusement de rester à sa place le temps que je revienne. Sortant de là, le troupeau qui m'avait observé de derrière la vitre s'empressa de venir récupérer le dossier, prenant à peine le temps de grommeler quelques félicitations avant de repartir élaborer le planning des prochaines planques et intervention. Non loin, le supérieur en charge du dossier était en pleine discussion avec le procureur et l'avocat, une discussion visiblement mouvementée que je ne parvenais pas à entendre. Je me contentais donc de les observer, remuer et argumenter entre eux jusqu'à ce qu'ils en viennent à se serrer la main pour se disperser de nouveau. Visiblement, une décision venait d’être prise.
La première bonne nouvelle de la journée ?
On pouvait la laisser partir.
Pas de casier, mineur, ses parents étaient prévenus et son avocat avait négocié sa libération au vu de sa coopération. Elle ne devait simplement pas quitter la ville mais quelque chose me disait qu'elle ne l'envisageait pas vraiment de toute manière. Après quelques échanges polis et deux trois poignées de mains supplémentaires, je mis fin au calvaire silencieux de la jeune fille en réapparaissant dans la salle d'interrogatoire. Attrapant la clef des menottes, je lui fis signe de tendre les mains pour les défaire et la libérer de ses entraves.

« On a prévenu vos parents, ils vont passer vous chercher... Vous allez pouvoir rentrer chez vous. Vous avez interdiction de quitter la ville et devez rester à la disposition de la police. Il se peut que nous devions vous réinterroger, ou vous demander d'identifier l'homme qui vous a donner cette drogue. »

Mon regard se fixa sur elle et sa si petite taille. Elle paraissait encore plus chétive et fragile qu'assises à une table. Mais il fallait que je sois certain qu'elle ai compris l’enjeu et les risques qu'elle courait en retournant dehors. Histoire que tout ça ne se répète pas, et limiter les dégâts à venir. Abandonnant les liens de fers sur la table, je lui offrir un nouveau sourire avant d'ouvrir la porte sur le brouhaha du commissariat.

« Bien entendu.. Ce serait préférable de rester chez vos parents quelque temps... Votre avocat va venir vous voir.. je reviendrais vous voir quand il aura fini.. est ce que vous avez des questions ? Vous voulez peut être quelque chose à boire ?»

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Les questions sont terminées, l'interrogatoire s'achève enfin sur une note inconnue. Que va-t-il se passer finalement ? Qui était cet homme qu'elle a rencontré, que va-t-il faire si elle ne le rejoint pas comme prévu ? L'heure est déjà passée, peut-être qu'il s'impatiente ou qu'il s'énerve ? Peut-être va-t-il vraiment se venger ? Qu'il se rend déjà à l'adresse qu'elle a fourni pour avoir des explications ? La gravité de la situation lui monte à la tête, c'est comme une ombre qui plane trop près de ses épaules, en se tournant elle la sent. L'angoisse. Terriblement glaciale.

Ce sentiment, la peur. Celle qu'elle ignorait, toujours protégée dans son cocon gelé qui ignorait le monde extérieur, les dangers. Il s'était doucement fissuré, elle n'avait pas anticipé. Ses mains tremblent encore un peu quand elle l'observe attentivement pour l'écouter avec le plus poli des respects. Le naturel lui revient vite, apporter son aide spontanément. Même à quelqu'un qui l'effraie, qui est tellement imposant qu'elle a peur de respirer.

Fubuki ∞ « Je... Je promets d'être plus prudente ! »


Ajouta-t-elle vivement en secouant son visage plusieurs fois. Elle invite un léger sourire sur ses lèvres, soudainement plus rassurée. Cet homme n'est pas si méchant ! C'est même après l'avoir fixé qu'elle se rend compte que son sourire est vraiment bienveillant. Alors, elle peut se détendre, se redresser un peu plus et l'écouter d'une oreille moins apeurée. La seule chose qui serait capable de la rendre nerveuse serait d'apercevoir l'homme qui lui a donné les sachets.

Fubuki ∞ « D'accord !... Est-ce que vous voulez mon numéro de téléphone ? Vous pourrez me joindre plus facilement pour que je me rende ici...? »


Souffla-t-elle en penchant un peu son visage sur le côté. Sa promesse de prudence ne s'appliquait pas aux policiers, ils étaient ceux qui faisaient régner l'ordre, la paix. Enfin, c'est ce qu'elle pensait. Qu'ils étaient aussi doux qu'un agneau, simplement animés par une justice propre et loyale. Fubuki ne saura jamais que cette réalité était totalement erronée, que la justice avait diverses apparences, blanche et noire, grise et rouge. Ses mains se cachent sous la table, elle tourne des pouces, le poids des chaînes commence à lui peser. Le contact du métal n'est pas agréable, alors elle lève doucement son visage sans oser lui demander, de les retirer.

Il quitte la pièce, elle le regarde se déplacer et fermer la porte. Si la pression la gênait quelques minutes avant, être seule à présent et presque innocentée la rassurait. Il n'y avait plus rien à craindre pour le moment. Elle soupire, rejetant toute sa frayeur. Cet instant semble court, beaucoup trop. Car le policier est de nouveau là, un minuscule objet entre ses doigts. Brillant, c'est l'espoir, sa preuve de liberté. Elle tend ses bras vers lui et entend un petit 'clic'. C'est bon, ses poignets sont détachés. Elle ramène prudemment ses mains vers elle, les frotte comme si quelque chose venait d'être retiré, de la soulager. Le poids sur ses épaules. Soupir.

Fubuki ∞ « N...Non je n'ai pas de question mais.... »


En apercevant que quelqu'un ramenait ses affaires, elle s'y approcha doucement, effleurant son téléphone, ses clés de maison, d'appartement. Son porte monnaie, son portefeuille. Tout était là. Nouveau soupir, soulagement. Elle en oublie presque le policier à côté d'elle. Son visage pivote vers lui, revient vers son sac qu'elle ouvre dans un son de fermeture éclair. elle fouille dans l'une des poches intérieures, attrape quelque chose puis lui fait face, s'incline en tendant quelque chose.

Fubuki ∞ « Acceptez-ceci pour... le mouchoir de tout à l'heure..! »


C'est un autre mouchoir, en soie. Il est bleu ciel, orné de plusieurs plumes sur la partie inférieure. Finement réalisé, très joli. Cadeau de reconnaissance, propre et soyeux. Puis, son avocat entre dans la pièce, elle esquisse un mouvement de tête pour le remercier une dernière fois en silence. La relève prise, elle se rassoit, écoute attentivement l'adulte lui expliquer la situation, ce qu'elle devra faire et ne pas faire pour garder son cassier vierge autant que possible.

L'instant suivant, ses parents sont autorisés à rentrer dans la pièce pour la récupérer. Au delà la colère, ce sont des retrouvailles toujours aussi chaleureuses. Sa mère l'entoure dans ses bras et son père n'arrête pas de la décoiffer. Belle famille de nouveau réunie, après quelques avertissements encore répétitifs sur le fait de ne pas parler aux inconnus, ils sortent de la pièce. Après un merci, un papier remplit, la liberté est accordée. L'épisode se clôt quand elle grimpe dans la voiture à la suite de ses parents.
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Snow

Le message est passé.
Du moins, c'est l'impression que j'en avais, et de toute manière, je crois que je ne pouvais simplement pas faire plus pour elle après un sermon pareil. Parce que je ne pouvais pas passer ma vie derrière elle à lui dire de quoi se méfier ou de qui ne pas s'approcher. Même si mes gênes de grand frère m'avaient souvent poussé à le faire, cette fois c'était différent. Et ce n'était pas ma sœur. Mais cette affaire était suffisamment importante pour qu'elle ait réalisé la graviter de certains choix ainsi que leurs conséquences, elle avait eu beaucoup de chance dans son malheur. Tout ça lui avait certainement servie d'exemple pour l'avenir. En espérant qu'elle ne se remette pas dans une situation pareille de si tôt..
Le sermon passé, il était temps de la libérer et de la laisser retourner à sa vie presque paisible. Du moins, quand elle ne rencontrait pas de dealer suspects qui profitaient de sa naïveté. Elle ne pleurait plus, elle semblait toujours bouleversée, mais ça n'avait rien d'anormal au vu de la situation. Après tout elle l'affaire était loin d'être terminé et elle ne pouvait même pas rentrer chez elle.. Mais j'étais soulagé de voir qu'elle prenait les choses aussi docilement, avec émotions et empathie. Elle proposa naturellement son téléphone pour la joindre plus rapidement. Son volontarisme me fit sourire, son innocence aussi. J'acceptais volontiers le numéro, l'inscrivant au dossier même s'il devait déjà figurer dans les bases de données, mais on est jamais trop prudent dans des moments comme celui ci.
Ses affaires lui étaient finalement rendues. Un avant goût de sa liberté en quelques sorte. Elle n'avait pas l'air de vouloirs s'éterniser dans les parages, l'ambiance d'un commissariat n'avait certainement rien de très réjouissant. Surtout après un interrogatoire. Je restais à ses côtés, attendant la vérification de ses affaires personnelles tout en jetant quelques coups d'oeil à la foule de personnes qui allaient et venait à travers les couloirs, j'en remarquais à peine la jeune fille qui me répondait de sa voix faible et fluette. Inclinée avec respect, elle me tendait quelque chose, un cadeau pour mon acte de générosité un peu plu tôt. C'était bien la première fois qu'on m'offrait quelque chose après un interrogatoire. J'en restais surpris quelques secondes avant de lui sourire pour accepter son présent. Un mouchoir de soie finement brodé.
C'est décidément la personne la plus généreuse que j'ai pu croiser dans cette ville..

« Ne vous sentez pas obligé .. Mais merci. Et s'il vous plaît, encore une fois, fait attention à vous. »

Un regard braqué sur elle avec sourire, elle se faisait finalement enlevé par son avocat pour qu'il tente de lui expliquer ce qui allait se passer pour elle. Pas grand choses, pas de peines, peut être un témoignage si on venait à arrêter l'homme. A priori elle s'en sortirait plutôt bien. J'étais resté en retrait, retournant à mon bureau en guettant la porte de la pièce jusqu'à ce qu'elle en sorte accompagné de son avocat. Un couple qui attendait un peu plus loin se précipita vers elle pour l'étreindre. Visiblement ses parents. La scène avait quelque chose de touchante, là perdu au milieu du chaos, c'était peut être la seul chose un peu positive que j'allais voir de ma journée. Une famille aimante et soudée. Pas vraiment le genre de trucs qu'on à l'habitude de voir ici, c'était même plutôt le contraire. Alors, je pris quelques secondes pour observer la scène, plaquant un sourire satisfait sur mes lèvres même si j'étais bien le seul à l'être. Quelques regards se perdirent sur la petite famille, s'en désintéressant simplement pour vaquer à leur occupation. Quelques commentaires me parvenaient aux oreilles.
Est ce qu'on avait fait le bon choix ?
Est ce qu'elle pouvait être aussi innocente qu'elle nous l'avait montré.
Combient de temps il lui restait avant qu'on la retrouve morte quelque part.
Autant de questions que d'incertitudes, et je me refusais à prendre part à ces débats, préférant garder à l'esprit que tout ça s'était bien finit. Chassant les éventuelles représailles et conséquences de ma tête pour le moment a risque de ne plus pouvoir penser à autres choses.
Tout allait bien se passer pour elle. Il fallait garder espoir.


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